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Brindis d'El Pana, mon meilleur souvenir 2011



Résister ce sera le maître mot de cette année 2012. Une année qui s'annonce pleine de périls.

Le premier d'entre eux sera économique mais ses conséquences pourront mettre en péril la demeure. Le nombre de corridas sera à la baisse; il l'avait déjà été les années précédentes. Avec pour corolaire les toros qui resteront dans les cercados pour finir à l'abattoir et les toreros, qui malgré toutes leurs qualités, attendront un coup de fil magique. Il faudra donc résister à la sinistrose économique, dont on n'a pas vu le bout.

Autre péril, la montée en puissance des antitaurins qui vont profiter de la situation politique, c'est à dire des élections présidentielles, pour instrumentaliser les politiciens faisant de l'avenir du maintien de notre culture un des enjeux de la présidentielles. Heureusement -si l'on peut dire- les français ont d'autres chats à fouetter. Mais sur le terrain on sera encore confronté à leur intolérance et à leur violence. Ils vont sauter sur tout ce qui bouge dans une sorte d'indifférence passive des autorités et de la population qui sans leur donner raison ne leur donne pas tort. Il faudra donc résister aux antis.

Troisième danger : la division. On a vu en 2011 se développer les attaques personnelles, les luttes de pouvoir, les prise à partie vaines. On a vu l'attaque dure à l'encontre des figuras qui seraient à l'origine de la crise de la tauromachie. Les anathèmes lancés à l'égard de certaines arènes, certains organisateurs, certains toreros, certaines ganaderias. On a vu la méfiance persister à l'encontre de nos éleveurs et de nos toreros français. On vient de voir ces derniers jours le triste renoncement de deux des nôtres. La tauromachie française citée -un peu trop vite- en modèle, est traversée par des courants différends mais qui doivent rapprocher leurs points de vue et cohabiter enfin. Quand le bateau tangue, l'équipage se serre les coudes. Résistons à la division dans ces moments difficiles.

Meilleurs vœux de Résistance à tous.

Pierre Vidal
http://www.corridasi.com/news/news.php

tem40 Le: 01/01/12


Diego Puerta vient de disparaître après Antoñete, après Alfonso Guardiola, après Juan Pedro Domecq, après la terrible blessure de Juan José Padilla, après la dernière corrida dans les arènes de Barcelone. 2011 a été une année terrible pour la tauromachie. Les anti-taurins en rigolent…
Diego Puerta, dit Diego Valor, c’était les cartels des Ferias de la Pentecôte nîmoise dans les années 50-60. Avec Paco Camino, avec Antonio Ordonez, avec Julio Aparicio, avec Antonio Bienvenida, avec Chicuelo II, avec… Une époque où la plupart de ces toreros ne faisaient pas qu’un geste en cours de temporada mais affrontaient, sans sourciller des Miura, des Pablo Romero, des Albaserrada et autres ganaderias qui avaient su garder la sauvagerie des vastes espaces andalous ou madrilènes. Diego Puerta, voici quelques années avait été invité par « La Muleta » d’Arles et il avait su garder, à la soixantaine, son allure de novillero. Et tous les aficionados se demandaient comment un torero si petit par la taille pouvait s’engager dans la phase suprême pour tuer des toros qui le dépassaient d’une tête.
La fin d’une époque qui reste quand même glorieuse pour les vieux aficionados nîmois même si l’image est sans doute écornée par les années passées et embellie par les années d’adolescence. Mais 2012 approche, et dans les perspectives d’avenir, la grande nouvelle, celle que tous les aficionados commentent est l’entrée de Simon Casas dans la direction des arènes de Madrid. Un rêve pour le jeune Bernard Dombs qui, avec Alain Montcouquiol, avaient obtenu le prix de la vocation avant de partir en Espagne pour tenter de toréer comme le faisaient les maletillas.
Simon Casas rêvait de Madrid, de la consécration de ce monde tauromachique. Il en a aujourd’hui franchit la grille même si ses détracteurs disent qu’il ne s’occupera que des expositions culturelles de Las Ventas et que ses admirateurs voient déjà des affiches-événement à l’image de celles dont il a habitué le public nîmois.
Il est trop tôt pour prévoir l’avenir. Souhaitons simplement qu’il se souvienne de ces toreros aujourd’hui disparus qui portaient des valeurs réelles et qui n’étaient pas seulement la représentativité d’une culture espagnole tant décriée depuis qu’elle n’est devenue qu’un spectacle.

http://vingt-passes-pas-plus.over-blog.org/article-une-annee-terrible-91117231.html





tem40 Le: 31/12/11
Article 84 du règlement taurin
"Lorsqu'un animal aura mérité d'être gracié en raison de son excellente présentation et son excellent comportement dans toutes les phases du combat sans exception, notamment en prenant les piques avec style et bravoure, le président pourra dans les circonstances qui suivent, accorder cette grâce afin que l'animal puisse être utilisé comme "semental" après les soins necessités par son état physique et ses blessures, et ainsi participer à la préservation et à l'amélioration de la race et de la caste de l'espèce.
La grâce devra être majoritairement demandée par le public et par le matador concerné qui en manifestera expressément le désir.Il sera de plus indispensable que le ganadero ou le mayoral de l'élevage concerné fasse connaître son accord par l'intermédiaire d'un alguazil."

