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A l’aube de cette temporada, les mystères ne manquent pas…

Et elle semble bien partie, avec tous ses mystères, pour nous réserver quelques surprises. Pour l’heure, ce sont surtout d’interrogations dont il s’agit et la première question qui me vient à l’esprit est bien celle de savoir comment peut fonctionner un système dont les deux principales vedettes brillent… par leur absence !!!

Le premier concerné est évidemment José Tomás, dont on ne sait plus très bien quoi penser à force de silences, de reports, de supputations, laissant passer Madrid et Séville, pour finalement aller toréer… on ne sait pas encore où ! Ni quand…

Le deuxième, El Juli, s’est laissé enfermer dans une stratégie dont les premiers effets… est de payer les pots cassés !!! Quelque chose comme le dindon d’une mauvaise farce qui n’en finit pas de faire parler. Et relation de cause à effet, lui aussi brille par son absence. Pas à Arles, pas à Valencia, pas à Castellón, et pas plus à Madrid qu’à Séville. C’est bien plus que la double peine… Une façon comme une autre de régler pour lui ses droits télé et ses prétentions financières…

Reste que ça la fout plutôt mal et qu’en l’absence de ces deux ténors du barreau, la temporada n’est pas tout à fait ce qu’elle devrait être. Un peu comme si Messi et Ronaldo ne pouvaient pas jouer dans les rangs du Barça et du Real… Qu’on le veuille ou non, la tauromachie a besoin de ses tête d’affiche, mais franchement, on les aimerait un peu plus disponibles. Ou disposées…

http://www.torofiesta.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1603:magical-mystery-tour&catid=68:chroniques&Itemid=67

tem40 Le: 17/03/12



Mariano Cifuentes,contraint d'envoyer ses bêtes à l'abattoit remercie, nous remercie, remercie la blogosphère et l’Afición impuissante qui furent son seul soutien ces derniers jours : « Messieurs les organisateurs du monde taurin en général, "Los coquillas de Cifuentes" ont, durant quatre jours, fait vaciller la blogosphère taurine mais aucun d’entre vous, même par courtoisie, n’a daigné appeler pour m’offrir une aide quelconque. Pas davantage ceux du G10 non plus, trop occupés avec leurs problèmes de droits de télé, mais qui auraient indubitablement pu s’associer aux désirs des aficionados. Seuls vous, aficionados, m’avez appuyé, de toutes vos forces et même parfois en me proposant des solutions économiques (pour ceux qui en ont les moyens) afin que "Los coquillas de Cifuentes" ne disparaissent pas. Mais je vous le dis du fond du cœur, je l’ai longuement médité et, bien que très ému ces jours-ci par tous vos messages, commentaires, courriers et appels, j’en reviens toujours au même point : si je les élève mais que je ne les vends pas, je coule. J’en arrive à la conclusion que si nous avons survécu ces huit dernières années nous le devons à Don Felipe Díaz Murillo qui nous a appuyés avec les moyens dont il disposait pour que nous puissions vendre nos camadas de mâles et qu’il nous évite l’irrémédiable. Mais je vous apporte une bonne nouvelle, pas celle que vous attendez évidemment : depuis hier lundi, je suis en contact avec le Centro Etnográfico y Bibliográfico Virtual del Toro de Lidia pour récupérer la semence des reproducteurs et des embryons de vaches, et, ainsi, "Los coquillas de Cifuentes" seront conservés et, qui sait !, dans quelques années peut-être le Santa Colama reviendra à la mode. »
http://camposyruedos2.blogspot.com/

tem40 Le: 16/03/12
Les Fallas:
La falla est un monument, un personnage géant pouvant atteindre 30 m de hauteur, en structure de bois, moulé maintenant dans des matériaux composites, composé d'une figure centrale et entouré de dizaines de figurines appelés "ninots".
Chaque quartier de Valencia fait appel à un fallero professionnel pour construire un ensemble de poupées. Ces personnages sont souvent satiri...ques, caricaturales et critiques de la politique et de la société en général. L'ensemble des poupées d'un quartier forme une falla. Un jury examine et décerne des prix aux plus belles fallas qui sont classées par catégorie selon leur coût. Le ninot le plus impressionnant sera récompensé et, contrairement à tous les autres ninots, ne sera pas jeté aux flammes, la cremá des Fallas de Valencia.

