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Murcia : le II Congrès de Tauromachie s'est achevé.



Ponce fut chargé de son ouverture. Il commença par demander Union et Action au monde du toro.
A propos de certains partis politiques : "Ils osent demander un référendum…La culture d'un peuple ne se décide pas avec des bulletins, les cultures naissent et grandissent et, si elles doivent disparaitre, elles le feront seules au cours du temps. Le toreo n'appartient à personne, c'est un bien culturel que nous avons reçu de nos aînés et nous avons l'obligation de le transmettre aux nouvelles générations qui le recueilleront comme quelque chose de naturel."
A propos des antitaurins : "Animalistes, nous le sommes tous, ceux qui élèvent et aiment les animaux. Ces gens forment des mouvements subventionnés et nous devons écouter ce qu'ils disent, pour les connaitre, c'est la meilleure façon d'en terminer avec leurs mensonges. Notre chemin est de gagner la bataille éthique et morale de la rue."
A propos de l'émotion comme clef de l'évolution de la Fiesta: Nous, les toreros, nous devons ouvrir de nouveaux chemins qui n'affectent pas l'orthodoxie de l'essence du toreo, mais qui ajoutent un meilleur contenu émotionnel" Il qualifia le toreo "d'art entre les arts".




Joaquin Moeckel, le célèbre avocat sévillan s'exprima à son tour :
"Au dessus de la loi, il y a l'Art... Nous devons exclure l'excès de norme taurine...Un excès de norme taurine se heurte à la norme européenne de liberté d'entreprise...On ne peut pas mettre les toros par décret mais on ne peut pas les supprimer par décret...Les antitaurins exercent leur liberté et moi la mienne d'aller à los toros… Les animaux n'ont pas de droits, car ils ne sont pas sujets à des obligations. Moi, j'ai des droits mais j'ai des obligations."





Juan Jose Padilla clôtura de Congrès, sous le titre de "El torero: héros populaire".
Après s'être adressé à ses enfants qui étaient "fondamentaux" pour lui, il parla de la dureté qui a marqué sa carrière: 39 cornadas marquent son corps dont 7 extrêmement graves. La cornada de Zaragoza marqua un avant et un après dans sa vie et sa carrière: "Je m'enfermai 2 mois dans une chambre sans plus rien savoir du monde du toro...puis, appuyé sur ma foi, je ne tardai pas à reconnaître que la véritable valeur ce n'est pas de se mettre devant le toro, mais c'est affronter la vie comme elle vient... le torero sauva l'homme.. Je ne devais pas sortir dans la plaza pour provoquer de la compassion ni être victime. Je me préparai donc à 200% pour prouver mon identité. Et il conclut "je n'ai aucun motif pour me plaindre, j'ai tout donné au toro, ma passion et ma vie."




tem40 Le: 23/10/18
Antoñete : faena para la historia ! El Adoureño
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