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Si je devais donner une définition de ce qu’est la Corrida, je dirais sans hésiter, c’est la « Fiesta Brava » ! Pourquoi ? Fiesta pour la fête et l’engouement populaire que la Corrida apporte en Espagne et dans nos villes taurines françaises. Et Brava car on parle de la fête du « Toro Bravo » cette bête sauvage, quasi mythique pour le peuple du toro que nous sommes. Le toro bravo (le public non averti des grandes arènes a tendance à l’oublier) est le protagoniste le plus important de la corrida, celui qui est à l’origine des passions les plus intenses et des sentiments les plus forts. Quand un aficionado parle du Toro Bravo, c’est admiration et peur se côtoient dans ses yeux, face à cet animal puissant, cette montagne de muscles saillants armée d’une paire de cornes impressionnantes et toujours prêtes à frapper celui qui ose se présenter face à lui. Alors, quid aujourd’hui de la fiesta brava ?

Depuis quelques années maintenant, la nouvelle génération de figuras, a progressivement imposé son modèle de toro idéal. Une bête peu armée, sans fond de caste, en fait une sélection permettant de mettre en valeur, le seul tercio de muleta (on ne peut plus à mon sens, appeler cela un tercio de mort puisque le troisième tercio ne consiste quasiment plus aujourd’hui, [sauf dans quelques arènes irréductibles] à préparer la mort du toro mais à permettre le plus grand nombre de muletazos et l’expression artistique du matador).

Quid aussi de la profession de Matador de Toros ? Tueur de Toros ? On voit bien ces derniers temps qu’avec la présence de nombre de figuras à Quito, cela prouve la tendance d’aseptisation de la Corrida : sans émotion, juste une expression artistique où le toro n’est que le faire valoir d’un homme. L’artistique oui, mais avec une course de toros digne de ce nom, TORO BRAVO, c’est mieux.

Arles, en présentant les élevages de la prochaine la Féria de Pacques, est à saluer, car le Toro est remis au centre de l’arène, et n’est pas (plus ?) réduit à sa simple expression d’accessoire du triomphe du matador. Conde de Mayalde, Miura, Fuente Ymbro, à cela nous pouvons rajouter la ganaderia Laget Jalabert vainqueur du concours toros de France. Espérons qu’à Nîmes, là aussi le Toro, sera de retour, mais pour cela, le dialogue avec les clubs taurins et des aficionados nîmois, doit également faire son retour !

Corentin Carpentier

tem40 Le: 08/12/11

Les toreros, visiblement pas trop fiers de participer à cette feria où l’on ne donne pas la mort aux toros sur le sable, se dédouanent comme ils peuvent en multipliant les déclarations indignées. Le public proteste en brandissant des pancartes.

"LOS TOROS DEBEN MORIR EN LA PLAZA.....NO EN EL CHIQUERO..."

Mais les autorités locales semblent décidées à ne pas revenir en arrière.

tem40 Le: 06/12/11
Drôles d’oiseaux !
Lundi, 05 Décembre 2011
N’étant pas chasseur, j’avoue que je m’y perds un peu en marques de pt’tits zozios…

A la limite, je les reconnais mieux dans mon assiette que sur une branche ! Je sais, ça ne fait pas très écolo, mais vous me direz, par les temps qui courent, les écolos…

Il est vrai qu’à faire chier le monde pour tout et pour rien, on nous a pondu des lois dans tous les domaines, des interdictions en veux-tu en voilà, à tel point qu’on finit par ne plus très bien savoir ce qui est permis ou pas. Mais bon, vous disais-je, n’empêche que dans l’assiette, on ne se pose pas toujours ce genre de questions…

Bon, tout ça pour vous dire que l’histoire qui suit est pas mal croquignolette, d’autant plus qu’elle nous vient tout droit de Catalogne. Eh oui, la fameuse région abolitionniste…

Non seulement j’ai du mal à les reconnaître, mais alors leurs nom, vu l’importance d’espèces différentes, j’y perds franchement mon latin ! Les « fringillidés », vous connaissez ?

Autant vous dire que moi non plus, mais ne voulant pas passer pour couillon, faute de passer pour savant, j’ai consulté et je vous livre ci-dessous le fruit des mes recherches...

