AG 2018

Vendredi 30 novembre le CLUB TAURIN MIMIZANNAIS a tenu son Assemblée Générale au restaurant 'L'Ile de Malte" de Mimizan Plage devant plus de 100 personnes, adhérents et sympathisants. Quelques nouveaux adhérents se sont présentés, nous leur souhaitons la bienvenue.
Cette année, exceptionnellement, Alain Lartigue n'a pu se joindre à nous pour cette AG.

Le Club Taurin, bien que jeune encore, fait preuve d'un dynamisme et d'une activité réelle comme le prouve le rapport moral qui rapporte les différents événements qui ont émaillé l'année 2018.

RAPPORT MORAL 2018


Tout d’abord, un rappel et une pensée sincère pour la disparition de Jean Claude Tanchon, membre du Conseil d’Administration qu’on pouvait toujours voir en barrera lors de notre corrida annuelle.

Cette Assemblée Générale , cette année encore, est endeuillée par la perte d’un grand ami : Robert Barsac, aimé, apprécié et respecté de tous pour son charisme, sa gentillesse, son élégance physique et morale et sa profonde culture, qui faisait de sa conversation un vrai plaisir intellectuel.
Son amour et sa connaissance de l’Espagne fera défaut lors de nos sorties et voyages, mais son esprit parcourra encore bien des chemins de nos forêts… de « ses » forêts devrais-je dire.
Nous te dédions cette soirée Amigo.

23 mars
Comme c’est devenu la tradition, la temporada mimizannaise 2018 commença dans la Salle des Fêtes de Ste Eulalie. Merci une fois de plus à Bernard Comet pour son accueil et sa fidélité.
Cette année, mano a mano entre Thierry Reboul, l’homme d’expérience et El Adoureño l’espérance de la jeunesse.
Thierry, chroniqueur taurin bien connu et fidèle du CTM, fit le tour complet de la temporada 2017 et par une analyse, une expertise et un décryptage pointus, souleva quelques points qui avaient pu échapper à beaucoup (au moins à moi !)
Yannis « El Adoureño » raconte ensuite son jeune parcours : après 7 ans à l’Ecole de Richard Milian, il débute en non piquée puis une blessure l’écarte des ruedos en 2014.
2016 : retour sur le sable des arènes mais il choisit alors de s’installer en Espagne où les novilladas et les trophées s’enchaînent, il gagne le prestigieux Zapato de Oro de Arnedo.
Soutenu par Gérard Ducès, présent ce soir là, il s’est lancé depuis à la conquête des plazas françaises, conquête longue, courageuse et souvent douloureuse.
9 septembre : le grand jour est arrivé, il devient « matador de toros » en prenant l’alternative plus qu’honorablement puisqu’il coupe 1 oreille. Cette consécration n’est que le début d’un long « camino » fait de sang, de larmes et de réussite sans aucun doute, qui peut l’amener au sommet grâce à sa volonté et sa détermination.
Suerte a ti matador !!



10 Mai : Présentation de l’affiche.
Après une tienta bien sympathique avec les jeunes espoirs de Adour Aficion animés par leur Maître Richard Milian, la présentation de notre corrida a pu avoir lieu dans une arène merveilleusement fleurie.
Enfin, on allait connaître les diestros qui affronteraient les toros de Maria Loreto Charro Santos. Ce fut avec satisfaction que la centaine d’aficionados découvrit les noms de Daniel Luque, Juan del Alamo et Tomas Campos.
Mais … surprise : quelques jours plus tard, on apprend que Daniel Luque serait absent, absence due à une erreur de calendrier. C’est tout nous ça … le goût du suspense… les aficionados sont sur les dents, mais il faudra attendre pour connaître enfin le nom du remplaçant : El Fandi.
Mais, il n’y avait pas que les toreros qui étaient attendus ce jour-là, mais aussi l’affiche réalisée par Loren, grand artiste taurin qui, pour Mimizan, comme pour les plus grandes arènes françaises et espagnoles laissa libre cours à son inspiration. Et il faut reconnaître, que telle la bataille d’Hernani de Victor Hugo, opposant les classiques aux modernes, les réactions furent mitigées devant cette œuvre qui ne peut laisser indifférent, qui surprend, qui innove et qui aurait dû faire date dans le diaporama des affiches mimizannaises.
Mais, ceci est mon opinion personnelle.


