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le blog http://lesjeunesaficionadosnimois.blogspot.com/2011/11/aficion-militante.html

L’Aficion militante par Corentin Carpentier

"Je suis aujourd’hui assez embêté, et je me retrouve en quelque sorte, le cul entre deux chaises si je puis dire.
Suite aux évènements de Vergèze, colère, inquiétude, dépit, et questionnement sur l’avenir de la fiesta brava ont été autant de phases dans lesquelles je me suis retrouvé.
Je suis jeune, mais je ne me berce pas d’illusions inutiles, j’ai mon franc parlé, et ce que je pense je le dis.
L’annulation de la fiesta campera de Vergèze ce dimanche suite à la cyber attaque des Zantis est extrêmement embêtante et il y a plusieurs constats à faire.

Le premier, c’est que les Zantis sont de plus en plus présents sur les réseaux sociaux, et sur internet, ce qui leur permet de lancer ultra facilement, et plus ou moins discrètement des cybers actions. Ils ont lancé en secret l’opération commando de Rodilhan, le happening de la statue de Nimeno, et enfin désormais Vergèze où ils sont arrivés à leurs fins puisque la fiesta campera a été purement et simplement annulé.

Le deuxième, c’est la réaction de la Mairie de Vergèze. Elle a en effet cédé face à la pression et au harcèlement d’un groupuscule animaliste qui diffusait à tout rompre, numéros et mails de la Mairie, afin de les faire craquer psychologiquement. L’opération a réussi, et malgré les fausses excuses de défense de la Féria du Rhony, ne nous berçons pas d’illusions, la porte est désormais ouverte, ils ont fait annuler une fiesta campera, la prochaine étape, c’est la Féria et au passage la mise en difficulté de tous les autres villages organisant ce genre de spectacle...

Le troisième constat, c’est pour moi l’incroyable leçon non retenue du rassemblement de la statue de Nimeno. Le mot d’ordre était « résistons », et au lieu de ça, le mot d’ordre reste « laissons-faire ». Aucune réelle réaction de l’ensemble des aficionados, mais encore et encore des divisions…

Allons nous ignorer ces manœuvres scandaleuses jusqu’à ne plus pouvoir organiser de manifestations taurines ailleurs que dans des domaines privés, ganadérias, ou autre ?!!
Alors oui je peux comprendre la crainte du maire de Vergèze d’assister à de nouveaux débordements après Rodilhan. Mais aujourd’hui dans une société ultra uniformisée comme la nôtre, si nous évitions tout ce qui comporte des risques, et qui se démarque de la pensée unique et bien ce n’est pas bien compliqué, toute diversité sera bientôt définitivement éliminée…

Alors les mairies doivent prendre leurs responsabilités afin d'assurer la continuité de nos spectacles taurins tout cela dans la sérénité.
Comment se fait-il que Nîmes Métropole n'ait toujours pas déposé plainte suite à Rodilhan? On laisse faire, et on s'enfonce par notre faute! Défiler et montrer son écharpe c'est bien, mais agir ensuite c'est mieux!
Il faut que la préfecture elle aussi prenne ses responsabilités, qu'elle ne se contente pas d'une petite déclaration à l'occasion, et qu'elle fasse respecter les lois qui sont les nôtres et qui autorisent dans le Sud de la France la Corrida.

Résistons si nous voulons survivre face à ce terrorisme intellectuel".

