Derniers articles http://www.torosenmimizan.fr Derniers articles (C) 2005-2009 PHPBoost fr PHPBoost AG janvier 2023 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=8&id=268 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=8&id=268 <a href="http://www.torosenmimizan.fr/upload/ag_2023_81feb.jpeg">AG 2023.jpeg</a><br /> <br /> <span style="font-size: 20px;"><p style="text-align:center">Rapport moral</p></span><br /> <br /> <span style="text-decoration: underline;">Le 25 mars</span>, la temporada commença, comme il est de tradition, dans la salle des fêtes de Ste Eulalie. Merci à Bernard Comet. <br /> Mais je laisse la parole à Sébastien.<br /> « Comme chaque année, nous nous donnons rendez-vous à Saint- Eulalie pour<br /> marquer le début de notre nouvelle saison. Au programme ce vendredi 25 mars : Léo Banos,<br /> joueur du Stade Montois rugby et sélectionné en Equipe de France moins de 20ans lors du<br /> dernier tournoi des 6 nations. Yon Lamothe novillero, triomphateur de la saison Francaise en<br /> 2021 et 6 ème du classement européen des novilleros en 2022.<br /> Cette soirée, orchestré par le journaliste de France Bleu Gascogne Jean Maurice Castex,<br /> nous aura permis de rencontrer 2 jeunes landais à l&#8217;aube de leur carrière, aussi à l&#8217;aise avec<br /> un micro à la main qu&#8217;avec un ballon ou une cape. En effet, Léo est une pièce maîtresse du<br /> Stade et donne envie à bien d&#8217;autres clubs du top 14 de l&#8217;avoir dans ses rangs et notamment<br /> un certain club de la ville rose comme on l&#8217;appelle&#8230;<br /> Yon, nous avait assuré qu&#8217;il avait très envie de se faire plaisir durant cette année 2022. Il l&#8217;a<br /> fait, en finissant cette importante et glorieuse temporada à Madrid où il foulait pour la<br /> première fois le sable des arènes de Las Ventas.<br /> Ce premier événement de l&#8217;année après 2 ans de covid, nous a permis de nous revoir, de<br /> retrouver nos bonnes habitudes, tout cela entrecoupé par de bons plats de notre grand<br /> cuisinier Jojo et toute son équipe. »<br /> <br /> <span style="text-decoration: underline;">Le 13 mai, </span>présentation de l&#8217;affiche à la Chapelle de la Mer : 6 toros Pedraza de Yeltes, ganaderia de prestige, seront combattus par Antonio Ferrera, Adrien Salenc et Dorian Canton. Les aficionados présents apprécièrent ce choix. L&#8217;affiche, réalisée par Jérôme Pradet fit l&#8217;unanimité.<br /> Comme de coutume, tout se termina par un moment d&#8217;amitié et convivialité.<br /> <br /> <span style="text-decoration: underline;">18-19 et 20 août,</span> exposition photos : « 10 ans de corridas à Mimizan ». La tauromachie étant un art fugace et éphémère, la photographie permet de fixer et revivre ces instants de grâce et d&#8217;émotion. 47 personnes furent présentes au vernissage et 131 visiteurs aficionados et néophytes défilèrent durant ces 3 jours. Merci à tous ces photographes qui permirent d&#8217;organiser cette expo. <br /> <br /> <span style="text-decoration: underline;">Le 20 août </span>journée taurine, aboutissement d&#8217;un an de travail.<br /> Le matin, une tienta : 2 vaches de Alma Serena tientées par Marc Serano. L&#8217;initiative sembla être appréciée. <br /> <br /> 17h30 :La corrida.<br /> Le premier toro surgit dans l&#8217;arène.<br /> Antonio Ferrera ne fut pas à la hauteur de nos attentes surtout à son second. Adrien Salenc, à son second, obtint 1 oreille, la seule de la tarde, et son toro fut applaudi à l&#8217;arrastre. Dorian Canton fit une belle impression. Très technique mais avec élégance et maîtrise, s&#8217;il ne coupa aucune oreille, il quitta le ruedo sous une forte ovation. Mais, laissons parler Zocato : <br /> « Dès les premiers muletazos de Dorian, le public a salué l&#8217;arrondi et le velouté de ce garçon qui sut caresser d&#8217;entrée la noblesse du Pedraza&#8230; A 21 ans et moins de 10 corridas dans sa besace, Dorian doit tenir compte des exigences de tous ceux qui le considèrent comme un futur grand du toreo de France »<br /> Je ne résiste pas au plaisir de vous lire jean Cazaux : « Louons les efforts désintéressés mais payants du Club Taurin local pour entretenir depuis 10 ans un spectacle de qualité soutenue, avec des toros qui pourraient faire le bonheur de places supérieures, devant un bon petit public équilibré et suffisamment connaisseur pour maintenir avec sobriété, une atmosphère à la fois sérieuse et sympathique. » <br /> <br /> <span style="text-decoration: underline;">2 voyages</span> furent organisés cette année<br /> Les 24,25,et 26 juin : Badajoz, belle ville d&#8217;Extremadura, fondée par les Arabes, convoitée en vain par le Portugal. Nos voyageurs eurent droit à une corrida espagnole et une corrida portugaise. Se trouvant aux portes du Portugal, une incursion chez ce voisin était inévitable : Visite de la ganaderia Murteira Grave. Reçus merveilleusement par son Ganadero Joaquim, personnage haut en couleur passionné d&#8217;art, et évidemment de toros. Toutes les dames présentes succombèrent à son charme et à sa classe.<br /> Les 14,15 et 16 octobre : Saragosse. Feria del Pilar.<br /> Si les corridas n'ont pas laissé de souvenirs impérissables, il n'en fut pas de même pour les sorties nocturnes.<br /> <br /> <span style="text-decoration: underline;">26 novembre</span> Soirée des bénévoles à Bias ;<br /> Comme chaque année, une soirée pour remercier les bénévoles. Sans eux et leur constance rien ne serait possible. <br /> <br /> <br /> <br /> Nous ne pouvons pas terminer ce rapport moral sans parler de la tentative d&#8217;interdire la corrida par le projet de loi présenté par le député Aymeric Caron. <br /> Ecoutons la présentation d&#8217; Aymeric Caron par le Garde des Sceaux Dupond Moretti : « Aymeric Caron « écrivain » plus connu pour son véganisme que pour son &#339;uvre littéraire, souhaite qu&#8217;on ne tue plus les moustiques qui nous piquent : « ce sont des femelles ». Récemment me prenant à partie, il a bredouillé qu&#8217;un avocat ne pouvait aimer la corrida ; peut-être a-t-il raison mais pour l&#8217;écriture il me concédera qu&#8217;Hemingway, aficionado, pêcheur, chasseur, n&#8217;est pas un auteur mineur&#8230;A propos d&#8217;un livre pro-chasse : les ayatollahs de l&#8217;écologie s&#8217;en serviront pour allumer le barbecue où ils cuiront leurs steaks de soja. » <br /> Merci Aymeric Caron ! écrit le journaliste Yannis Ezziadi. <br /> « Qu&#8217;on dise du bien ou du mal de la corrida, l&#8217;essentiel est qu&#8217;on en parle&#8230;et que les 2 avis soient représentés dans les médias. Grâce à Aymeric Caron et son projet de loi, c&#8217;est chose faite. En effet, les matadors furent invités sur les plateaux et radio. Les français découvrent les visages de Marc Serrano , El Rafi, Maxime Solera, Tibo Garcia et Julien Lescaret. Tous purent apprécier leur classe et souvent leur beauté. Ils s&#8217;attendaient à voir des brutes assoiffés de sang et découvrirent des gentlemen. » <br /> Dans la plupart des interventions médiatiques, nous avons pu comparer le caractère et les valeurs véhiculées par chacun..<br /> Côté anti, la démesure dans l&#8217;invective, l&#8217;insulte à la bouche, sans débat possible.