
La première question que chacun se pose : y a-t-il des taurins en Israël ??? Sincérement, je ne savais pas que le toreo était un thème de conversation entre les israéliens et j’ai du mal à imaginer les rabins dans les synagogues débattant de la faena de Morante le jour de la saint Joseph…
Sans le vouloir, quand nous avons fait quelque chose de différent, dynamique, frais, jeune et original pour communiquer et promouvoir le toreo, les frontières ont disparu… et nous avons découvert un nouveau foyer de taurinos, jusqu’alors ignoré… et rien de moins qu’au Moyen Orient.
Enfin, il résulte qu’en mettant quelques enfants à toréer et quelques jeunes à danser dans la Plaza, nous nous connectons à la société actuelle et nous nous ouvrons au monde. Que c’est facile et difficile à la fois !!
Que la leçon nous serve : ce qu’on attend de nous est moins de discours érudits et de communication dirigés vers une minorité mais qu’on ouvre davantage l’esprit et qu’on situe le toreo dans la vie et le loisir du XIXème siècle avec les armes et les méthodes d’aujourd’hui.
Malgré la marginalité où nous semblons confinés, malgré les attaques des antitaurins chaque jour plus agressifs, fascistes , malgré tout ce qui nous arrive, on a la preuve que, quand nous sortons de nos tranchées et nous montrons au monde sans complexes, nous en sortons plus forts car nous communiquons l’irrépressible et incomparable vitalité du toreo, un spectacle capable de séduire n’importe quel humain qui possède un brin de sensibilité dans le lieu le plus inattendu de la planète.
Voilà le message que nous ont envoyé les taurins d’Israël.
Nous ne les oublierons pas et nous travaillerons aussi pour eux.
Source Aplausos
Traduit par tem40
tem40
Le: 26/03/13