Corentin Carpentier



tem40 Le: 21/11/11
Le Partido Popular, qui avait inclu dans son programme la défense de la Fiesta, a remporté la majorité absolue des siège au Parlement. Il ne devra donc pas, comme le précédent gouvernement de Zapatero qui vient de subir une déroute historique, obtenir l'aval d'alliés encombrants pour mener à bien sa politique, ce qui permet de penser que d'ici peu la Fiesta sera définitivement préservée en Espagne comme le phénomène culturel qu'elle est. En ce qui concerne l'abolition catalane, Mariano Rajoy, futur président du gouvernement, a précisé qu'en cas de rejet par le Tribunal Constitutionnel suite au recours introduit par son parti, la Fiesta y serait également préservée, au même titre que dans toutes les régions d'Espagne.

http://www.terrestaurines.com/forum/actus/actu.php

tem40 Le: 21/11/11



La Camargue est sous l’eau. Tout le pays est submergé. Les roubines débordent, les près sont noyés et, sur les chemins, on s’enfonce dans la boue ; sans tracteur on ne passe pas. Le pire est en pays de Crau où l’eau ne semble jamais pouvoir s’échapper, stagnante pour toujours. Les toros se réfugient sur quelques buttes ou pataugent dans l’eau, jusqu’au poitrail parfois. Les éleveurs les plaignent. Ils souffrent eux aussi...

C’est une région austère, la Camargue, secrète, loin, dans ces durs moments, des images de cartes postales qui sont vendues au touriste l’été et qui ont fait sa réputation. Le travail des éleveurs y est rude et se fait par passion. Les journées sont longues, l'humidité glaciale, les exigences des administrations pressantes, les soins permanents ; la concurrence rude car le marché cette année ne sera guère porteur et les voisins espagnols, terrorisés par la crise, pratiquent un « dumping » désespéré.

Chacun s’efforce de présenter le meilleur de lui-même. Il y a des corridas splendides dans le Delta. Dans tous les styles et chacun y trouvera son compte. A quoi bon chercher ailleurs ce que nous avons chez nous ? Le travail de bénédictin mené par ces hommes, rugueux et généreux, ne vaut-il pas mieux qu’un haussement d’épaules ?

L’opération « Toro de France » a permis, durant cette temporada, de mettre en avant ce travail. Elle avait donné un bon coup de mains aux organisateurs qui ont joué la carte des ganaderias françaises. Souhaitons qu’elle soit reconduite en 2012. Sinon cela n’aura été qu’un coup d’épée dans l’eau. Et de l’eau il y en a déjà trop en Camargue...

Pierre Vidal
http://www.corridasi.com/news/news.php


tem40 Le: 21/11/11
Rencontre au sommet, hier, entre représentants des toreros et organisateurs des sept premières places françaises. Les villes ont de plus en plus de mal à supporter la désaffection des arènes, a rappelé le maire de Bayonne, Jean Grenet
Hier, l'Union des toreros, l'organisme qui fédère la « profession », recevait en son siège madrilène les représentants des sept places taurines françaises de première catégorie. Celles-ci entendaient attirer l'attention des matadors sur les grandes difficultés économiques qui menacent les spectacles taurins en France. Et leur demander des efforts financiers.

Le maire de Bayonne, initiateur de la démarche, était évidemment du voyage. Olivier Baratchart, directeur des arènes locales, accompagnait Jean Grenet, ainsi que le mandataire Alain Lartigue. Ils ont d'abord dû évacuer un malentendu. Car un communiqué diffusé le mois dernier par le « G7 » français a causé un certain émoi en Espagne. « Les matadors ont cru que nous les désignions comme seuls responsables de tous les maux », raconte Jean Grenet.

Les maestros n'ont pas le monopole des maux, les mesures envisagées par les organisateurs ne les visent d'ailleurs pas exclusivement. Mais les cachets des toreros les plus exigeants grèvent sérieusement les comptes. Voilà pourquoi le club des sept propose une baisse de 20 % de tous les contrats supérieurs à 60 000 euros (1).

