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Alors que Bayonne cherche à économiser 400 000 euros de son budget fêtes, sa jumelle du Sud, Pampelune, a trouvé la solution
Pampelune a trouvé le moyen de réduire les dépenses de ses fêtes sans pour autant sacrifier l'emblématique encierro (AFP)
Pour faire face aux drastiques coupes budgétaires, la capitale navarraise sponsorise ses San Fermin depuis deux ans. En revanche, pas touche au sacro-saint encierro : « On ne dénaturera pas l'essence de nos fêtes. »

Conseiller à l'éducation et à la culture à la mairie de Pampelune, Fermín Alonso, a vu le budget des fêtes de San Fermin se dégrader au fil de la crise. « Avant que l'économie mondiale ne chute, en juillet 2008 le budget accordé aux festivités en tout genre, comme les concerts ou les animations était encore d'1,5 millions d'euros (pour 3,1 millions de budget général). Nous savions que les années qui suivraient seraient beaucoup plus compliquées à gérer, qu'il faudrait se serrer la ceinture. Dans une municipalité, les priorités restent la santé, l'éducation et les services publics. Cette année, le budget des festivités ne dépassera pas les 950 000 euros, soit une diminution de près de 40% par rapport à 2008. »
Comment la ville parvient-elle à amortir ce choc ? « En faisant preuve d'imagination et surtout en captant de nouvelles sources de financement privées », explique Fermín Alonso. « Le but est de soulager quelque peu la mairie. Il ne faut pas oublier que les San Fermin sont aussi une vitrine mondiale que les marques s'arrachent. »

Alors, il y a deux ans, Pampelune lance une « expérience pilote ». « Nous étions persuadés que le sponsoring des fêtes pouvait fonctionner mais nous n'en étions pas certains. Le résultat a été un véritable succès. L'an dernier, cet apport de sponsors se montait à 150 000 euros et cette année nous espérons qu'il puisse atteindre 200 000 euros. »

Depuis, les San Fermin attirent des partenaires privés tel que Coca-Cola, la bière San Miguel, Redbull, des banques, des groupes de presse etc.

En revanche, pas touche au sacro-saint encierro : « On ne dénaturera pas l'essence de nos fêtes. Néanmoins, nous ne voyons aucun inconvénient à ce que les concerts ou le concours de feux d'artifice soient sponsorisés par des marques de sodas ou de spiritueux. »
http://www.sudouest.fr/2012/03/07/sponsoriser-les-fetes-de-bayonne-l-exemple-de-pampelune-652601-719.php


tem40 Le: 14/03/12
Prix Hemingway 2012 :

Plus de 200 nouvelles nous sont parvenues du monde entier, France, Espagne, Argentine, Guatemala, Vénézuela, Colombie Cuba, Mexique : le Prix Hemingway prend un essor international.
Les nouvelles finalistes seront départagées par le Jury présidé par LAURE ADLER, lors du déjeuner de délibération à l’Impérator le vendredi 25 mai qui donnera lieu, le soir même, à la remise du Prix sur le sable des arènes de Nîmes.
Scoop : CLAUDE SERILLON intègre le Jury du Prix Hemingway.

http://www.corridafrance.fr/Temporada_2012/mars_2012/info_12032012_2.html

tem40 Le: 13/03/12
Depuis trois mois, il tourne et retourne indéfiniment la même idée dans sa tête, sans vouloir se rendre à l'évidence, espérant sans doute un miracle, un de plus, encore un. Depuis trois mois, il attend que passe l'hiver, il attend que trépasse le froid, il attend que s'éloigne la malchance et surtout, il attend que tombe enfin la pluie. Il attend le printemps, vert comme l'espérance, et qu'on vienne, pourquoi pas, acheter ses toros.
Il attend depuis trois mois comme il attend depuis trente ans mais cette année, il n'y aura pas de printemps.



Les coquillas de Mariano Cifuentes vont partir à l'abattoir et il nous explique pourquoi.