21 Mai :lundi de Pentecôte
Pour la première fois, à l’instigation de notre président, on inaugura une sortie en car pour participer à la Feria de Vic. 40 aficionados de toutes les Landes, sans compter quelques « étrangers » venus de Bayonne se retrouvèrent chez Jean Louis Darré pour assister à une tienta. Mais, pour ne pas changer nos habitudes nous ne pûmes juger qu’une seule vache, car, casse-croûte en route et sens de l’orientation, nous n’arrivâmes qu’avec 1h ½ de retard….cela fait partie du charme de ces sorties !
Réception inégalable chez Jean Louis : apéritif et repas faisant comme toujours l’unanimité.
La corrida aussi fit l’unanimité : toros monstrueux, piste difficile n’aidèrent pas à la distribution des trophées pour Curro Diaz, Daniel Luque, une seule oreille de complaisance pour Emilio de Justo pour son courage d’avoir repris l’épée après une terrible voltereta qui lui provoqua une commotion cérébrale sans conséquence heureusement.


Du 30 mai au 5 juin : voyage à Grenade.
« Quien no ha visto Granada no ha visto nada »
Grenade, la gitane, la mauresque et enfin … la reconquise, après 780 ans d’occupation arabe.
Dernier acte de la longue Reconquista qui avait commencé dès le début de l’occupation à partir du Royaume des Asturies.
A ce propos, Jean Isnard consultant au centre de recherche sur le terrorisme écrit : « Quand tout semble perdu comme à l’aube du VIII ème siècle pour les Espagnols, la « Reconquista » nous apparaît comme une leçon offerte. Avec le temps, armé de l’esprit de résistance, il n’est de peuple dont la souveraineté soit irrémédiablement perdue »
Et effectivement, le 2 juillet 1492, le sultan Boabdil du Royaume Maure de Grenade, dût se rendre aux Rois Catholiques Ferdinand d’Aragon et Isabelle de Castille.
Si, pour la Reine d’Angleterre Elisabeth II l’année 1992 fut une « annus horribilis », pour Isabelle de Castille l’année 1492 fut une « annus mirabilis » , l’année des miracles.
En effet, le Royaume d’Espagne retrouvait enfin son intégrité en réincorporant la magnifique Grenade et Christophe Colomb la même année, découvrait le Nouveau Monde au nom de ces mêmes Rois Catholiques. Le gênois profita semble-t-il de l’euphorie de la victoire de Grenade pour persuader la Reine Isabelle de financer son expédition, qui semblait bien hasardeuse et avait été déjà rejetée.
Le sultan Boabdil était déchiré en quittant son beau royaume de Grenade et il aurait éclaté en sanglots lors de son départ ce qui fit dire à sa mère : « Tu pleures comme une femme sur une cité que tu n’as pas su défendre comme un homme. » … tendre consolation maternelle !
Si la conquête arabe se fit par la violence, l’occupation pendant 7 siècles fut loin d’être négative. Dans bien des endroits on y vit la coexistence des 3 religions du Livre : juive, musulmane et catholique. Ils contribuèrent au développement de l’agriculture, de l’irrigation, de la gestion de l’eau et « El Andalous »se couvrit de merveilles architecturales d’art hispano mauresque. « El Andalous » devint un centre culturel et artistique très brillant.
Ainsi, comment pourrait-on adhérer à l’avis de nombreux historiens du XIX siècle qui qualifièrent cette époque de « la nuit du Moyen Age », comme si l’art renaissait au XVIème siècle après une interruption depuis l’antiquité. Il suffit de contempler cet art hispano mauresque qui éclata avec une telle vigueur, alors qu’au même moment dans notre Europe chrétienne on assistait à l’éclosion du roman puis l’explosion du gothique avec la construction des cathédrales. Notre voyage nous permit d’apprécier cette richesse.
Enfin, comment ne pas avoir une pensée pour Federico Garcia Lorca, natif de Grenade et passionné de corrida dont le portrait en format géant orne les cuevas des gitans dont il fut le chantre dans son Romancero Gitano . « La tauromachie est la fiesta la plus culturelle du monde » écrivait-il, « Que deviendrait le printemps espagnol, notre sang et notre langue , si les clarines dramatiques de la corrida arrêtaient de sonner. » Et … elles ont sonné les clarines pendant ce voyage. D’abord à Madrid pour Enrique Ponce, Sébastien Castella et Colombo devant des Garcigrande. Castella, après une voltereta des plus violentes, nous gratifia d’une faena d’exception. A Grenade, elles sonnèrent plus doucement puis elles se firent plus triomphantes pour les banderilles de El Fandi et éclatantes pour la « tarde de gloria » de l’inégalable Morante, de Manzanares le maître de l’épée et du grandiose Talavante !
Je vous ferai grâce des soirées qu’on pourrait qualifier aussi de « noches de gloria »