<br /> Le pire, je crois, a été atteint chez Hanouna, en présence de Marc Serano venu pour débattre ; nous eûmes droit a un déferlement de paroles sans queue ni tête, d&#8217;une certaine Solveig Halloin, actrice et activiste politique qui créa un mouvement anarchiste et écoféministe dont un de ses slogans est « Boucherie Abolition ». Elle surgit brusquement, le poing levé, le bras recouvert de peinture rouge nous noyant dans une logorrhée qui selon le Larousse définit un flot de paroles désordonnées qui caractérise certains troubles mentaux », hurlant « les vaches sont mes s&#339;urs, les taureaux mes frères, vous tuez des bébés » et répétant inlassablement « Les oreilles et la queue » D&#8217;après des spécialistes, cette personne répond trait pour trait à la description de l&#8217;hystérique telle que l&#8217;avait définie le fameux Docteur Charcot. Le public hurle de rire, les réseaux sociaux s&#8217;emballent contre elle, les défenseurs de la cause animale n&#8217;ont pas aimé cette représentation hystérique pour défendre leur cause mais rien n&#8217;y fit ! <br /> Face à cette « hystérique », le torero Marc Serano ne put jamais s&#8217;exprimer, il fit preuve d&#8217;intelligence et de dignité, se levant, regrettant l&#8217;inutilité de sa venue, se proposant de revenir dès lors qu&#8217;un débat paisible et civilisé serait organisé. Ce fut une leçon de dignité et d&#8217;élégance&#8230; Merci à lui et à tous les intervenants toreros et aficionados et en particulier à l&#8217;UVTF qui, depuis des années réalisent un travail pédagogique, juridique et politique. <br /> En Résumé : Classe et dignité face à excitation haineuse. ! <br /> <br /> Pour preuve le dernier message de Brigitte Bardot qui vous est adressé : « A tous, organisateurs, spectateurs, responsables de ces spectacles cruels et morbides, je vous souhaite une vie de merde ! »<br /> <br /> Toutefois, ne crions pas victoire.<br /> Si son projet de loi a fait un flop, l&#8217;Europe Ecologie les Verts a droit à une autre niche parlementaire le 6 avril prochain. Avec quelle stratégie, nous l&#8217;ignorons !<br /> Alors, veillons et préparons-nous !<br /> Si Caron a permis une mobilisation de tous les pro-corrida, il a fait de nous, sans le savoir, des militants de notre cause. Qu&#8217;il en soit remercié !<br /> Profitons-en pour sceller notre union, à commencer par une entente indéfectible de tous les membres dans chaque club. La bataille va être rude, n&#8217;usons pas nos forces dans des discordes stériles !!<br /> Et comme en conclut Dominique Valmary, Président de la Fédération des Sociétés Taurines de France, <br /> « NOUS N&#8217;IRONS PAS A CANOSSA !<br /> Autrement dit, « nous ne céderons pas et nous ne nous humilierons pas devant notre adversaire ! »<br /> <br /> <p style="text-align:center"><span style="font-size: 20px;">Rapport financier</span></p><br /> Le rapport financier présente, cette année encore, un bilan positif<br /> Ainsi, le coût de la corrida fut compensé par les entrées, par l&#8217;apport des partenaires, par la buvette et la restauration, par la vente de produits dérivés.<br /> <br /> <p style="text-align:center"><span style="font-size: 20px;">Perspectives 2023</span></p><br /> <br /> Le Président présenta les perspectives 2023 <br /> 24 février à Ste Eulalie: Conférence : El tercio de varas ou comme le nomme Alain Bonijol, Tercio de Vérité. Nous apprendrons à apprécier le travail du picador, le mal aimé de la corrida. Alain Bonijol, nous entrainera dans sa passion de ces chevaux.<br /> En avril : Une sortie dans le Centre Equestre El Campo de Bruno Lassaossa à Mèes. <br /> En mai du 18 au 23, voyage à la Feria de Cordoue, avec un arrêt à Madrid.<br /> 19 août Corrida de Mimizan.<br /> <br /> <span style="font-size: 20px;">Election du bureau :</span><br /> Président François Villenave<br /> Vice président Vincent Lafitte<br /> Trésorier Philippe Froustey<br /> Secrétaire Marie Jo Bégué<br /> Secrétaire adjointe Maylis Laborde<br /> Responsable de la communication : Sébastien Lafon<br /> Responsable des arènes Francis Baillet<br /> Membres actifs Jacques Dugied, Georges Cherici, JL.Triscos<br /> <br /> <br /> 2 nouveaux membres ont rejoint le Conseil d'Administration.<br /> Mme M.C.Dubedat et A.CReuse<br /> Bienvenue à eux !!<br /> <br /> Pour clôturer cette AG, Mme A.Olhasque, et MrPujos, au nom de la municipalité, nous ont assuré que des travaux au Arènes sont sérieusement envisagés. Un diagnostic est en cours. De plus, des améliorations facilitant la gestion de la corrida (eau, électricité) sont prévues. Nous nous en réjouissons !!! Sun, 22 Jan 2023 15:15:01 +0100 AG 21 janvier2022 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=8&id=266 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=8&id=266 <strong><p style="text-align:center">Compte-rendu AG 21 janvier 2022</p><br /> <br /> Vendredi 21 janvier : le Casino de Mimizan accueillait l&#8217;Assemblée Générale du Club Taurin Mimizannais. La joie de se retrouver était palpable parmi les aficionados.<br /> <br /> Le Président François Villenave accueillit ses troupes avec un mot de bienvenue et de remerciement à tous ces rescapés du covid qui avaient pu faire acte de présence. Il présenta ses v&#339;ux de bonne année au nom du club. <br /> <br /> <span style="text-decoration: underline;">Rapport moral</span><br /> <br /> 2020 fut une année atypique, commencée dans l&#8217;incertitude et terminée dans l&#8217;espérance.<br /> Tel Churchill qui promettait « du sang, du labeur et de la sueur », notre ministre des Finances Bruno le Maire annonçait la pire récession depuis 1945.<br /> <br /> Et, en effet, l&#8217;année fut dramatique pour la planète-toro. Les villes taurines françaises annoncèrent l&#8217;une après l&#8217;autre l&#8217;annulation des ferias et des corridas.<br /> Imaginez la joie des animalistes qui pensaient avoir, enfin, éradiqué la corrida, sans seulement penser aux conséquences économiques et psychologiques provoquées par toutes les annulations de ces ferias qui drainent, chaque année, des centaines de milliers de touristes, assurant la survie des commerces et de l&#8217;activité locale. Avec ses 60 villes taurines, la France des toros est une locomotive pour l&#8217;économie. Eux, qui prétendent sauver les animaux, ont-ils pensé aux toros, ces guerriers, ces combattants envoyés à l&#8217;abattoir en cette année noire ?<br /> Mais, se réjouissant d&#8217;une situation dramatique pour la France, les antis s&#8217;engouffrèrent dans la brèche : « Interdisons la corrida, et vite » était devenu le slogan de 35 parlementaires qui considèrent, je les cite : « la corrida est une pratique barbare qui n&#8217;est pas digne du pays civilisé dont nous sommes les élus. » J&#8217;ai ici la liste de ces 35 parlementaires. Vue l&#8217;approche des élections il nous est impossible de commenter la tendance politique majoritaire des signataires de cette tribune. A noter cependant que, seuls, 2 élus d&#8217;Occitanie (Lot et Haute Garonne) ont apposé leur nom. Tous les autres sont des députés de départements qui n&#8217;organisent pas de corridas.<br /> Mais la violence se déchaina : Christian Laborde dans « Corrida Basta », un brûlot inqualifiable écrit : « Défenestrons le Sud de la mort et dézinguons la corrida ! Ouvrons le feu, vidons nos kalachnikovs, nos flingues planqués dans nos greniers sur la racaille confessée qui se rend aux arènes ! » Il accuse les hommes politiques qui les cautionnent et s&#8217;inquiète de la sexualité des aficionados. Et c&#8217;est nous qui sommes violents !!!!!!<br /> <br /> Mais, ils auraient dû modérer leurs manifestations de joie : car en 2021, les corridas eurent bien lieu ! A Mimizan, le 21 août, à l&#8217;étonnement et l&#8217;admiration de tous, ce sont des Pedraza de Yeltes qui foulèrent le sable des arènes du courant pour un cartel international digne des plus grandes arènes ! Un bétail de qualité, véritable référence pour le mundillo des 2 côtés des Pyrénées. « Pedraza, du homard en bord d&#8217;océan » selon la jolie formule de Pierre Albert Blain que je cite encore « Il n&#8217;y a pas de petite arène et les mimizannais ont été justement récompensés par leur acharnement louable à faire vivre la tauromachie en zone septentrionale de la planète-toro » ;<br /> La temporada 2021 a prouvé la vitalité de la culture taurine profondément enracinée dans nos régions du sud, qui refusent une uniformisation et se trouve en opposition avec le mouvement woke, qui au nom d&#8217;une supposée modernité, prétend imposer une réécriture de l&#8217;histoire et effacer tout ce qui n&#8217;est pas conforme à son idéologie, à commencer par les traditions.