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Bayonne, dimanche, Lleno de no hay billetes. 6 toros de Vegaheromoso.
Juan Mora en vert et or: silence et salut
José Tomas en sable et or: oreille (avec pétition de la seconde) et salut
Juan Bautista en rouge et blanc: une oreille et une oreille.
Salut de Morenito
Lachepaillet était plein comme une bombonnière, ministres et anciens ministres étaient là ainsi que grands couturiers, acteurs et écrivains... Le feu qui brûle nos âmes n'est donc pas mort il ne demande qu'à renaître et José Tomas est le tison qui allume cette passion et qui fait dire: nous sommes là et bien là et qui peut dire le contraire...
Le lot de toros de Vegaheromos n'étaient pas de la plaisanterie: tous très bien présentés et sèrieusement défendus. Il prirent chacun deux piques avec parfois de la violence. Ils s'avèrèrent par la suite compliqués, partant aux planches, s'arrêtant, se défendant, bref on n'était pas là pour rire...
Dans ce contexte, ce fut une corrida passionnante et ceux qui en furent déçus en attendait sans doute trop ce qui en somme est profondément humain. Ce fut en fait une leçon d'histoire avec trois styles différends, trois époques du toreo réunies en une après-midi. Un grand moment.
Juan Mora c'est l'essence du toreo classique, à l'ancienne, peu de ligazon certes mais des détails qui s'impriment dans la rétine et qui restent dans les mémoires. Dans ce sens le final face à son second aura ravi l'aficionado et notamment des "trincherazos de cartel"... L'arôme du toreo éternel, se dégage de ce miraculé lui aussi, oublié de tous et qui est revenu au plus haut niveau.
José Tomas? On en avait que pour lui, le ressucité d'entre les morts. Il fut, lors de son premier passage, égal à lui-même avec un quite par gaoneras d'anthologie, les jambes écartées, les pieds cloués au sol, immobile et stoïque. Sa faena fut du même tonneau, supportant de loin la charge du toro venu sans jamais céder un pouçe de terrain avec la douçeur et l'autorité nécessaire. Il termina par une grande estocade et coupa une grosse oreille. Un ton en dessous à son second la puerta grande lui résiste toujours. JT c'est JT une borne essentielle dans l'histoire de la tauromachie,
Juan Bautista est vériatablement dans un moment exceptionnel et, c'est dans son caractère, il est là quand il le faut. A son premier, fuyard, il servit une faena dans la querencia conclue par une entière (quel tueur!) bien dans le style du toreo moderne, marquée par l'excellence de la technique et une capacité à toute épreuve. Mais c'est au second, brindé à José Tomas, qu'il impressionna le plus. Comme le Maître l'aurait fait, il raccourcit les terrains se mit entre les cornes et arracha les passes les unes entre les autres se la jouant vraiment. Ce fut un moment de grande intensité qui montra la valeur de l'Arlésien s'élevant ainsi à la hauteur de deux figurons del toreo. Aqui soy yo.
Pierre Vidal


tem40 Le: 08/08/11
Bayonne: callejon 4 8 heures 20. Je remonte du petit-déjeuner. Augustin toujours endormi. On ne sait plus par où (ne pas) prendre la crise. La crise dans les arènes, le bordel hors des arènes. Comme si Dieu avait retiré au monde son « triple A ». Univers dégradé. Les fenêtres de l’hotel Mercure offrent, en bord de Nive, une vue imprenable sur la Toussaint de cet été pourri. Sur ma table de travail le sirop Clarix (toux grasse) & les pastilles Oropolis pour gorge irritée. Bautista est dans l’hôtel. Au cartel, ce soir, avec José Tomas. Les arènes seront enfin pleines. Personne, hier, pour voir Julien et les Flor de Jaja. La plus mauvaise entrée de ce cycle qui ne fait que des mauvaises entrées. Vantés sur le programme comme des incarnations de la sauvagerie primitive, les toros d’hier étaient donc des toros de mierda. Selon la formule du photographe Maurice B., venu trouver refuge contre la flotte, dans mon callejon couvert. Sur les gradins clairsemés des capuches, des parapluies, des ponchos regardaient ce naufrage. Epaves du mirage taurin. Julien n’eut, comme dit pudiquement la presse, aucune option. Pas un toro pour ses deux courses dans sa ville. Il fut digne et déterminé. Le bruit mat d’un coup d’épée rageur contre sa cape mouillée. – « Qu’est-ce que tu veux y faire, Yves ». Mots de sa mère, le soir, sous les arcades des quais de Nive. Elle rentrait dans un restaurant ; Augustin et moi marchions vers un autre. Brèves bises des mauvais jours sous la flotte qui tombait sans cesse sur Bayonne. Comme la pluie sur Brest dans les poèmes de Prévert. Nous avons fait semblant d’oublier tout ça, mon fils & moi, au « Cœur des hommes ». Omelette aux girolles, tartare à votre façon, poêlée de chipirons, poire au vin, café gourmand, pessac-léognan. J’ai dit à Gus que ça s’appelait le Guignon, chez Baudelaire. Le fait d’avoir toujours les plus mauvais toros d’un mauvais lot de toros. Des chroniqueurs superstitieux feront un jour l’histoire du sorteo dans la carrière de Julien Lescarret. L’histoire d’une malchance fidèle. La seule bête potable de cet après-midi tomba dans la cape inspirée de David Mora. Beautés de passage. J’ai tout oublié. Sauf le tristesse. Nous n’avons pas téléphoné à Julien. Pas de sms. Il y a des soirs où la solitude est faite pour que les toreros soient tout seuls dedans. Comme les autres hommes dans un chagrin d’amour. Après ses trois oreilles triomphales de l’an dernier, Julien pouvait, programmé deux fois cette saison dans les arènes de Bayonne, changer de destin. Renaissance avortée. Pas de toros, pas de toreros. Le matador aquitain avait pourtant coupé, la veille, une importante oreille à la corrida-concours de Vic. Dax et Arles, dernières dates de la dernière chance. « Face à la dette la zone euro tente de s’organiser ». Fi de ce monde. Ce soir José Tomas va gagner, et rien qu’en faisant le paseo, plus que Julien pendant toute sa saison en enfer. Les toros, la couleur de l’argent. J’ai presque terminé mon autoportrait en torero modeste. Ma gueule de poète mineur dans le miroir, chambre 420, de cette salle de bain aux normes. Il n’y a qu’un parti à prendre dans la vie. Le parti des perdants. La réussite, on vous la laisse. Condoléances.