Restons sur le registre des voyages : 14, 15 et 16 septembre Guadalajara
Annoncé sur le site « toros y cultura » il a bien tenu ses promesses !
D’abord, les toros.
Lors de la corrida du 14, on retrouva des toros de Maria Loreto Charro. Ponce et El Fandi coupèrent une oreille chacun ; quant à Castella, il passa de « l’infierno à la puerta del cielo », de « l’enfer aux portes du ciel » comme publia le journal local. De l’enfer tombèrent les 3 avis mais du ciel résonnèrent les clarines du triomphe.
Le 15, la corrida fut plus décevante malgré le toreo de Curro Diaz, la grâce et le professionnalisme de Perera, et le fracasso de Lopez Simon.
Voilà pour les toros. Quant à la culture, nous fûmes gâtés.
Avec ces 2 voyages nous fîmes un plongeon dans quatre des grands temps forts de l’Espagne : l’occupation arabe et la Reconquista à Grenade, le Moyen Age à Calatañazor, le Siècle d’Or à l’Escorial et la Guerre Civile du XXème siècle al Valle de los Caidos.
Mais…rassurez vous, il en reste encore beaucoup à découvrir.
Merci à Jean Marc et Jean Luc Dufau pour cette organisation.


Mais, revenons au mois d’août à Mimizan
Cette année, ce fut un week-end taurin complet qui fut proposé aux aficionados.

Le 16 août : « Landes Emotions ».
C’est toujours un plaisir chaque fois renouvelé de retrouver ces véritables champions amoureux de notre région et qui savent partager leur passion, notre histoire, nos racines. C’est un véritable plaisir de voir le sourire et d’entendre les compliments dithyrambiques des spectateurs à leur sortie.



17 août « l’Orchestre Montois »
Nous eûmes le plaisir et le privilège d’assister à la dernière prestation de son chef, le maestro Michel Cloup qui a passé 31 ans à la tête de cette formation. Sa despedida sur le sable de Mimizan fut un grand moment d’intensité et de communion entre culture hispanique et traditions. Seul, le temps n’était pas de la partie, mais cette soirée restera dans nos souvenirs par le charisme de son chef et la virtuosité de ses musiciens.