<br /> <br /> <br /> Et c&#8217;est le refus d&#8217;une société déshumanisée et privée de ses racines qui provoqua la manifestation historique du 18 septembre à Mont de Marsan où chasseurs, veneurs, éleveurs, agriculteurs, aficionados, élus, écarteurs, échassiers, ganaderos s&#8217;unirent pour revendiquer pacifiquement la diversité et la liberté des cultures ! Ce fut une journée historique !<br /> <br /> Les 22, 23, 24 septembre, pour Forexpo, le club taurin, et les associations de chasse et de rugby, ont assuré la restauration pendant 3 jours. Merci encore aux bénévoles qui ont permis cette participation par un travail difficile et éreintant pendant 3 jours consécutifs. Une fois de plus, les bénévoles ont prouvé qu&#8217;ils sont les »forces vives » de toute association.<br /> <br /> Le 20 novembre, une soirée de convivialité et de partage réunit à Bias, les bénévoles et les partenaires, sans qui la réalisation de la corrida ne serait pas possible. On ne les remerciera jamais assez !<br /> <br /> Dans le registre des bonnes nouvelles, : A l&#8217;occasion des discussions parlementaires engagées en 2021 autour du projet de loi de protection animale, tous les amendements visant à interdire la corrida ou, à minima, l&#8217;entrée des arènes aux mineurs, ont été écartés par l&#8217;Assemblée Nationale et rejetés par le sénat : 19 voix pour l&#8217;interdiction, 246 pour le maintien de la législation actuelle.<br /> De plus, le sénateur du Gard a convaincu des élus du Sud-Est et du Sud-Ouest de mettre en place un groupe de réflexion sénatorial pour travailler sur les traditions locales de Sud de notre pays notamment les cultures taurines.<br /> <br /> Que sera la temporada 2022 ? où en serons - nous de cette pandémie aussi ravageuse qui, pour l&#8217;instant, semble faiblir ?<br /> <br /> Pour terminer, j&#8217;aimerai vous lire une partie de l&#8217;éditorial de Marc Lavie de l&#8217;hebdomadaire taurin « Semana Grande » à propos des noms donnés aux toros:<br /> « Celle qui fait office de maire à Giron dans les Asturies, a bondi en apprenant que Morante avait, dans les arènes de sa ville, tué un « Feminista » et que, Daniel Luque avait occis ensuite un « Nigeriano ». La corrida, c&#8217;était donc encore plus barbare que ce qu&#8217;on pouvait croire &#8230;<br /> La légende raconte que le toro d&#8217;alternative de Manolete, le 2 juillet 1939, s&#8217;appelait « Comunista ». Les autorités obligèrent le ganadero Clemente Tassara à le changer en « Mirador » .<br /> La loi sur le non cumul des mandats a eu son aspect pervers en permettant à quelques égarés de la politique d&#8217;accéder à de hautes fonctions. On a eu notre lot en France, entre ceux qui ont décidé de partir en guerre contre les sapins de Noël et le tour de France pour sauver la planète, ou ceux qui déclarent avec aplomb que la marine à voile est une activité polluante. Il semble que cette pandémie de l&#8217;inculture, bien plus grave à long terme que le coronavirus, touche aussi l&#8217;Espagne et les Asturies. La maire de Giron en a interdit les corridas : elle croyait que cela consistait à combattre et tuer en piste des féministes et des nigériens. Eh bé ! »<br /> <br /> <span style="text-decoration: underline;">Rapport financier</span><br /> <br /> Le rapport financier présente, cette année, un bilan positif : le prix des toreros ayant été, cette année, revu à la baisse, l&#8217;apport du partenariat fut loin d&#8217;être négligeable sans oublier le travail des bénévoles. <br /> Ainsi, le coût de la corrida fut compensé par les entrées, par l&#8217;apport des partenaires, par la buvette et la restauration, par la vente de produits dérivés et par la participation à Forexpo aux côtés des associations de chasse et rugby. Tout ceci permit cette année de compter un bénéfice de 14000&#8364;.<br /> <br /> <span style="text-decoration: underline;">Perspectives 2022</span><br /> <br /> Le Président présenta les perspectives 2022. La corrida est annoncée le 20 août 2022. La commission taurine y travaille déjà. Le 25 mars, une conférence est prévue à Ste Eulalie. Nous pensons recevoir le talentueux novillero Yon Lamothe en compagnie d&#8217;un jeune sportif landais lui-même en pleine ascension. Ce sera intéressant de comparer la carrière respective de deux jeunes passionnés. Plusieurs sorties sont envisagées en mai ou juin. Si les conditions sanitaires le permettent, un voyage taurin en Espagne devrait avoir lieu.<br /> <br /> Election du bureau :<br /> Président François Villenave<br /> Vice président Jean Louis Triscos<br /> Trésorier Philippe Froustey<br /> Secrétaire Marie Jo Bégué<br /> Secrétaire adjointe Maylis Laborde<br /> Responsable des arènes Francis Baillet<br /> Membres actifs Jacques Dugied<br /> Vincent Lafitte<br /> Georges Cherici<br /> Sébastien Lafon.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Monsieur le Maire de Mimizan clôtura la séance en affirmant son aficion et renouvelant ses félicitations au CTM pour sa pugnacité et sa volonté de faire perdurer la tauromachie dans notre cité.<br /> <br /> La soirée se termina par un repas sympathique où tous retrouvèrent les sentiments d&#8217;avant-covid, amitié et partage.<br /> <br /> <br /> </strong><br /> <br /> <br /> Tue, 25 Jan 2022 16:19:41 +0100 Corrida 21 août 2021 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=15&id=265 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=15&id=265 <p style="text-align:center"><img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/pedraza_de_yeltes_d2925.png" alt="" class="valign_" /></p><br /> <br /> <strong>Une jeune ganaderia avec de l&#8217;expérience.<br /> <br /> Résultat d&#8217;un rêve devenu réalité, plus que l&#8217;intérêt économique, prédomine une réalité romantique.<br /> En 2006, les fondateurs, les frères Luis et Jose Ignacio Uranga se portent acquéreurs d&#8217;un ancien élevage créé en 1834, ils éliminent le bétail existant, le remplacent par la souche El Pilar et créent l&#8217;actuelle ganaderia Pedraza de Yeltes dirigé par Jose Ignacio Sanchez ancien torero, éloigné des ruedos par une grave blessure à Salamanca, figure-clé de cet élevage.<br /> <br /> En 10 ans, la ganaderia accumule les succès et gagne en prestige, présentant des toros bravos et authentiques de première catégorie. Beaucoup la considèrent comme une ganaderia torista qui mérite des toreros généreux et courageux espérant pouvoir s&#8217;exprimer face à des adversaires d&#8217;autorité, de panache et de renom.<br /> <br /> Août 2011, à Azpeita, « Sombreto » fut récompensé par la vuelta al ruedo et élu le meilleur toro de la feria. A Pedrajas de San Esteban, 2 vueltas al ruedo et récompense du Pinon de Oro. Alberto Aguilar fut le premier matador de toros à couper une oreille à un Pedraza. Les Pedraza ont aussi assuré les succès des dernières ferias dacquoises en novilladas comme en corridas.<br /> <br /> Bayonne août 2019 : « Mironcillo » de Pedraza de Yeltes et Daniel Luque .<br /> Rencontre entre un grand torero et un grand toro : Vuelta pour Mironcillo , 2 oreilles et la queue pour le maestro.