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Le torero Thomas Dufau devait intervenir dans une école du Frêche (Landes). Sa venue est annulée, suite à une réclamation des associations anti-taurines. La directrice de l'école ne comprend pas

Le torero Thomas Dufau, natif du Frêche (Landes) avait été invité demain mardi dans l'école primaire de son village, où il avait été élève, pour parler corrida et tauromachie avec les enfants, âgés de 8 à 10 ans. Lorsque les associations anti-taurines ont eu vent de cette idée, jugée "immorale" et ne "correspondant pas au programme scolaire", elles sont intervenues sur les réseaux sociaux, en des termes loin d'être amicaux, et auprès de l'inspection académique des Landes pour demander "l'interdiction de ce cours honteux".

Une interdiction que la directrice de l'école du Frêche, Mme Dupouy, ne comprend pas. "Nous voulons donner aux enfants une vision plus nuancée de la corrida que celle apportée par le torero né dans ce village, témoigne-t-elle. En contact avec des associations comme l'Alliance anti-corrida et le CRAC, nous avons reçu des documents pour donner aussi les arguments des opposants. Nous avions également prévu l'intervention d'un membre d'une telle association, et la diffusion de la chanson "corrida", de Francis Cabrel."
Finalement, tout le monde a fait machine arrière puisque le matador ne viendra pas demain matin à l'école du Frêche, ce qui n'a pas découragé les anti-taurins. Ainsi qu'ils l'avaient annoncé dimanche, les membres de la fondation Brigitte-Bardot, du réseau Animavie, de l'amicale Anti corrida Landes et d’Alliance Ecologiste Indépendante, maintiennent la manifestation prévue demain matin devant l'école communale.
La directrice de l'établissement "déplore cette décision qui, au contraire de ce que symbolise la démocratie, autorise ainsi un groupe de personnes exerçant pressions et menaces d'empêcher les gens et les élèves de travailler."

De son côté, Claire Starozinski, présidente de l'Alliance anti-corrida, trouve "inadmissible que le débat n'ait pas lieu, puisqu'on allait s'assurer, comme l'avait précisé le ministère de l'éducation en 2008 dans un courrier au recteur d'académie de Bordeaux, "que les opérations menées dans les établissements scolaires autour de la corrida soient exemptes de tout prosélytisme et qu'elles puissent réunir les différentes associations oeuvrant dans ce champ." L'occasion de mener ce débat dans le champ scolaire est donc manquée. Ou seulement reporté à une date ultérieure?
http://www.sudouest.fr/2011/11/08/pas-de-toros-a-l-ecole-547564-595.php





tem40 Le: 08/11/11
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