L'histoire du Syrien:"Adieu à la Syrie pour être torero"



"Au lieu de sortir dans la rue avec mes amis, quand je revenais du collège, je restais à regarder les corridas de toros à la télévision"
Ainsi naquit, dans la petite ville d'Alep, au nord de la Syrie, l'aficion pour le toreo de celui qui, aujourd'hui, est banderillero, Hazem Al Masri.
[...] "Je devais avoir 10 à 11 ans, je changeais de canal pour ne pas m'embêter quand, un jour, sur le Canal International de TVE, on diffusait une corrida de toros; Je fus saisis: c'était de la magie. Bien que plus tard je découvris que tout était réel, sur l'instant, je fus choqué mais c'était d'une beauté fascinante de voir la plaza pleine de monde, les costumes de lumière des toreros et surtout comment ils se mettaient face à un toro avec deux cornes avec un drap rouge pour seule arme; je n'ai pas tardé à me dire que je voulais être l'un d'eux".
"D'abord, je ne crois pas que le toro soit mal traité, mais il est évident que la vie d' un animal ne pourra jamais se comparer à celle d'un humain et je suis très peiné qu'ils (les antis) emploient tant d'énergie à protéger les toros élevés pour mourir avec honneur dans une plaza et qu'ils ne soient pas révulsés à entendre comment meurent, chaque jour, leurs frères en Syrie"

Source: La Razon
Publié par Paco Montesinos.

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