18 août : la corrida
Je ne ferai pas l’offense d’en faire le commentaire devant les spécialistes ici présents.
Mais quelques réflexions d’après corrida m’ont fait penser à une phrase de Pierre Vidal qui relevait, je cite, « une contradiction entre une petite minorité savante et la majorité d’un public » ceci à propos de l’indulto.
Effectivement : qui remplit les arènes ? qui permet de maintenir la Fiesta ? qui en est l’essence même, si ce n’est le populaire, le public ? ceux qui se lèvent spontanément devant une faena peut être pas toujours orthodoxe mais qui soulève l’enthousiasme d’une majorité du public et ça, El Fandi l’a provoqué quoiqu’en pense une petite minorité savante !!
Les plus anciens se souviendront avec moi de Manuel Benitez « El Cordobes » qui fut souvent vilipendé par « les connaisseurs » les « gardiens du temple » mais qui sauva la Fiesta à un moment où elle était en perdition car il sut, souvent, soulever l’enthousiasme du populaire.
Evitons la confrontation : la Fiesta a besoin de tous, majorité populaire et minorité savante.
Et le 18 août, ce fut un beau moment de communion populaire où Juan Del Alamo coupa une oreille et où nous fûmes récompensés par le bonheur et le merveilleux sourire de Tomas Campos à sa sortie à hombros aux côtés de El Fandi et son geste touchant de remerciements dirigé vers le ciel, instant saisi admirablement par Henri.
On a pu lire dans Toro Mag sous la plume d’André Dubois : « Belle tarde inespérée : une présidence de plage, un public en partie de plage (par force), pour une corrida de toros qui fut tout sauf une corrida de plage, Corrida mieux présentée que les premières des Fêtes de Mont de Marsan et Dax. Mimizan confirme la qualité de l’année précédente.
2 h 50 … sans ennui : on reviendra ! »

6 Octobre :
La fin de la temporada a été dignement fêtée et a permis au Club de remercier tous les bénévoles qui participent par leur travail à la réussite de nos spectacles et corrida.


Je voudrais ajouter que 2012 et 2013 furent de grandes années antitaurines à Mimizan. J’avais alors traduit et fait paraitre sur le site « Lettre ouverte à un anti taurin. »
On aurait pu imaginer que le calme était revenu depuis cette époque. Que nenni …ils étaient là cette année les anti, peu nombreux mais bruyants, et comble du comble, ils envoyèrent une « suffragette » insulter le Padre Christian au moment de la Sainte communion… Le padre l’écarta avec l’élégance d’une passe de Morante. Je me suis retenue de lancer un OLE !
Pour compléter l’homélie de haut vol dont le Padre nous gratifia j’ai ressorti, la « Lettre ouverte à un antitaurin. Je vais vous en faire la lecture et je vous promets, après ça, je me tais !!!