<br /> <br /> Luis Uranga s&#8217;exprime sur cette année très particulière : « Nous n&#8217;avons jamais cessé de préparer les toros »</strong><br /> <br /> <br /> <strong><p style="text-align:center"><span style="font-size: 25px;">Manuel Escribano</span></p><br /> <br /> <p style="text-align:center"><img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/escribanobayona.jpg" alt="" class="valign_" /></p><br /> <br /> Manuel Escribano, fils d&#8217;un vétérinaire taurin naquit le 21 août 1984 dans la province de Séville.<br /> Toujours souriant, il se connecte immédiatement avec son public dont il attire la sympathie. Torero généreux, son immense courage et son engagement sans limite, démontrent le plaisir qu&#8217;il a à partager sa passion avec les spectateurs.<br /> Brillant aux banderilles, il se confronte à divers élevages et non des moindres.<br /> Il passe l&#8217;alternative le 19 juin 2003 et coupe 2 oreilles à son second adversaire.<br /> <br /> 2013 : A Séville, en remplacement de El Juli hospitalisé, il se fait remarquer en coupant 2 oreilles à des Miuras, passant ainsi dans la cour des grands. A l&#8217;issue de la corrida, il se rendit auprès de El Juli pour une visite d&#8217;amitié, lui faisant partager son triomphe : courtoisie et élégance !!!! A partir de là, Escribano va laisser sa trace partout où il va toréer.<br /> <br /> 2016 : Manuel et « Cobradiezmos », toro d&#8217;exception de la ganaderia Victorino Martin se sont rencontrés un soir d&#8217;avril dans les arènes de Séville. Comme à son habitude, il attend le toro à « Puerta Gayola », à genoux à la porte du toril, provoquant et recevant la charge de son adversaire, soulevant appréhension et admiration du public. Il sait qu&#8217;il se « joue la vie », « la gloire ou l&#8217;oubli » déclara-t-il à Zocato. Mais ce fut la gloire pour les deux adversaires. Manuel obtient la grâce de « Cobradiezmos », un seul toro de cet élevage avait été grâcié en 200 ans de corridas, et Manuel Escribano entre ainsi au panthéon de la tauromachie !<br /> <br /> 2017 : le 19 août Manuel Escribano foule pour la première fois, le sable des arènes du Courant face aux toros de l&#8217;élevage de Maria Loretto Charro Santos . Il coupe deux oreilles et gagne la sympathie des mimizannais.<br /> <br /> 2019 : En juin, Manuel a rendez-vous à Utrera avec les Miura. Il entre dans l&#8217;Histoire de la tauromachie en indultant « Tahonero », le premier toro de cet élevage légendaire à regagner le campo en 177 ans.<br /> <br /> 2019 : En août, le voilà de retour à Mimizan, il reçoit son second adversaire d&#8217;une afarolada, genoux à terre et pose admirablement les banderilles ce qui réveille l&#8217;assistance. Sa faena se termine par une estocade efficace qui lui vaut 2 oreilles. <br /> <br /> En résumé :<br /> 2019 : 26 corridas 41 oreilles 3 queues <br /> 2020 : 5 corridas 11 oreilles</strong><br /> <br /> [b<br /> <span style="font-size: 30px;"><p style="text-align:center">Joaquin Galdos</p></span><br /> <br /> <p style="text-align:center"><img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/galdos.jpg" alt="" class="valign_" /></p><br /> <strong>Joaquin Galdos, né à Lima au Pérou, est le fils d&#8217;un matador péruvien, Alfredo Galdos.<br /> Il fut élève de l&#8217;Ecole taurine de Malaga puis, il intégra l&#8217;Ecole Taurine Internationale de Arganda del Rey de El Juli.<br /> Parmi ses nombreux triomphes en temps que novillero, il est à noter sa prestation à Rion des Landes où il sortit à hombros et fut déclaré triomphateur de la novillada après avoir coupé une oreille à chacun des novillos de Valdefresno.<br /> Quand 2 novilleros se rencontrent en un mano a mano : Galdos &#8211;Roca Rey se confrontèrent le 26 octobre 2014 à Lima leur ville natale. Il coupe ce jour-là 2 oreilles.<br /> Pendant sa trajectoire de novillero, il coupa 23 oreilles. Il fut déclaré vainqueur à la Feria de San Martin de Valdeglesias.<br /> <br /> 19 Juin 2016 : Il prit l&#8217;alternative à Istres, des mains de Jose Mari Manzanares et Lopez Simon comme témoin. Il reçut une ovation à ses deux toros de El Pilar.<br /> <br /> 17 août 2019, il coupe 2 oreilles et sort par la Puerta Grande aux côtés de Manuel Escribano. <br /> Septembre 2019 : il clôture la Feria de l&#8217;Atlantique à Bayonne. Après une faena intéressante, il fut attrapé à la cuisse au moment de l&#8217;estocade le projetant dans les airs par un puissant coup de corne. Il reçut son trophée, bien mérité à l&#8217;infirmerie des Arènes . <br /> <br /> 24 août 2020 à Astorga, face aux toros de El Pilar, il coupe 1 oreille à son premier et obtient la grâce de son second nommé « Potrico ». Lors de cette même corrida Juan Leal coupe 2 fois 2 oreilles. Ce qui fit dire à un chroniqueur taurin : « la jeunesse fut au pouvoir à Astorga »<br /> Quelques jours plus tard, le 4 septembre à Valdepeñas, contre les toros du Conde de Mayalde, après une faena de qualité, il s&#8217;apprêtait à tuer son adversaire quand il fut interrompu par les cris de l&#8217;indulto qui continuèrent à se faire entendre jusqu&#8217;à l&#8217;apparition du mouchoir orange au palco.<br /> <br /> 31 mai 2021 à Tobarra. Joaquin réalise une faena complète qui lui vaut la grâce de « Alambrisco »de la ganaderia « El Pilar ».plus 2 oreilles à son second.<br /> 29 juin 2021 à Segovia, Face aux toros de Garcigrande, il fait le paseillo aux côtés de Morante de la Puebla et Juan Ortega. Il régala le public d&#8217;une faena complète et sereine clôturée par une grande estocade à chacun de ses adversaires qui lui valut 2 oreilles à chacun de ses toros. Ce qui fit dire à un journaliste taurin : « Galdos tiene hambre » (Galdos a faim.)<br /> <br /> Encore, il y a quelques jours, à Tyrosse, les 3 toreros sortent a hombros, Joaquin triomphateur de l&#8217;après-midi avec 3 oreilles.<br /> <br /> En conclusion, on peut dire que plusieurs toros lui doivent la vie, leur permettant de terminer leur existence al campo, en tant que reproducteurs au sein de leur harem.</strong>[/b]<br /> <br /> <br /> <br /> <strong><p style="text-align:center"><span style="font-size: 30px;">Adrien Salenc</p></span><br /> <p style="text-align:center"><img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/adriensalenc_2.jpg" alt="" class="valign_" /></p><br /> <br /> Adrien Salenc naquit à Mîmes en octobre 1997.<br /> « Nîmes est ma ville natale, Madrid ma ville d&#8217;adoption et Arles ma ville de c&#339;ur. » Cette déclaration du jeune torero résume parfaitement son parcours professionnel.<br /> Adrien, tombé sous le charme de la tauromachie en assistant à une corrida équestre à Arles, quitte sa famille à 13 ans, sa muleta sous le bras et son baluchon plein de rêves, direction, Madrid, et plus précisément l&#8217;Ecole taurine de Arganda del Rey, « fondation El Juli » école internationale fondée en 2007 pour aider les jeunes apprentis toreros présentant quelques talents. L&#8217;Espagne et la France comptent de nombreuses écoles taurines. C&#8217;est le Roi d&#8217;Espagne Ferdinand VII qui, après la guerre d&#8217;Indépendance contre les armées napoléoniennes, fonde la première école taurine à Séville pour raviver la tradition populaire.<br /> Voilà donc Adrien à Madrid et accepté à l&#8217;école taurine de El Juli : « J&#8217;étais très jeune et je ne parlais pas un mot d&#8217;Espagnol&#8230;Mes parents pensaient me voir revenir au bout de quelques semaines. C&#8217;était mal me connaître. » Sous l&#8217;égide du Maestro El Juli, « Je me suis entraîné tous les jours dans sa finca. Je l&#8217;ai côtoyé lui et sa famille. C&#8217;est une relation forte. Si j&#8217;ai pu toréer autant en Espagne et si j&#8217;en suis là aujourd&#8217;hui, c&#8217;est beaucoup grâce à lui et à ses proches. » Pendant plusieurs années il fut déclaré vainqueur du Trophée Escuela de Arganda.