
Dès aujourd'hui et pour toute la période de Noël, l'artiste peintre Jacques Lasserre s'invite sur les cimaises de l'Atelier du Cadre à Mont de Marsan.
Journaliste: Mr Lasserre, bonjour, parlez nous de vous, présentez vous s'il vous plait.
J.Lasserre: je suis né à Mimizan, il y a de ça quelques coups de pinceaux, et je me suis toujours intéressé au dessin et à la peinture. Au début artiste figuratif, je tirais mon inspiration de l'environnement qui m'entourait. Puis l'entrée à l'Ecole des Beaux Arts de la ville de Paris m'a permis de découvrir d'autres sujets , d'autres techniques pour peu à peu m'orienter vers la peinture abstraite, empreinte de couleurs et de mouvements.
Journaliste: Pourquoi avoir choisi Mont de Marsan pour exposer en cette fin d'année?
J.Lasserre: j'ai effectué mes études à Mont de Marsan, et c'est à cette période que j'y ai découvert le Flamenco. En terrasse d'un café, alors adolescent, j'ai tout de suite était attiré par cet Art qui allie la musique, le chant et la poésie. Je fus immédiatement subjugué et ce n'est que bien plus tard que je l'ai peint, librement, comme je le ressentais, tel que le Flamenco doit être: Libre !
Ainsi, c'est avec un réel plaisir que je viens présenter mes dernières oeuvres au public montois, sur les cimaises de l'Atelier du Cadre.
Journaliste: Cette adolescence montoise a t elle influé sur celui que vous êtes devenu aujourd'hui?
J.Lasserre: C'est indéniable ! Tout d'abord car l'adolescence est le berceau de la vie d'adulte et que les rencontres que j'ai pu y faire m'ont conduit à devenir artiste. La découverte de ce monde flamenco m'a poussé à voyager jusqu'en Andalousie qui fut une terre d'adoption, à un certain moment de ma vie.
Journaliste: C'est la période où vous avez réalisé les affiches de Arte Flamenco? Combien exactement?
J.Lasserre: en effet c'est à cette période, où j'ai été primé 16 fois par l'obtention de l'affiche du festival Arte Flamenco. Je naviguais entre l'Andalousie et notre Sud Ouest, retraçant sur la toile, les moments uniques que j'ai pu partager avec ces artistes.
Journaliste: Et la tauromachie? Elle tient une place prépondérante dans votre carrière, n'est ce pas ?
J.Lasserre: En effet, je l'ai aussi découverte à Mont de Marsan lors de mon adolescence, et j'ai peaufiné mes connaissances au fur et à mesure des rencontres, notamment à Dax au sein de ma belle famille. Une rencontre avec André Viard conclue par une forte amitié m'a permis de voyager avec lui; alors qu'il était toréro, je fus son moso de espada.
Journaliste: n'est il pas plus facile de s'exprimer en tant qu'artiste figuratif, plutôt qu'artiste abstrait dans ce monde là?
J.Lasserre: la facilité et la difficulté ne sont que des termes subjectifs. De la tauromachie, ma recherche créative m'a conduit à en extraire les couleurs, le mouvement, la musicalité. Grace à cela, je pense qu'aujourd'hui chaque aficionado peut retrouver, dans mes abstraits, une scène taurine, une passe, la présence du toro et se dire c'est un Lasserre... Il en va de même pour le Flamenco dont je me suis approprié les attitudes, les couleurs, les mouvements, la musicalité afin de les retranscrire selon mon ressenti sur mes toiles.
Journaliste: un dernier mot?
J.Lasserre: Je suis très heureux d'exposer pour la période de Noël à l'Atelier du Cadre, 15 Rue Léon des Landes, 40000 Mont-de-Marsan, où vous pourrez découvrir des acryliques sur toiles, des aquarelles et un certain nombre de lithographies de mes premières années.
tem40
Le: 06/12/16