Yves Charnet


pierre Le: 07/08/11

tem40 Le: 07/08/11
Vic : Honneur aux ganaderos français

Vic-Fézensac, vendredi, corrida concours. ½ arène.
Toros de Olivier Fernay (sifflets) ; Jalabert (ovation) ; Granier (ovation) ; Chistophe Yonnet (ovation) ; L’Astarac (sifflets) ; Pagès Mailhan (vuelta).
Marc Serrano, blanc et or : silence et salut.
Julien Lescarret, vert et or : oreille et silence.
Julien Miletto, bleu et argent : salut et silence.
Salut des banderilleros : Morenito d’Arles (2ème) et David Romero (3ème). Salut du picador Gabin Réhabi (6ème).
Le prix du meilleur toro est allé à «Señorito » de Pagès Mailhan. Celui du meilleur tiers de pique au picador Gabin Réhabi pour le sixième.

C’est une course qui fait honneur à la ganaderia Française. Sur les six toros, tous très bien présentés avec mention pour l’Astarac qui pesait près de 650 kilos et âgé de 5 ans, quatre (2ème, 3ème, 4ème et 6ème) ont été des toros complets prenant chacun trois piques ou plus et donnant, à des degrés divers, du jeu par la suite. Les deux autres, 1er et 5ème, se sont avérés mansos et décastés.
Le toro de Pagés Mailhan gagne le prix c’est un toro qui a brillé au tiers de piques grâce à la classe de Gabin Réhabi qui a su le mettre en lumière. Bonne faena de Miletto qui après une tentative de recibir, tue d’une grande lame. Le toro tarde à tomber et Julien se voir privé de récompense. Il avait montré ses capacités face au toro de Granier, toro âpre mais très spectaculaire, auquel il arracha quelques bonnes séries de la gauche.
Le héros du jour c’est Julien Lescarret qui a montré toute sa classe devant le Jalabert, un toro aux armures impressionnantes. Julien le combattra avec l’autorité nécessaire mais aussi avec élégance et la couche d’une entière. Oreille justement fêtée et grosse ovation de despedida. Il se défit rapidement de l’Astarac qui n’avait pas une passe.
Du courage et de la volonté chez Marc Serrano qui se défit rapidement du tambour-major, sans option (brindé à André Viard) et arracha quelques courtes séries au Ch. Yonnet qu’il avait accueilli par d’émouvantes largas de rodillas.
A féliciter les cuadrillas pour leur investissement. La cavalerie Bonijol, impressionnante une fois encore.
Au total une soirée qui montre à tous ceux qui en doutent que l’on a aussi bien, voir mieux chez nous que chez nos voisins.

Pierre Vidal






tem40 Le: 06/08/11


Bonnes fêtes à tous et RV dans vos arènes ce WE

tem40 Le: 05/08/11


JT A BAYONNE

Jeudi première des quatre corridas de la feria d'août, qui verra des toros d'El Pilar pour Castella, Manzanares et Esaú Fernandez. Le lendemain, toros de Joselito pour Curro Diaz, El Juli et Daniel Luque. Samedi toros de Flor de Jara pour Lescarret, Luis Bolivar et David Mora, et dimanche, toros de Vegahermosa pour Juan Mora, José Tomás et Juan Bautista.

CORRIDA FRANCAISE A VIC-FEZENSAC
Le Club Taurin Vicois propose une nouvelle corrida concours d'élevages français qui aura lieu le vendredi 5 août à 19 heures : toros de Fernay, Jalabert, Granier, Christophe Yonnet, Jean-Louis Darré, Pagés-Mailhan pour Marc Serrano, Julien Lescarret et Julien Miletto.

NOVILLADA DE RISCLE

Samedi 6 août, novillos de Sepúlveda pour Thomas Cerqueira, Damian Castaño et Mario Alcalde. Le matin, trois erales du Lartet pour Clementito, Brandon Campos et David Gonzalez.

FERIA DU NOVILLO DE PARENTIS

Samedi 6 août à 18 heures, novillos de MURTEIRA GRAVE pour Victor BARRIO, Miguel CUARTERO et Emilio HUERTAS. Dimanche 7 Août à 11heures, 4 novillos de PACO MADRAZO pour Juan Manuel VAZQUEZ ROMERO et CaRLOS DURAN. Dimanche 7 à 18 heures, novillos de VALDELLAN pour Juan Manuel JIMENEZ , Sergio BLANCO et Sergio FLORES. Tel 05.58.78.55.94. Adresse bureau de location : Ecole des Arènes Rue Jules Ferry 40160 PARENTIS EN BORN.

NOVILLADA DE MILLAS

Dimanche 7 août, Millas propose une novillada de Moreno Silva pour Pedro Carrero, José Arévalo et Javier Jimenez.


NOVILLADA DE SOUSTONS

Le cartel de la novillada de soustons du 7 aout est le suivant : novillos de antonio Bañuelos pour jimenez Fortes, Mathieu Guillon et Damian Castaño.


tem40 Le: 03/08/11
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