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Après 25 ans, Libération (désormais on ne l’appellera plus par son surnom, « Libé » : plus de familiarité possible entre cet organe et nous) décide de ne plus publier la page de Jacques Durand.
On imagine trop facilement les raisons. Les anti-taurins sans doute multipliaient les courriers de protestation. L’équipe des rédacteurs s’étant renouvelée, les nouveaux, peut-être, trouvaient le sujet taurin sans intérêt. La corrida étant moins à la mode ces dernières saisons, la page de Durand « rapportait », allez savoir, moins d’acheteurs ou d’annonceurs qu’auparavant.
Mais ce ne sont que des suppositions. Les vraies raisons, pour l’instant, ne sont pas connues.
Ce qu’on sait, c’est que chaque aficionado sachant lire le français se délecte de la prose de Jacques Durand. Que pour tous les gens qui prétendent écrire sur les toros, il est un modèle. Que l’on compte sur les doigts de la main les chroniqueurs taurins de France, d’Espagne et d’ailleurs qui ont autant d’humour, de culture et de style.
En écrivant ce billet sur le coup de l’émotion, on ne sait pas bien comment s’y prendre pour que « Libération » change d’avis. On imagine que les grandes plumes du journal, Pierre Marcelle, Gérard Lefort, Homéric et quelques autres sauront plaider pour que la tauromachie garde sa place.
Quant au monsieur de la « direction de la rédaction », on lui pose juste cette question : tauromachie ou pas tauromachie, combien compte-t-il dans son équipe de journalistes ayant le talent de Jacques Durand ?

http://signesdutoro.france3.fr/index.php?page=article&numsite=1148&id_rubrique=4772&id_article=33073





tem40 Le: 10/05/12
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