Loin des polémiques de saison, ce petit rappel des tables de la loi n'est pas inutile pour alimenter le réflexion sur la pratique de "l'indulto" devenue presque courante aujourd'hui.
Pour avoir assisté à celui de Pasion de Garcigrande à Arles par El Juli en avril dernier,ironique et dérisoire, seule l'esquisse d'un pauvre sourire se dessine sur mon visage.
Du souffle il en eu cet animal, et sans découragement et avec allant, il fit les nombreux allers et retours que lui imposa le torero.Son comportement au dernier tiers fut de ceux qui permettent le triomphe au maestro qui possède une muleta dominatrice.
Aucun prix d'excellence par contre ne put être distribué face à la cavalerie, rien de très marquant par rapport aux standards édulcorés du moment.
Pas sûr que Pasion par sa présentation, muscles rentrés et encornure sans grand aigu, fait tourner les têtes des vaches de Garcigrande.
Bref il manqua bien des critères si chers à notre article 84 pour qu'il y ait une justification à une grâce présidentielle.Elle fut d'ailleurs accordée sous un mélange de bravos et de quolibets signes bien douteux d'une majorité et manquement supplémentaire aux règles édictées.
Pasion symbolise les doutes qui assaillent nos esprits face à la lente dégénérescence qui mine de l'intérieur la corrida actuelle.
Vidée de sa substance par la production à la chaîne d'un spectacle de plus en plus suranné, le monde du toro ne sait plus trop comment réagir face aux attaques extérieures contre la tauromachie.
En justifier la violence sacralisée et la sauvage bestialitée par des indultos de pacotille est sacrilège.Tout aussi sacrilège que les spectacles de Quito et les états d'âme de circonstance et marquettés de Mr Castella qui verse sa larme de crocodile devant la mort des adversaires qu'il occit pourtant par dizaine pour remplir son compte en banque.
Alors avant de nouveau nous assoir sur un gradin d'arène repensons aux quelques lignes de l'article 84.Elles nous seront bien utiles pour ne pas confondre moments exaltés et moments d'exception et nous permettront par notre exigence d'en faire déjà beaucoup pour la sauvegarde de la tauromachie.

http://lamonteraquipleure.blogspot.com/

tem40 Le: 31/12/11
Lors d'un tentadero de la ganaderia Fuente Ymbro, Padilla a repris le capote et la muleta pour la première fois depuis son terrible accident du 7 octobre à Zaragoza. Ce fut une initiative privée par laquelle Padilla a voulu se tester avant de terminer l'année. Entouré de son médecin et de ses proches, il n'aurait éprouvé aucun problème physique ou de vision.

http://www.mundotoro.com/noticia/padilla-vuelve-a-torear/89912

tem40 Le: 31/12/11
BAYONNE: DU NOUVEAU!

28 Décembre: Alors que le Paris Saint Germain (PSG pour les « footeux ») se gave des milliards de ses propriétaires Qataris, se permettant une gabegie de fric, puant d’indécence, à l’heure où la majorité de ses supporters peine à joindre les deux bouts… voila que les pétrodollars déboulent dans les Toros.
En effet, suite à la présence, incognito, d’un prince Arabe, lors de la corrida de Joselito, cet été en plaza de Lachepaillet, on apprend de bonne source qu’un émirat connu va mettre de l’argent dans les Toros, à Bayonne, et cela… dès la prochaine temporada.
Bien entendu, personne ici n’est innocent, et l’on imagine bien que, si les blancs burnous débarquent dans les callejons, ce n’est pas pour y engranger les déficits…
Pour le moment on en est là ! Tout est à construire ! Un doute subsiste cependant : Il semble que « la nouvelle marque » de la corrida à Bayonne ne toucherait que les alguacils. En effet… la rumeur court, certes un peu outragée, que les nouveaux investisseurs aimeraient que le paseo se fasse… à dos de chameaux !
Mais, ce n’est là qu’une rumeur ! Inch Allah y … olé Bayonne !
http://www.toros2000.com/

tem40 Le: 30/12/11
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