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AGRESSIONS


En marge du triomphe de José Tomás qui avait rempli l'amphithéâtre nîmois, les anti taurins ont une fois de plus manifesté leur haine et provoqué des débordements qui occasionneront le dépôt de diverses plaintes.

Les antis radicaux se sont une fois de plus signalés par leur violence à Nîmes où ils ont bénéficié d'une complaisance inacceptable de la part des autorités. À la décharge de ces dernières, le travail de sape du quotidien Midi Libre qui n'a de cesse de banaliser l'escalade à laquelle on assiste est à verser au dossier. Comment, un media responsable, nîmois de surcroît, peut-il laisser passer sans réagir et publier un document de propagande dans lequel on appelle à une manifestation devant "la statue du tortionnaire Nimeño" ?

Est-ce la bévue d'un stagiaire ? N'y-a-t-il plus chez nos confrères aucune hiérarchie dans la rédaction ? A-t-on perdu à Midi Libre la mémoire, la raison et oublié le sens des mots ? En tout état de cause ces propos diffamatoires sont inacceptables, et il faut espérer que la famille de Christian demandera réparation.

Confortés par ce soutien qui devient habituel à Nîmes, les activistes radicaux de la cause anti taurine n'ont donc pas hésité à manifester leur violence aux portes même de l'arène - n'avait-on pas pris d'arrêté municipal le leur interdisant, et, si oui, pourquoi ne l'a-t-on pas fait appliquer ?- en agressant physiquement Françoise Martinez, belle-soeur de Christian Nimeño, qui, sortant de chez elle, a voulu arracher la banderole insultante : jetée à terre, elle aurait été frappée et doit porter plainte aujourd'hui même.

Par ailleurs, les CRS se sont interposés pour éviter un affrontement direct entre Alain Montcouquiol, un groupe d'aficionados et les antis. Si le sujet n'était pas aussi grave, on pourrait être tenté de poser la même question que les indignés madrilènes du tendido 7 : "Qui protège l'autorité ?" Ceux qui provoquent, ou ceux qui sont provoqués ?

Il va malheureusement arriver un moment où déplorer l'inoppérence et la complaisance du système judiciaire en matière de plaintes pour injures, diffamation (les parquets de se saississent pas et laissent aux victimes la liberté d'effectuer des citations directes qui se perdent dans les archives de tribunaux engorgés), vandalisme, voire actes délictueux commis contre les biens et les personnes, ne suffira plus. Car la question est aujourd'hui clairement posée : au nom de quoi permet-on à des marginaux fanatisés de persécuter impunément la communauté des aficionados ?

Faut-il que celle-ci organise sa propre défense pour se faire respecter ? Faut-il aller à l'affrontement pour que l'on prenne conscience de la gravité du problème ? Faut-il réagir à la violence par la violence et nettoyer physiquement le parvis des arènes la prochaine fois que de tels faits se produiront ? Car ils se reproduiront, dans la mesure où le principe de ce terrorisme de rue repose sur le harcèlement permanent et l'escalade à des fins de propagande.




André Viard http://www.terrestaurines.com/



tem40 Le: 19/09/11
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