<br /> C&#8217;est à Captieux qu&#8217;Adrien en juin 2016 fit ses débuts en novillada piquée. Il avait déjà confirmé ses qualités et avait été déclaré meilleur novillero sans picadors par les organisateurs du Sud-ouest et remporté de nombreux trophées prestigieux : Zapato de Plata, Trophée Nimeño II etc&#8230; <br /> <br /> 2019 : l&#8217;année de tous les espoirs, l&#8217;alternative d&#8217;Adrien est prévue à Istres le 14 juin. <br /> Quelques jours avant, le 11 mai, il est à Valence pour une novillada de l&#8217;élevage Montealto. Dans sa cuadrilla, son banderillero, Rafael Cañada qui avec Olivier Baratchart, Directeur des Arènes de Bayonne et l&#8217;ancien matador Angel Gomez Escorial s&#8217;occupe de sa carrière. <br /> Et là, c&#8217;est le drame !! le quatrième novillo est en piste, Rafael Cañada s&#8217;avance « cape dans les mains , il tente de le placer. Le novillo a décroisé, lui est rentré dedans et l&#8217;a mis au sol. C&#8217;est là qu&#8217;il a reçu le coup de corne au bas du dos » racontera Olivier Baratchart. Touché très gravement au niveau des lombaires, il devra subir de multiples opérations. Encore aujourd&#8217;hui, il n&#8217;a pas terminé sa convalescence. <br /> Le 14 juin, Adrien reçut l&#8217;alternative des mains de son mentor et idole El Juli et Roca Rey comme témoin, face à des toros de Zalduendo.<br /> On imagine, que malgré la joie de devenir matador de toros, d&#8217;avoir réalisé son rêve, il pensa très fort à son banderillero cloué sur un lit de l&#8217;Hôpital de Valence. <br /> <br /> C&#8217;est à Arles, en septembre 2020, qu&#8217;il vécut sa seule corrida de la saison faute au Covid 19. Un rendez-vous à quitte ou double aux côtés d&#8217;un certain El Juli. « Soit je tombais dans l&#8217;oubli, soit je lançais ma carrière »et ce torero déterminé, sûr de lui, sincère et éclairé gagna haut la main son pari : deux oreilles et sortie par la grande porte.<br /> <br /> <br /> </strong> Thu, 22 Jul 2021 09:53:01 +0200 AG 2020 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=8&id=263 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=8&id=263 <strong>ASSEMBLEE GENERALE 2020<br /> <br /> Ce n&#8217;est que le 11 juin 2021, que nous avons enfin pu nous réunir pour l&#8217;Assemblée Générale 2020, et ce fut un réel plaisir de se retrouver enfin.<br /> Seuls les membres du Conseil d&#8217;Administration étaient convoqués. La faute à qui ? &#8230;au covid19.<br /> Quelques membres étaient excusés : G.Pons, J.Costarramone, B.Gaston, V.Lafite, M.Castellano.<br /> Nous avons pu faire connaissance avec P.Tejedor le correspondant de Sud Ouest à Mimizan aficionado sympathique qui rejoint le CTM. Bienvenue à lui.<br /> <br /> RAPPORT MORAL<br /> Voté à l&#8217;unanimité.<br /> <br /> 2020, année dont on se souviendra et pourtant &#8230;il n&#8217;y eut que 3 rendez vous du CTM cette année là.<br /> <br /> Le 28 février dans la Salle des Fêtes de Sainte Eulalie, Conférence « LES COULISSES DE LA CORRIDA ».Mano a mano entre deux « pros » de la tauromachie qu&#8217;on retrouve dans le callejon des différentes plazas de France et d&#8217;Espagne.<br /> ZOCATO , chroniqueur taurin bien connu, conteur intarissable, journaliste et écrivain landais lauréat du prix Hemingway en 2008 et du grand Prix de Littérature 2017 de la Feria de Millas, est un familier du CTM dont les membres ont déjà apprécié l&#8217;éloquence et la verve incomparables.<br /> JEAN LUC DUFAU partage son temps entre la France et l&#8217;Espagne, basé à Salamanca, il fut « mozo de espada » de nombreux jeunes toreros et de quelques figuras tels Sergio Flores , Juan de Alamo bien connu de Mimizan et Talavante.<br /> Ce mano a mano, haut en couleur, offrit un éclairage inédit sur le monde de la tauromachie et la soirée se clôtura par un sympathique repas.<br /> <br /> Le 6 août : « LANDES EMOTION » spectacle toujours très apprécié des autochtones et des touristes. Les acteurs, véritables athlètes partagent leur passion et font connaître l&#8217;histoire et les racines de notre région. <br /> <br /> Soirée des Partenaires.<br /> La temporada se termina par un cocktail au Casino de Mimizan ce qui nous donna l&#8217;occasion de recevoir et remercier les sponsors et partenaires indispensables à la réalisation de notre corrida.<br /> <br /> Lorsque nous nous séparâmes, nous ne nous doutions pas de ce qui nous attendait &#8230;<br /> <br /> <br /> <br /> RAPPORT FINANCIER<br /> Voté à l&#8217;unanimité.<br /> Le rapport financier montre un déficit de 1627 &#8364; dû aux frais de fonctionnement. La trésorerie est de 47138 &#8364;. <br /> 2020 ayant été une année blanche, il n&#8217;a pas été fait appel à renouveler son adhésion. La faute à qui ? : au covid 19<br /> <br /> REELECTION DU TIERS SORTANT <br /> Voté à l&#8217;unanimité<br /> <br /> ELECTION DU BUREAU<br /> Elu à l&#8217;unanimité.<br /> Nous comptons 3 démissions N.Lafaurie, B.lafaurie et G.Larrazet qui seront remplacés par JL.Triscos, V.Lafite et Maylis Laborde Lezer.<br /> Le bureau se compose de la manière suivante :<br /> Président : F.Villenave<br /> Vice Président : JL.Triscos<br /> Trésorier : Ph.Froustey<br /> Trésorier adjoint : V.Lafite<br /> Secrétaire : MJ.Bégué<br /> Secrétaire adjointe : M.Laborde Lezer.<br /> Membres actifs : J.Dugied, B.Gaston, F.Baillet<br /> <br /> <br /> PROJET 2021<br /> La grande question : CORRIDA SI OU NO ? le 21 août 2021.<br /> D&#8217;après nos calculs la corrida serait réalisable avec une jauge de 75% au minimum 70%. <br /> La question a été mise au vote : tous les membres ont voté la réalisation de la corrida à l&#8217;exception d&#8217;une abstention.<br /> Il faudra prévoir un protocole sanitaire établi avec la municipalité et une clause qui précisera que la corrida serait annulée si la jauge est inférieure à 70%.<br /> La billeterie et réservations seront assurées par N.Larazet et Ch.Tastet.<br /> La messe traditionnelle sera assurée mais sans la procession de la Virgen del Rocio. La faute à qui ? : le covid 19.<br /> Monsieur le Curé Coucourron prend une retraite bien méritée mais restera fidèle au CTM. Il a été promu à l&#8217;unanimité Aumonier des Arènes de Mimizan. Le lendemain de la corrida, soit le 22 août, il est prévu une messe pour ses adieux suivi d&#8217;une auberge espagnole. Il est souhaitable que le CTM y soit bien représenté. Des infos suivront.<br /> Revenons au 21 : Un repas suivra mais sous une autre forme : pas de traiteur et service sur plateau. Il faudra prévoir des petits chapiteaux pour se protéger du soleil et éventuellement de la pluie.<br /> Bernard Lafaurie qui a &#339;uvré avec succès pendant des années afin de trouver des sponsors et partenaires prenant une « retraite bien méritée », est difficilement remplaçable. Le Président suggère que chacun d&#8217;entre nous tente de trouver 1 ou 2 partenaires et plus si possible. <br /> <br /> Quelques membres de la commission taurine sont allés visiter 3 ganaderias et ont pratiquement choisi les toros, ils vont se mettre maintenant en quête de toreros.<br /> <br /> Le voyage au Portugal pourrait avoir lieu début octobre. Vous serez très vite informés.<br /> <br /> Le Président a tenu à souligner que cette année est cruciale, véritable tournant pour notre club dont la survie dépendra de l&#8217;union et la détermination de tous ses membres.<br /> <br /> Imaginons le plaisir que nous éprouverons le 21 août quand nous nous installerons dans les gradins, alors : haut les c&#339;urs et M&#8230; au covid 19</strong> Mon, 14 Jun 2021 17:06:01 +0200 1918...2020 : d'une pandémie à l'autre ! http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=6&id=262 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=6&id=262 <strong><p style="text-align:justify">1918&#8230;2020 : d'une pandémie à l'autre !