"Dans un premier temps, j'ai pensé réduire mon élevage de moitié en attendant que la situation s'améliore mais la sécheresse qui perdure, l'augmentation subite du prix de la nourriture pour le bétail, celle du fourrage m'ont contraint à ouvrir les yeux sur la réalité économique. Il est actuellement impossible d'élever un veau jusqu'à ce qu'il atteigne l'âge de toro de combat quand on connait le prix qu'il coûte et celui auquel on le vend. À la fin, c'est comme si on l'offrait.
S'il faut en plus se prémunir contre le nouveau virus Schmallenberg qui n'aura pas de vaccin efficace avant deux ans...
La sécheresse tenace que supportent actuellement les éleveurs est un très grave problème qui s'ajoute aux autres difficultés. Les éleveurs subissent une perte de rentabilité supplémentaire puisque la forte augmentation des coûts de production n'est pas répercutée sur le prix de vente des produits.
Dans certaines exploitations, on commence même à abreuver le bétail grâce à des citernes d'eau. Or conditionner l'eau est ce qu'il y a de plus cher, il suffit pour s'en convaincre d'acheter une simple bouteille d'eau minérale.
Ma décision a été mûrement réfléchie, il s'agit en définitive de mettre un terme à trente années d'un labeur incessant.
Aujourd'hui, vendredi 9 mars 2012, j'ai décidé, pour les raisons précédemment énoncées, d'en finir avec mon élevage et, dès lundi 12, très tôt, un premier camion quittera Encina Hermosa pour conduire les mâles de l'élevage à l'abattoir.
Durant le reste de la semaine, d'autres camions emporteront toutes les vaches jusqu'à ce qu'il ne reste aucun des 560 animaux présents dans l'élevage.
Cette décision radicale est entièrement assumée, nous partons discrètement, les poches vides mais la tête haute, sans la moindre dette, car poursuivre dans de telles conditions serait périlleux et nous mènerait directement vers de nombreuses déconvenues.
Je sais que, dès que disparaîtra l'élevage, rien ne sera plus comme avant à Encina Hermosa, j'aurai la fâcheuse impression d'avoir perdu trente ans de ma vie, trente ans que je ne retrouverai plus ! Mais je sais aussi, que pendant ces mêmes années, j'ai défendu bec et ongles le mythique encaste COQUILLA que nous nous rappellerons tous !
Je manque en ce moment de force et d'énergie pour affronter toutes ces complications en même temps. C'est sans doute dû à la malchance dont je vous ai parlé dans un message précédent. En quelques mois nous n'avons connu que des revers tout en continuant d'élever nos toros sans jamais savoir si on nous les achèterait. Toutes ces difficultés accumulées ont fini par nous étrangler chaque jour davantage.

Imaginez lundi, lorsque j'assisterai au chargement du camion, avant de le regarder s'éloigner d'Encina Hermosa, emportant avec lui toutes les illusions que j'avais fondées sur la prochaine saison. David et Abel, n'ai-je pas raison !
Un ganadero élève ses toros en pensant à l'arène, pas à l'abattoir. C'est pourquoi, conscient de leur destin, je préfère prendre cette pénible décision une fois pour toutes. Je connais des éleveurs qui répètent la même opération depuis deux ou trois ans déjà."[...]

Une fois de plus, une fois encore l'histoire se répète et ça jette un froid. Une fois de plus, une fois encore, c'est rageant, touchant, désarmant, désespérant et ça jette un froid. L'élevage de Mariano Cifuentes va rejoindre la rubrique nécrologique des élevages brusquement disparus et ça jette un froid. Ça jette un froid et ça met en colère parce qu'une fois encore nous assistons, impuissants, au même scénario. Un élevage s'éteint, un encaste se fragilise, devient minoritaire, anecdotique, chaque fois plus anecdotique et chaque fois plus minoritaire, jusqu'à se marginaliser, jusqu'à s'évanouir, définitivement. Que reste-t-il des Coquillas ? Et qu'en restera-t-il dans quelques mois ?
Ce darwinisme ganadero est sans espoir. Il suit une logique économique qui s'appuie sur une évolution si stéréotypée qu'elle lamine tout sur son passage et impose un modèle unique de toro et de torero.
C'est lassant et insupportable parce que nous n'avons aucun argument nouveau à opposer. C'est lassant et insupportable parce qu'il n y a rien de plus à dire. Si ce n'est répéter inlassablement notre absolu rejet de cette vision monolithique d'une tauromachie qui nie la différence et impose la monotonie. C'est insupportable parce que c'est sinistrement redondant. Oui, redondant ! Aussi redondant, médiocre et éculé qu'un vieux cartel insipide indéfiniment reconduit. Aussi redondants, médiocres et éculés que ces programmes de ferias mille fois programmés, promesses de succès successivement resucés. Aussi redondantes, médiocres et éculées que ces pérégrinations de toreros Gdéifiés, mille fois passants et repassants devant les mêmes animaux sans grâce, mille fois graciés.
Une fois de plus, une fois encore, l'histoire se répète. Ce matin, lundi 12 mars 2012, à Encina Hermosa, en Estrémadure, Mariano Cifuentes a froid.

http://camposyruedos2.blogspot.com/

tem40 Le: 12/03/12



Le Midi Libre du 11 mars nous informe que les anti-taurins se mobilisent pour empêcher la feria du Rhony de Vergèze (1er avril). La mairie est harcelée de courriels menaçants et injurieux. Alors qu'il s'agit de Toros, les antis diffusent notamment des images de veaux charolais pour attendrir les foules! Nous savons depuis bien longtemps que le mensonge et la falsification sont les deux mamelles de ceux qui n'admettent pas que la tauromachie face partie de l'inventaire de notre patrimoine national ! Leur but : la provocation, en espérant une réaction physique de l'aficion comme l'an passé à Rodilhan.

Nous ne tomberons pas dans le panneau et il n'y aura pas de "martyrs"; ce qui ne nous empêche pas de marquer rapidement tout notre soutien aux Arenaros du Club taurin Fiesta Brava de Vergèze et à la mairie de cette cité !

http://lotaureroge.canalblog.com/

tem40 Le: 12/03/12
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