« Plus possible »

« Nous avons expliqué notre position », indique Jean Grenet. « Nous l'avons replacée dans un contexte économique. Quel que soit le mode d'administration des places, régie, délégation ou gestion associative, il y a une désaffection du public. Se crée un déséquilibre économique qu'on ne peut plus supporter. » Notamment dans un mode de régie directe, comme à Bayonne, Dax où Mont-de-Marsan. Le déficit de la première de ces villes dépasse allègrement les 200 000 euros cette année (90 000 l'an dernier). « Ce n'est plus possible, nous le leur avons dit. » Et plus soutenable dans un contexte de crise économique, combinée à une opposition de plus en plus audible des antitaurins qui ne manquent pas, c'est de bonne guerre, d'interpeller le contribuable.

Les matadors ne sont donc pas les seuls en cause, mais les chiffres sont formels pour le premier magistrat : « Si nous avions appliqué cette année la réduction des 20 % comme nous la préconisons, nous aurions été proches de l'équilibre ». Alors Jean Grenet l'annonce : « Je ne reviendrai pas en arrière ».

À prendre ou à laisser

À l'issue de la rencontre au sommet, hier, l'Union des toreros a diffusé un communiqué en des termes plus que diplomatiques. Pour ne pas dire évasifs. Les signataires relèvent « la nécessité de travailler conjointement en faveur de l'avenir de la tauromachie en France ». Le texte réaffirme « le principe de liberté des négociations individuelles » entre places et toreros. Il préconise « des actions communes et responsables qui contribueront à résoudre l'actuelle situation grâce à des plans opportuns d'ajustement, de promotion et de communication ».

Disons que ces quelques lignes ont le mérite d'exister en ce qu'elles témoignent d'une présentation officielle de la situation. Personne n'est plus censé l'ignorer. Mais seules les négociations à venir entre les parties diront si les vedettes de l'art taurin ont décidé de faire leur la crise des places françaises.

Si tel n'était pas le cas ? « Je l'ai dit, les matadors qui n'accepteront pas de faire l'effort ne viendront pas », pose Jean Grenet. Bayonne semble prête à assumer une temporada sans les plus grosses têtes d'affiche.

(1) Les places françaises proposent la baisse de 20 % de tous contrats supérieurs à 60 000 euros, pour les hommes comme pour le bétail. À l'inverse, une revalorisation de 20 % des toreros les plus modestes est prévue. Autre objectif : obtenir une TVA à 5,5 % sur les spectacles taurins.

http://www.sudouest.fr/2011/11/17/je-ne-reviendrai-pas-en-arriere-555480-642.php

tem40 Le: 20/11/11
Mésaventure d’un enfant en terre liberticide…

Il était parti avec ses parents, heureux de pouvoir enfin réaliser son rêve : voir José Tomás. Durant le trajet, il ne pensait qu’à ça, impatient du moment où enfin son idole déboulerait du patio de caballos de la Monumental…

Il savait que c’était la fin, la der, et que cette arène était condamnée, hasard d’une découverte qui coïncidait avec son arrêt de mort… Mais pour l’heure, ce qui comptait pour lui, c’était bien de pénétrer dans cet antre si chargé d’histoire, une histoire glorieuse à laquelle les politicards locaux avaient décidé de mettre un terme. Mais il avait oublié un petit détail…

Lorsqu’ils se sont présentés à la porte d’entrée, ses parents ont été accostés par deux agents qui leur ont interdit l’accès au prétexte de l’âge de leur fiston, dix ans. La loi, c’est la loi, et pas question d’y déroger… Rien n’y fit, et le pauvre gosse ne put retenir ses larmes. Un chagrin partagé par l’incompréhension, lui qui se régalait de voir des toros ailleurs… Mais ailleurs, ce n’est pas la Catalogne, heureusement, et je ne lui souhaite qu’une chose, c’est que quand il aura mon âge, il puisse en voir encore…

Mais franchement, au train où vont les choses, ce n’est pas gagné. Il lui reste entre autres choses à apprendre que la liberté est un combat. Dans la vie… comme dans les toros.
http://www.torofiesta.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1351:combat&catid=68:chroniques&Itemid=67

tem40 Le: 20/11/11
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