<br /> <br /> Les 100 dernières années, des événements dramatiques ont bouleversé la vie des européens entrainant des répercussions catastrophiques sur le plan humain, sociologique et économique dans tous les secteurs. La tauromachie et l&#8217;élevage des toros bravos n&#8217;y échappèrent pas lors de trois de ces événements.<br /> <br /> <span style="text-decoration: underline;">1918</span> : Une pandémie des plus sévères déferla sur le monde. Elle dura 2 ans en 3 vagues. La seconde fut la plus meurtrière, la population ayant abandonné toutes restrictions après le premier confinement. Le premier cas serait apparu aux Etats-Unis aux environs de Boston. La pandémie prit le nom de GRIPPE ESPAGNOLE car l&#8217;Espagne, le seul pays de l&#8217;Europe occidentale à ne pas être impliqué dans la 1ère guerre mondiale, fut le premier pays à publier des informations sur l&#8217;épidémie.<br /> En France, les médias déclarèrent qu&#8217;il ne s&#8217;agissait que d&#8217;une grippe saisonnière.<br /> Comment aurait-on pu dévoiler le danger de la pandémie au moment de l&#8217;intervention des troupes américaines qui apportaient l&#8217;espérance de la victoire !<br /> <br /> [align=center] <img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/soldat_americain_14_18.jpg" alt="" class="valign_" /></p><br /> <br /> <em>Avec leurs uniformes de drap olive, leurs feutres à larges bords, leurs ceintures à poches multiples, cette allure de jeunes cow-boys de l&#8217;Ouest américain, ils apportaient une note de pittoresque inédit dans nos décors de guerre »</em> Journal « L&#8217;Illustration »<br /> <br /> Les premières troupes américaines débarquèrent en juin 1917 avec à leur tête le Général Pershing. Ils ne rejoignirent nos « poilus » dans les tranchées qu&#8217;au printemps 1918 après quelques mois de formation à cette forme de guerre qui leur était inconnue.<br /> <br /> <p style="text-align:center"><img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/poilus.jpg" alt="" class="valign_" /></p><br /> <br /> <br /> Pendant ce temps, en Espagne, les corridas continuèrent. La temporada ne fut finalement interrompue qu&#8217;au mois d&#8217;octobre ce qui priva Zaragoza de sa feria annuelle del Pilar.<br /> <br /> <img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/gripe_espa_ola_grande_750x536_a8f1e.png" alt="" class="valign_" /><br /> <br /> <br /> <br /> <br /> La pandémie se termina en 1920 quand la société réussit à développer une « immunité collective ».<br /> On entend souvent dire que les « années folles » ont été un exutoire après la terrible guerre de 1914-1918, c&#8217;est certainement le cas mais il est à parier que la fin de l&#8217;épidémie de la grippe espagnole participa à l&#8217;exultation, la libération des m&#339;urs, l&#8217;euphorie libératrice qui caractérisa la « Belle Epoque ».<br /> <br /> <span style="text-decoration: underline;">1936-1939 </span><span style="text-decoration: underline;">: La Guerre Civile Espagnole.</span><br /> <br /> Guerre fratricide, longue et meurtrière qui fit plus d&#8217;un million de victimes.<br /> Cette guerre fit aussi des ravages dans les élevages de toros bravos. En effet, le cheptel des toros de lidia disposait d&#8217;énormes étendues de pâturages et beaucoup considéraient que cet élevage ne présentait aucune utilité alimentaire à une époque de grave pénurie de viande. A cela s&#8217;ajoutait la haine vouée aux grands propriétaires, les vengeances et l&#8217;anarchie . Dès le début de la guerre, dans les régions soumises à la « terreur rouge », les greniers et entrepôts des grandes propriétés furent vidés et réquisitionnés. Ces « fils de la misère andalouse »qui avaient trimé sur ces terres et n&#8217;avaient connu que peine et famine, mangèrent à leur faim. Mais bientôt, ils s&#8217;attaquèrent au bien le plus précieux des grands propriétaires, héritage de 3 siècles de sélection : leurs toros bravos &#8230;. Ils goûtèrent à ce mets de choix, inconnu de la plus part : la viande fraîche. Dans les pâturages, ce fut un massacre organisé, dans les villages des festins qui, pour peu de temps, leur fit oublier la guerre. On estime à 12 000 le nombre de bêtes abattues, de nombreux sementales ne furent pas épargnés. Huit ganaderias furent totalement exterminées, d&#8217;autres ganaderos récupérèrent quelques bêtes échappées du massacre.<br /> Paradoxalement, la Fiesta Brava va continuer à connaître une grande popularité. Pendant la guerre, certains torreros défileront le poing levé aux accents de l&#8217;Internationale. Un correspondant de la Pravda, pensait que les brindis adressés à la Pasionaria, figure emblématique de la république, étaient l&#8217;expression d&#8217;une foi révolutionnaire. En 1940, c&#8217;est le bras tendu que se déroula le paseillo lors d&#8217;une corrida en l&#8217;honneur de Heinrich Himmler en visite à Madrid. Et ce plus grand assassin de masse connu, ne supporta pas le spectacle qu&#8217;il trouva détestable et extrêmement sanglant !! (animaliste avant l&#8217;heure ?&#8230;<img src="http://www.torosenmimizan.fr/images/smileys/clindoeil.gif" alt=";)" class="smiley" /><br /> <br /> <p style="text-align:center"><img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/cartel_de_la_alternativa_de_manolete.jpg" alt="" class="valign_" /></p><br /> <br /> <br /> Le 2 juillet 1939, à 16 jours de l&#8217;annonce officielle de la fin de la guerre, c&#8217;est un grand jour pour Manuel Rodriguez dit Manolete. Il deviendra matador de toros à Séville. Le toro de son alternative de la Ganaderia Clemente Tassara, avait été baptisé « Comunista » nom difficile à porter compte tenu des circonstances. Pour apaiser les esprits on le rebaptisa « Mirador ». Les oreilles de Mirador sortirent dans les mains du torero .<br /> <br /> <br /> <img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/mirador.jpg" alt="" class="valign_" /><br /> <br /> <br /> Manolete reçut l&#8217;alternative des mains de Chicuelo qui triompha lui aussi, remportant les oreilles et la queue de son adversaire. Bel après-midi de toreo qu&#8217;on qualifia de « printemps de Chicuelo »<br /> <br /> La décadence inévitable due à la diminution du cheptel entraina une autre difficulté : l&#8217;âge des toros. Dès 1939, il est impossible de fournir des toros d&#8217;âge conforme (4 ans). Beaucoup reprochèrent à Manolete de toréer des bêtes de petite taille. La Guerre Civile avait tant fait de ravages qu&#8217;il faudra attendre 1943, le renouvellement du cheptel pour retrouver des bêtes d&#8217;âge et de poids conformes.<br /> <span style="text-decoration: underline;"><br /> <br /> 2020 : la catastrophe inattendue !</span><br /> <br /> <p style="text-align:center"><img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/masques_2020.jpg" alt="" class="valign_" /></p><br /> <br /> <br /> Qui aurait pu imaginer revoir 100 ans après de telles images ?<br /> La tauromachie, déjà affaiblie par les critiques et les coups de buttoir des « animalistes »,se trouve maintenant attaquée par un ennemi combien plus pernicieux, un virus qui déclencha une pandémie mondiale. Si cette race unique, résultat de nombreuses décennies d&#8217;études et de recherches sur la génétique, élevée pour l&#8217;arène et un destin glorieux, n&#8217;a plus l&#8217;occasion de combattre &#8230;c&#8217;est l&#8217;abattoir !