A toi, qui t’appelles anti taurin et qui n’a jamais eu le moindre contact avec un toro…
A toi, qui prétends défendre un animal dont tu ne te souviens que pour aller manifester…
A toi, qui pour interdire ce que tu considères comme un spectacle désagréable, n’a trouvé comme solution que de te déshabiller et te recouvrir de tomate …
A toi je dis, oui, à toi, avec le respect de ceux que nous nommons aficionados :
Assieds-toi un jour avec un torero, parle avec lui, écoute-le. C’est seulement ainsi que tu pourras savoir ce qu’est aimer un animal, vivre pour lui… Laisse-le te raconter comment, quand il n’était qu’un enfant, il a délaissé les jouets et a décidé de commencer à jouer sa vie…Demande-lui pourquoi il a préféré oublier son adolescence pour se sacrifier à un rêve, lequel, il le savait par avance serait impossible à atteindre. Essaie de comprendre ce que signifie oublier tout… même soi-même, pensant, vivant et rêvant de cet animal que tu défends tant…
Imagine-toi, éloigné de ta famille, de tes amis, de ton pays et de tous. Et un après-midi d’hiver, couvre-toi et va al campo avec lui, regarde comment naît cet animal et observe comment on s’investit quand il n’a pas encore la force de se lever…Passe des journées, des mois, des années à penser à lui dès ton lever et rêvant de lui quand arrive la fin du jour…Perds les amis et la famille qui n’arriveront jamais à comprendre que tu les délaisses pour un animal : le toro, qui te prendront pour un fou, mais qui ne supporteront pas tes absences, qui essayeront par tous les moyens, mais jamais ne parviendront à comprendre cette obsession qui les laisse toujours au second plan et qui te transforma en une personne pensive et solitaire… Plus tard, demande au torero qu’il t’amène quelques jours dans sa retraite hivernale, al campo, et demande-lui de te présenter un ganadero. Il t’accueillera dans sa maison et te racontera la vie réelle du toro ; c’est le seul qui puisse expliquer comment ils vivent, comment ils se combattent, comment ils s’efforcent d’être les meilleurs dans ce lieu qui pour toi n’est qu’un mouroir. Probablement qu’ils te fatigueront avec des histoires de tendaderos, d’après-midi de triomphe et des nuits de déception. Quand le jour se lèvera, ils continueront à te raconter des anecdotes dont l’auteur est toujours le même : le taureau. Si après tout ça, si tu as encore la force, va al campo, mets toi face à face avec un taureau, la poitrine découverte, regarde-le dans les yeux et essaie de deviner ce qu’il va faire… Imagine seulement un moment la douleur d’une cornada… Sois préparé mentalement à te laisser tuer. Puis reviens à la maison.
Lors de la prochaine manifestation, déshabille-toi, recouvre-toi de tomate, mets-toi de fausses banderilles, hausse le ton et maintiens que tu défends le toro bravo, que tu l’aimes… Et tandis que tu t’ennuieras dans cette manifestation, il y aura un torero pleurant pour ne pas avoir su comprendre un toro, il y aura un éleveur qui défendra une espèce qui, si elle n’était pas lidiée dans une arène, serait morte depuis longtemps, il y aura un mayoral en train de nourrir cent animaux qu’il connaît par leur nom, il y aura un gamin faisant de l’auto-stop pour aller à un tentadero, il y aura un torero jouant avec sa vie dans une arène, il y aura mille, deux mille, cinq mille personnes goûtant cet art merveilleux d’une extrême sensibilité, une danse comme seuls peuvent en danser les courageux. Mais, c’est vous qui défendez le toro bravo ?...Ne jouez pas son avenir car vous jouez avec l’avenir de beaucoup de personnes qui ne vivent que parce que cet animal existe.
VIVA ESPAÑA, VIVA LA TAUROMAQUIA Y VIVA MIMIZAN !!

RAPPORT FINANCIER


Le rapport financier fut ensuite présenté par le Trésorier, Philippe Froustey.
Le bilan de cette année 2018 présente un déficit de 7931 €. Notons toutefois, la participation de nos partenaires qui atteignit la somme de plus de 19 000€ grâce à Bernard Lafaurie qui travaille toute l'année pour ce résultat. Ce déficit s'expliquerait par une baisse du nombre des entrées et surtout par un coût supérieur du cartel proposé.

PERSPECTIVES ET PROJETS 2019


Le Président présenta ensuite les perspectives pour l'année 2019.
En mars: traditionnelle conférence à Sainte Eulalie
Avril : visite d'un élevage à Cagnotte.
Mai : présentation de l'affiche et tienta.
Août : 2 spectacles de Landes Emotions
24 Août : CORRIDA pendant les Fêtes de Mimizan.
Octobre : Soirée des bénévoles.
2 Voyages sont en préparation.

ELECTIONS


Renouvellement du Tiers Sortant du CA et élection d'Alain Paris.
Election du bureau : Françis Baillet rejoint l'équipe suite à la démission d'un membre.

MOT DU MAIRE


Monsieur Christian Plantier, termina la réunion par un mot d'encouragement et de félicitation.
Merci à lui qui nous apporta toujours son soutien.