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Une icône à casquette Blanche (Chronique de Emilio Trigo parue il y a 4 ans.)

L’histoire de la tauromachie est fidèlement documentée par les photographes de grande qualité qui ont capté les après-midi ensoleillés par la gloire et tourmentés par la tragédie.
La photographie taurine commence à se développer avec l’apparition des premières revues du monde taurin. Auparavant, il était courant que les toreros se rendent au studio du photographe pour qu’il les immortalise. Ceci a un témoin toujours en activité, « une icône à la casquette blanche », Cano qui continue à voyager de ruedo en ruedo et de féria en féria captant les instantanés de l’art taurin, accumulant 60 années de profession et 99 ans sur ses épaules. Ce nonagénaire photographe aux cheveux écume de mer et casquette blanche a immortalisé avec sa caméra la vie sociale de notre pays depuis la seconde guerre mondiale. Le secret de ses photographies est de connaître le toreo car derrière chaque cliché il y a une histoire.
Le travail professionnel et personnel de ce photographe a permis que beaucoup d’entre nous, n’étant pas dans les arènes, ont pu voir ce qui s’y passait. Paco Cano a saisi la mort de Manuel Rodriguez « Manolete ». Il dit toujours que « Manolete a été le meilleur torero, surtout par son honnêteté ; je suis le meilleur « manoletista » du monde, j’ai plus pleuré sa mort que celle de mon père ». On le rencontre dans tous les callejons avec sa caméra. Dans le Patio de caballos, avant le paseo, il me dit : « Chaque fois que je me lève, je remercie Dieu et lui dit : grand chef, merci de m’offrir un jour de plus ».
[…] Francisco Cano « Canito » possède une des archives les plus importantes du monde taurin pleine de moments inoubliables. Et, pour moi, il mérite en continuant en première ligne à 99 ans, que nous lui consacrions cet article.






tem40 Le: 27/07/16
Tudela: fiestas de Santiago y Santa Ana Bayonne,c'est parti !!
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