<br /> Justo Hernandez, propriétaire de Garcigrande déclare, après avoir amené à l&#8217;abattoir 50% du cheptel qui aurait dû combattre en 2020 :<em> « Les toreros arrêtent de combattre, les hommes d&#8217;affaires arrêtent les transactions, mais &#8230; les éleveurs doivent continuer à entretenir le bétail. » « Les revenus tombent à zéro, il ne reste que des dépenses et ce n&#8217;est pas comme une usine qu&#8217;on peut arrêter, parce qu&#8217;il faut continuer à s&#8217;occuper d&#8217;eux, à les alimenter » </em>résume Juan Pedro Domecq.<br /> Pour le secteur taurin s&#8217;annonce une véritable débâcle économique historique, d&#8217;autant plus que le gouvernement espagnol dirigé par les socialistes en coalition avec Podemos, cette gauche radicale, n&#8217;envisage pas d&#8217;apporter d&#8217;aide à ce secteur, dont vivent quelques 200 000 personnes : toreros, cuadrillas ( banderilleros, picadores, mozos) et plus encore éleveurs sans compter les retombées économiques pour les villes et les régions organisatrices.<br /> La « Fiesta Nacional » résistera-t-elle à tant de difficultés ?<br /> Le torero sévillan, Pablo Aguado en est persuadé :<em> « Traditionnellement, le monde tauromachique est divisé. Si nous nous unissons maintenant, nous pouvons résister. »</em><br /> OJALA QUE TENGA RASON !!!!!</strong> Wed, 28 Apr 2021 15:27:01 +0200 Hemingway, l'Espagne et les toros; http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=11&id=260 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=11&id=260 <strong><p style="text-align:center">Hemingway, l&#8217;Espagne et les toros : 60 ans après.</p><br /> <br /> Le Nobel nord-américain, un des représentants de « la génération perdue », qui universalisa les fêtes de San Fermin, a dit adieu, en 1960, au pays qu&#8217;il aimait tant.<br /> <br /> 1923 : La première guerre mondiale est terminée. Le jeune Hemingway y avait participé comme ambulancier, et le voici qui débarque dans ce pays qu&#8217;il aimera tant . Cette découverte se fit en pleines Fêtes de San Fermin. Ce fut une révélation sans oublier en 1925 la rencontre et l&#8217;amitié avec Cayetano Ordoñez « Niño de la Palma » qui servit de modèle pour « Mort dans l&#8217;après-midi » sous le nom de Pedro Romero. Et depuis ce moment là, Don Ernesto, comme l&#8217;appelaient les pamplonicas, n&#8217;oublia plus jamais l&#8217;Espagne et les espagnols.<br /> <br /> Le déclenchement de la guerre civile marque son retour comme correspondant de guerre engagé dans la cause perdue de la deuxième République. On peut revivre les expériences de cette terrible époque dans le magnifique « Pour qui sonne le glas.»<br /> <br /> <br /> Trente ans passèrent avant que Don Ernestro ne redécouvre Pamplona et les Fêtes de San Fermin en 1953. <br /> <br /> <p style="text-align:center"><img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/hemingway_pamplona_1_20467042_20200710143356.jpg" alt="" class="valign_" /></p><br /> <br /> Antonio Ordoñez qui venait de passer l&#8217;alternative deux ans plus tôt, organisa un rendez-vous qui aboutit à un dîner dans le célèbre restaurant Las Pocholas. On imagine que le souvenir du « Niño de la Palma », père du jeune et génial Antonio, présidait cette rencontre qui fut le début d&#8217;une amitié filiale que seule une cartouche de 12 interrompit plusieurs années plus tard. Dès lors, l&#8217;écrivain qu&#8217; Ordoñez appelait « Papa Ernesto » suivit le torero de plaza en plaza.<br /> <br /> <p style="text-align:center"><img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/hemingway_y_ordonez_20467052_20200710143353.jpg" alt="" class="valign_" /></p><br /> <br /> <br /> 1959 : L&#8217;été dangereux.<br /> Hemingway, auréolé de son prix Nobel gagné en 1954, s&#8217;engagea avec la revue Life à assurer un reportage sur l&#8217;affrontement dans les ruedos de Luis Miguel Dominguin et Antonio Ordoñez. Ce reportage contribua à la mythification de cette opposition qui dans tous les cas fut violente entre les deux diestros qui étaient devenus beaux frères, Antonio ayant épousé Carmen la s&#339;ur de Luis Miguel. <br /> <p style="text-align:center"><br /> <img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/ordonez_luis_miguel.jpg" alt="" class="valign_" /></p><br /> <br /> Ce fut un affrontement réel, quoique certains y virent un simple événement publicitaire. Mais ça ne fut pas le cas : la preuve en est, chacun des deux toreros fut blessé gravement trois fois cet été là.<br /> Toutefois, les anecdotes ne manquèrent pas durant ce périple. Ainsi, dans l&#8217;entourage d&#8217;Hemingway se trouvait un joueur de baseball nommé Hotchner qu&#8217;Ordoñez était parvenu à habiller en torero pour faire le paseillo à Ciudad Real. Le batteur yankee n&#8217;osa pas sortir du callejon bien que Juan de la Palma, banderillero et frère d&#8217;Ordoñez, lui ait offert une paire de banderilles ce qui manqua le faire s&#8217;évanouir.<br /> Un jour, après avoir toréé, ils se préparaient à dîner. Louis Miguel, qui était déjà arrivé, faisait part aux personnes présentes de ses doutes de pouvoir se rendre à Bilbao en raison d&#8217;une blessure. En voyant entrer son beau frère, -qui l&#8217;avait entendu- il cria qu&#8217;il serait au Bocho. <em>( surnom amical de Bilbao)</em><br /> C&#8217;est ce jour là qu&#8217;il reçut une grave cornada dans le ventre en amenant le toro à la pique.<br /> <p style="text-align:center"><img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/hemingway_ordonez_dominguin.jpg" alt="" class="valign_" /></p><br /> <br /> Après cet « été dangereux » mais passionnant, le vieil écrivain marqué par l&#8217;alcool et les délires, avait déjà dépassé un point de non-retour. Il revint rapidement en Espagne en 1960. L&#8217;année suivante, à la veille de ses 62 ans, il se tira une balle dans la tête avec un fusil de chasse dans sa maison de l&#8217;Idaho. <br /> <br /> <em>D&#8217;après la chronique de Alvaro R. del Moral parue dans El Correo de Andalucia</em></strong><br /> <br /> <em>"Géneration perdue" : terme inventé par Gertrude Stein. Ernest Hemingway est le représentant le plus typique de ce qu'on a appelé la « génération perdue ». On désigne par ce terme, aux États-Unis, la génération jetée dans la Première Guerre mondiale, sacrifiée en quelque sorte aussi bien moralement que physiquement, car les survivants en étaient souvent revenus terriblement désabusés. Ce terme désignera le groupe d&#8217;artistes et d&#8217;intellectuels américains installés à Paris entre les deux guerres.)</em> Wed, 15 Jul 2020 14:46:01 +0200 Corrida du 22 août 2020 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=15&id=259 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=15&id=259 <p style="text-align:center"><img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/banuelos_neige.jpg" alt="" class="valign_" /></p><br /> <br /> <br /> <strong>Le Président du CTM François Villenave a dévoilé la ganaderia choisie pour la corrida du 22 août.<br /> <br /> Imaginez un petit village de la province de Burgos, sur un plateau à plus de 1000m d'altitude, une sierra battue par des vents glacials, recouverte de neige en hiver et là &#8230;l'inattendu, l'improbable : un élevage de toros bravos !!<br /> <br /> "Los toros del frio" <br /> ganaderia Antonio Bañuelos <br /> origine : croisement Domecq-Nuñez</strong><br /> <br /> <p style="text-align:center"><img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/banuelos_fer.jpg" alt="" class="valign_" /></p><br /> <br /> <br /> <strong>Ce sont ces rudes combattants qui fouleront le sable des Arènes du Courant le 22 août prochain.<br /> </strong><br /> Mon, 16 Mar 2020 13:33:13 +0100 AG 2019 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=8&id=258 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=8&id=258 <strong><p style="text-align:center"><span style="font-size: 20px;">RAPPORT MORAL 2019</span></p><br /> <br /> Cette année encore, le Club a fait preuve de dynamisme comme le prouve ses différentes activités.