« Les Fringillidae (ou fringillidés en français) sont une famille de passereaux constituée de 40 genres et de 207 espèces.
Elle comprend la sous-famille des fringillinés (3 espèces de pinsons), la sous-famille des carduélinés (serins, chardonnerets, linottes, verdiers, etc.)…»

Voilà, vous en savez autant que moi, sauf que ce que vous ignoriez peut-être - et moi aussi -, c’est que parmi cette famille, certaines espèces sont protégées et il est interdit de les chasser. Ce qui n’est pourtant pas le cas en Catalogne où le Parlement, se voulant au-dessus des lois, a approuvé un décret pour permettre la chasse de quelques-unes de cas familles d’oiseaux faisant pourtant partie de cette fameuse protection !

Comme quoi en Catalogne aussi, il y a deux poids, deux mesures, et que l’on n’hésite pas à ignorer les lois quand cela arrange. Il y a peu, on a connu pas mal de députés avec moins d’états d’âme… Finalement, la Generalitat est aussi peuplée de drôles d’oiseaux, non ?


http://www.torofiesta.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1384:droles-doiseaux-&catid=68:chroniques&Itemid=67

tem40 Le: 05/12/11
Le Gers est doux en ces journées d'automne, tièdes encore, baignées d'une lumière discrète qui éclaire les vertes prairies et les rousses fougères. Les palombes par centaines tournent au dessus des têtes, hésitantes à franchir la barre des Pyrénées, faisant rager les chasseurs qui ont abandonné leurs postes. "Le Cantaou", à Bars petit village perdu dans ce bout du monde -pointe ouest du Gers-qui est aussi un des coins les plus taurins de France avec Vic, Maubourguet, Riscle, Plaisance, Aire, Aignan dans les parages, est une sorte de paradis pour aficionados.





Là règne en maître Jean Louis Darré qui s'affairait ce dimanche avec ses amis. Le matin nous étions à Saint-Christau pour la ferrade à l'ancienne - sans cette affreuse cage où l'on enferme la bête -, en renversant l'animal à la forces des bras pour lui appliquer les fers rougis au feu. Qui dit ferrade dit tumade ce qui n'a pas manqué...




Le soir, après les agapes, place à la tienta où le ganadero, sans doute, n'a pas eu la réussite souhaitée. Il y a des jours avec et des jours sans... celle de la semaine précédente fut excellente. On a pu voir devant ce bétail compliqué Julien Lescarret, un habitué de la maison qui, pour cette dernière saison, se prépare avec sérieux, Mathieu Guillon qui doit prendre l'alternative dans la temporada, Yannis et Dorian deux élèves de Richard Milian qui ont fait une apparition trop courte - la relève est là ...

Bref une amicale conclusion à la saison taurine Gasconne que cette ferrade chez Jean Louis.
Enoharabuena ganadero!

Pierre Vidal

Photos: Virginie Galéria
http://www.corridasi.com/news/news.php

tem40 Le: 05/12/11



PEKIN S'INTERESSE AUX TOROS

L'ambassade d'Espagne en Chine et L'Institut Cervantes de Pekin organisent jusqu'au 3 mars, des journées taurines ,"Toros desde la Barrera", proposant des expositions de photos, projections cinématographiques, bibliographies et tables rondes.
"Toros desde la barrera" invite à la réflexion par le biais de la tauromachie sur les diverses positions éthiques et esthétiques de la société actuelle et prétend rapprocher la culture du toro aux accents espagnols du public chinois qui n'en semble pas si éloigné. En effet, les ethnies Miao et Dong célèbrent encore les combats de taureaux lors de leur fête locale.
Parmi les films proposés pat l'Institut Cervantes notons le documentaire "Fiesta" de Luis Cerezo, "Matador" et "Hable con ella" de Pedro Almodovar, "Belmonte" de Juan Sebastian Bollain ou "Jamon, jamon" de Bigas Luna et des classiques du genre de "Tarde de toros" de Ladislao Vadja ou des documentaires comme "Ella es el matador" de Gemma Cubero et Celeste Carrasco.
La bibliothèque Antonio Machado proposera une sélection de bibliographies sur le monde de la tauromachie et des oeuvres de Picasso, Goya et Garcia Lorca entre autres.

tem40 Le: 04/12/11
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