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Mont-de-Marsan, vendredi, 1ère de féria. Plein; plus de billets
6 toros de Garcigrande : justes de présentation, maniables.
Thomas Dufau en blanc et argent qui prenait l’alternative, salut et 1 oreille.
El juli en vert olive et or: 2 oreilles et silence.
Daniel Luque en framboise et or : 1 oreille et salut.
Le toro d'alternative s'appelait "Vario Pinto" , numéro 18. Né le 03/07. Noir.

Nous avons un nouveau matador Aquitain : Thomas Dufau. Le poids sur les épaules du jeune landais était terrible, car toute l’aficion du sud-ouest c’était donné rendez-vous pour l’occasion. Thomas a été à la hauteur de l’événement. Il passait pourtant avec deux monstres El Juli surtout et Daniel Luque dans une moindre mesure. Deux monstres qui ne lui ont pas fait de cadeaux : Juli coupant deux oreilles d’un toro moins candides que ces frères ; Luque réalisant une bonne faena devant l’excellent troisième.
Thomas donc avait fort à faire et il défendit avec dignité nos couleurs. A son premier passage, il accueillit l’animal au centre par une passe changée qui fit frémir les tendidos. Un poil mécanique, la faena compta ses bons moments. Il tua en deux temps et entendit une chaleureuse ovation. Un peu perdu face au dernier, il se reprit muleta en main et il montra une nouvelle fois qu’il avait en cette occasion si difficile, les nerfs solides et la tête bien faite. Comme il tua d’une grande estocade, il coupa l’oreille qui lui permet de voir l’avenir avec sérénité. Ainsi la fête fut complète et ce passage toujours complexe du novillo au toro se passa sans douleur ni amertume.
Ainsi les choses se passèrent comme elles étaient prévues et sans doute ce manque d'incertitude a nuit à l'émotion. Le Juli et Luque ont été égaux à eux-mêmes, le premier délivrant une fois encore son magister incomparable, Luque faisant plus d'effet que de vérité mais que l'on créditera d'un réel talent à la cape. Ainsi et surtout le lot de Garcigrande souvent fade a permis que les choses se passent bien. Mais nous nous souviendrons que cette tarde a réuni autour d'un jeune homme tous ceux qui croient en cet art fragile qu'est la corrida. Habemus Matador!

Pierre Vidal

http://www.corridasi.com/news/news.php

tem40 Le: 16/07/11

Le 14 juillet s’achèvent officiellement les fêtes de la Saint-Firmin. Les Pamplonais, rassemblés sous le balcon de la Mairie, font solennellement leurs adieux aux huit journées de fête qu’ils viennent de vivre. À minuit, la place s’illumine de bougies qui valsent mélancoliquement, suite à l’annonce par le Maire de la clôture des fêtes. Le « Pobre de mí » est le titre de la chanson qu’ils chanteront toute la nuit : « Pobre de mí, pobre de mí, que se han acabao las fiestas de San Fermín » (« Pauvre de moi, pauvre de moi, les fêtes de la Saint-Firmin ont pris fin »). Mais l’ambiance et la fête se poursuivent toute la nuit durant.

tem40 Le: 15/07/11
A propos de l'élection de l'élection d'Eva Joly, cet excellent éditorial d'André Viard

http://www.terrestaurines.com/



En infligeant une voltereta importante à Nicolas Hulot à l'occasion des primaires d'Europe Écologie les Verts, Eva Joly a fait un beau cadeau aux aficionados.

Contre toute attente, et contre la quasi totalité des caciques du parti écologiste, Cécile Duflot en tête, qui, tous ou presque, sont favorables à l'abolition des corridas - Nicolas Hulot bien sûr aussi - elle a donc mis un sacré coup de pied dans la fourmilière, ce qui ne sera pas sans incidence sur les prises de position futures de l'appareil qu'elle représentera aux présidentielles.

Un appareil qui, au regard des militants qui ont participé à la consultation - 22 861 votants sur 32 896 inscrits - ne possède pas une base supérieure à ce que représente un plein à Las Ventas... ce qui en dit long sur la force de persuasion dont pourraient disposer les aficionados s'ils acceptaient de se fédérer plutôt que de céder aux charmes de leurs éternelles divisions.

Des divisions qui font aussi le miel du parti écologiste qui va peut-être comprendre, grâce à sa candidate, qu'aucun français ne votera pour lui parce que l'abolition de la corrida serait à son programme, mais qu'au contraire des centaines de milliers ne le feront pas s'il franchit ce pas.

Pour l'instant, les déclarations sur le sujet d'Eva Joly sont mesurées et responsables, puisqu'à la question qui lui était posée lors d'un chat sur Rue89, de savoir quelle était sa position sur les "barbaries d'un autre âge que sont la chasse et la corrida", elle a répondu :
« La corrida est très populaire dans le Sud de l'Europe et il convient d'empêcher que cela se développe ailleurs que là où c'est ancré dans les traditions. Je suis hésitante sur une interdiction, car en Espagne, cela fait partie vraiment de la culture. Une interdiction ne peut se faire que progressivement, en concertation avec les populations locales. La chasse à courre est aussi une chasse ancestrale et très implantée dans certaines régions, et donc ma réponse est la même. Il y va du respect des cultures locales, des régions, des identités culturelles. »

La culture taurine étant désormais inscrite au Patrimoine français, il n'y a aucune raison de douter que madame Joly, qui est avant tout un juge respectueux du droit, ne s'engagera pas sur la voie conflictuelle dans laquelle Nicolas Hulot n'aurait pas manqué d'entraîner le parti écologiste : celle du mépris d'une minorité visible, respectable et légitime.
André Viard

PV Le: 14/07/11
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