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La liste est longue des figuras qui partent pour Quito : Enrique Ponce, Sébastien Castella, El Fandi, David Mora, Rafaelillo, Juan José Padilla, Alejandro Talavante, Rui Fernandes et même Ruiz Miguel en personne, caution morale de beaucoup. Ils jutifient ainsi la politique du président Correa qui a tout simplement banni -par référendum- la mise à mort dans la ville de Quito.
Alors, une corrida sans mise à mort ? Ca ne nous gêne pas ! semblent dire les Vedettes. A nous, si ! Certes on peut comprendre que pour l'avenir des ganaderias équatoriennes et des professionnels du toreo la survie d'Iñaquito soit nécessaire, mais comment justifier la disparition de ce qui est l'essence même de la corrida : la mort ? La récente réponse de François Hollande aux antis qui lui demandaient de se prononçer sur le sujet était du même tonneau. Il souhaitait une évolution de la corrida à la portugaise c'est à dire sans mise à mort. Quel aficionado responsable pourrait-l'accepter ? Ainsi, Hollande mécontente taurins et antitaurins...
En allant à Quito, les figuras se tirent une balle dans le pied. Une de plus. Ce qui est valide à Quito, pourquoi en effet, ne le serait-il pas ailleurs ? La question viendra sur le tapis - elle l'est déjà dans beaucoup d'endroits-, comme Barcelone, dans le débat, l'exemple de Quito, la plus grande féria d'Amérique Latine, pèsera lourd. Oui on peut faire des corridas sans mise à mort dira-t-on et demain sans banderilles ni piques et pourquoi pas après-demain sans toros ? La "Fiesta" serait réduite à un défilé folklorique et à une démonstration de "toreo de salon".
Non merci.
Pierre Vidal
http://www.corridasi.com/news/news.php



tem40 Le: 19/10/11
Quand la littérature s'éprend de la corrida de M.Payot Quito: corrida light
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