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Aujourd'hui: 11
 
José Tomas
José Tomas revient, après 16 mois d'absence des suites de sa gravissime blessure d'Aguascalientes,toréer dans les arènes de Valencia. Aujourd'hui.
Certains disent que s'il est souvent et tant blessé c'est qu'il est suicidaire. Il me semble que mettre un pas dans une arène, c'est déjà affronter le risque de la blessure et de la mort. Bien des toreros qui prennent leurs distances, qui évitent d'aborder au plus près le terrain des toros, sont blessés ou tués de manière inattendue. Ainsi est le mystère du torero, métaphore de notre vie même: nous ignorons l'instant de la blessure fatale.Prendre toutes sortes de précautions, si cela réduit le risque, ne permet pas d'éviter le hasard, l'absence de maîtrise absolue de toutes choses.Dirions-nous que les femmes sont suicidaires parce qu'alors qu'elles mettent au monde des bébés, elles prennent dans la vie le risque de la mort?
José Tomas et d'autres sont l'expression de l'amour de la vie même. Ils luttent, ils se battent pour triompher du monstre tapi en nous.( Ce monstre qu'on rencontre dans les belles légendes de la mythologie grecque, dans les contes de fées). Ainsi le monstre s'humanise.
Les toreros nous disent qu' il ne faut pas avoir peur. Ils acceptent d'être ces héros qui délivrent le village, la cité, du péril qui rôde.
Nous n'aimons pas trop les toros faiblards, sans race et sans vivacité, non par goût de la cruauté, mais parce que, l'héroïsme exige que l'adversaire soit effrayant: une hydre de Lherne, un serpent démoniaque, un minotaure ou un ogre dévastateur.
Après, si le succès est là, nous plongeons dans la liesse, les libations et parfois les bacchanales.
Que le vin, symbole du sang, coule à flots à Valencia aujourd'hui pendant que les conteurs écrivent la belle histoire !


Publié par nadege vidal à l'adresse 07:58



tem40 Le: 23/07/11
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