Les fallas remontent au temps où les artisans de Valencia travaillaient tard dans la nuit et n'avaient pas de lumière. Pour s'éclairer, ils plaçaient une lampe à huile en haut d'une structure. Lorsque le printemps et le soleil revenaient, vers mars, ils brûlaient ses structures. Au fil des années, ses structures sont devenues de plus en plus humaines pour devenir les personnages géants actuels.

Vuelta a los toros

tem40 Le: 16/03/12
De malin comme il est, je ne comprends pas comment le Juli a pu laisser se refermer sur lui le piège qu'il avait lui-même tendu, ni comment, après Arles, Valence et Séville, il n'a pas senti le vent du boulet qui était prêt à être tiré depuis Madrid. Mais le fait est inédit : pour la première fois de sa carrière, il est absent de toutes les premières grandes ferias.

Mais le plus désolant pour lui est que, bien que son entourage ait tenté de le victimiser un coup après l'autre, plus grand monde ne semble décidé à vouloir prendre sa défense depuis que le dessous des négociations madrilènes a été mis sur la table par l'empresa, peu désireuse de porter seule le chapeau.

Le feuilleton des négociations débuta par une annonce de Taurodelta, précisant que tous les toreros du G10 seraient là pour San Isidro, sauf Ponce qui n'en voulait pas. Deuxième épisode, on annonce même les deux corridas que combattra le Juli : Victoriano del Rio et Nuñez del Cuvillo (les deux ont pétardé l'an passé à Las Ventas). Et là, patatras. Lors de la troisième rencontre entre empresa et apoderado, celui-ci se lève, serre la main de José Antonio Chopera et quitte le bureau en déclarant que le Juli ne viendrait pas à Madrid.

Croisement de communiqués, déclarations sybilines, sous-entendus, c'est pas moi c'est toi... L'empresa accuse Juli de vouloir plus d'argent que l'an dernier, l'apoderado répond que c'est faux... jusqu'au moment où notre confrère El Mundo publie les chiffres du marchandage. Où est-il allé les chercher ? Certainement pas du côté du torero...

Et l'on apprend donc que depuis dix ans le Juli n'a pas augmenté ses honoraires madrilènes et que ceux-ci se situent à 240.000 euros par corridas, soit 40 millions des anciennes pesetas. L'an passé, car le cartel était relevé, il avait fait un effort pour la Beneficencia en n'encaissant "que" 35 des vieux millions, soit 210.000 euros seulement.

L'empresa lui proposait donc les mêmes honoraires : 450.000 euros pour deux corridas durant la San Isidro. Ce que l'apoderado du torero n'a pas accepté, exigeant, selon notre confrère El Mundo (et ses informateurs) 480.000 euros en tout.

Depuis la publication de ces chiffres, très loquace ces derniers jours sur Twitter, le Juli s'est tu, et son apoderado de même. Sans doute ont-ils été surpris par leur publication, et sans doute ont-ils compris que par les temps de crise que nous vivons, cette somme considérable est choquante pour la plupart des aficionados qui ont du mal à comprendre comment, à ce niveau, on peut se montrer aussi regardant pour 30.000 euros.

Le côté positif de cette nouvelle déconvenue est qu'à force le Juli va finir par comprendre que le rabais de 20% qui lui était demandé par les arènes françaises n'était peut-être pas une si mauvaise affaire que cela, et il se dit même qu'il serait prêt à l'accepter, voire un peu plus, pour pouvoir entrer dans les ferias qui ne sont pas encore bouclées.

Le côté négatif, pour lui, outre le manque à gagner, est qu'il va certainement perdre aussi une partie de son prestige et que les aficionados vont le regarder différemment, voire, pour les moins indulgents, lui en demander pour son argent.


André Viard

http://www.terrestaurines.com/forum/actus/edit.php



tem40 Le: 16/03/12
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