<br /> <br /> <span style="text-decoration: underline;">8 mars</span> : Comme chaque année, rendez-vous dans la salle des fêtes de Ste Eulalie pour l&#8217;ouverture de la temporada 2019. (Une fois de +, merci à Bernard Comet pour son accueil).<br /> La soirée était animée par Pierre Vidal.<br /> Ce fut une jolie rencontre avec le jeune novillero Dorian Canton, formé pendant 9 ans à l&#8217;Ecole Adour Aficion de Richard Milian dont il fut l&#8217;un des élèves les plus brillants. On a découvert un jeune homme simple, lucide étonnamment mûr qui partage son temps entre ses études et ses entraînements.<br /> Cet été, son alternative, moment tant attendu qui propulse ces jeunes au panthéon des matadors, devait avoir lieu à Bayonne. Mais Jupiter en décida autrement se déchainant sur Lachepaillet et la corrida dut être annulée&#8230;Peut on imaginer la déception d&#8217;un jeune de 18 ans qui a sacrifié une grande partie de son adolescence et rêvé de ce moment, dernière marche de son apprentissage. Il fit toutefois preuve de solidité et détermination et c&#8217;est à Villeneuve de Marsan que le grand pas fut franchi. Il devint ce jour là, le premier matador Béarnais.<br /> A la question de Philippe Latour pour Corrida France qui lui demandait « qu&#8217;aimerais tu que l&#8217;on dise de toi fin 2019 ? » il répondit : « Que les gens voient un jeune heureux, qu&#8217;ils voient en moi un espoir du SO, la promesse de demain ».<br /> Rassure &#8211;toi Dorian et suerte a ti, tu as un destin à réaliser !<br /> <br /> <span style="text-decoration: underline;">22 mars</span> : Le CTM reçut lors d&#8217;un cocktail, ses partenaires au Casino de Mimizan.<br /> Soirée sympathique et décontractée qui nous permit de remercier bien agréablement ces sponsors qui participent à leur manière à la réalisation de notre corrida.<br /> Merci à Bernard Lafaurie qui travaille toute l&#8217;année à réaliser ces contacts.<br /> <br /> <span style="text-decoration: underline;">24 avril </span>: La Commission Taurine de Vic délégua 2 de ses membres des plus éminents le Président et le Trésorier, pour présenter le cartel de sa Feria de Pentecôte. C&#8217;est dans la Chapelle de la Mer que le CTM reçut ses homologues gersois. Soirée conviviale avec échanges entre aficionados du SO.<br /> <br /> 4 mai : Visite de la Ganaderia « La Espera »à Cagnotte, « le petit dernier de nos élevages de bravo ». « La espera » l&#8217;attente en espagnol, est longue dans ce métier. Mais à la Bréde le 24 juin 2017, « la Espera » présente 2 érales pour Dorian Canton et Yon Lamothe et là&#8230; ce fut la consécration puisque le toro « Encina » permit à Yon Lamothe de couper 1 oreille et fut honoré d&#8217;une vuelta posthume. Début prometteur et encourageant !<br /> <br /> <span style="text-decoration: underline;">12 mai</span> : Tous les amoureux de Mimizan se retrouvèrent vêtus de blanc et rouge pour participer à la réalisation du clip réalisé par Greg Simon, pour la chanson à la gloire de la cité interprétée par Miguel Sevilla.<br /> <br /> <span style="text-decoration: underline;">18 mai</span> : Rendez-vous aux arènes, pour la présentation de notre cartel.<br /> En lever de rideau, tienta des vaches de Jean Louis Darré pour Alejandro Marcos. <br /> Enfin, fin du suspense : le sable des Arènes du Courant sera foulé cet été par les fauves de Maria Loreto Charro pour Manuel Escribano bien connu et apprécié par Mimizan où il coupa 2 oreilles en 2017, Alvaro Lorenzo, 24 ans, déjà connu des plus grandes arènes, Séville, Madrid, Mont de Marsan, Dax, Bayonne.<br /> Alejandro Marcos, jeune espoir de la tauromachie que les aficionados attendaient et découvrirent ce matin là.<br /> <br /> Quelques jours après, sous la houlette de Francis Baillet, un groupe de courageux, pinceau à la main, s&#8217;attaqua à donner un petit coup de jeune à nos arènes ce qui n&#8217;impressionna nullement les toros qui se chargèrent à la première occasion d&#8217;y imprimer leur marque.<br /> <br /> Cette année encore,<span style="text-decoration: underline;"> 2 voyages</span> furent organisés.<br /> <span style="text-decoration: underline;">Le premier, </span>fin mai début juin, vit nos voyageurs se diriger vers la belle Andalousie vers Puerto de Santa Maria et Sanlucar de Barrameda. <br /> Remarquablement situés au carrefour des routes de l&#8217;Atlantique et de la Méditerranée Puerto de Santa Maria, comme Sanlucar de Barrameda, sont les derniers ports avant la traversée de l&#8217;Atlantique, véritable référence pour les Conquistadores et les grands navigateurs tel Magellan. Ces ports, au XVIème siècle en auront vu des « picaros » de tout acabit : prêtres <br /> dévoyés, fils de bourgeois, poètes truands, anciens soldats, vagabonds et mendiants, vivant de larcins, chantages, vols et assassinats; un monde complexe et multiforme qui avait répudié toutes valeurs morales et n&#8217;en avait rien à faire de l&#8217;honneur. A noter, toutefois, que le Duc de Montpensier, fils de Louis Philippe, Infant d&#8217;Espagne de par son mariage avec l&#8217;Infante des Bourbons d&#8217;Espagne, mourut à Sanlucar en 1890.<br /> Les siècles étant passés, c&#8217;est en toute sécurité que nos voyageurs reprirent leur pérénigration.<br /> La matinée du 1er juin débuta par la visite de l&#8217;élevage Gavira qui provoqua l&#8217;enthousiasme par son magnifique environnement. Dans la soirée, à San Jose del Valle, un festival taurin avec les toros de Fermin Bohorquez pour Jesulin de Ubrique, Francisco Rivera Paquirri et Alfonso Vasquez, enfant du pays, novillero local porté par l&#8217;enthousiasme du public tout acquis à sa cause. Enfin, arrivée à Sanlucar pour la corrida mixte : 2 toros de Fermin Bohorquez pour Pablo Hermoso de Mendoza. Faena superbe à son premier ce qui lui valut 2 oreilles ; rien ne lui fut possible à son second. Puis, entrée en ruedo de Roca Rey face à 4 toros de Nuñez del Cuvillo. Si le maestro coupa 3 oreilles, aucune de ses faenas ne fut marquante et n&#8217;engendra de réelle émotion.<br /> Et on repart et, enfin, comme une récompense : Cordou. Promenade dans ses ruelles et visite de la Mezquita qui, après avoir été temple romain, devint église, puis mosquée. Après la reconquête, on démolit une partie de l&#8217;édifice pour y édifier la cathédrale, monument qui allie les styles gothique, renaissance puis baroque voisinant avec le style mudejar. Charles Quint regretta la transformation de cet édifice « Vous avez détruit ce qu&#8217;on ne voyait nulle part pour construire ce que l&#8217;on voit partout »<br /> A 19 h Corrida. Morenito de Aranda, Juan del Alamo et Tomas Campos, 3 toreros qui foulèrent le sable des Arènes du Courant, furent confrontés aux toros de las Ramblas, toros impressionnants d&#8217;armure mais ne laissant que peu de possibilité. Corrida angoissante, les toreros étant perpétuellement en danger et réel soulagement quand elle se termina sans plus de bobo que le costume déchiré de Tomas Campos.<br /> Enfin, faut-il que je présente mes félicitations à un certain couple qui, profitant de la présence de Madame Martine Blezy Maire de Bougue, se marièrent lors d&#8217;une soirée bien arrosée&#8230; Qu&#8217;ils ne croient pas s&#8217;en tirer à si bon compte &#8230;<br /> <br /> <span style="text-decoration: underline;">Deuxième voyage</span> : Salamanca<br /> Le chant du cygne pour Jean Marc Loby dont ce fut le dernier voyage : une réussite, comme toujours, avec, peut être, un brin de nostalgie.<br /> N&#8217;ayant pu être présente à ce voyage, c&#8217;est notre chroniqueur-maison qui se chargea d&#8217;en faire le rapport. Connaissant sa grande timidité, c&#8217;est moi qui vous lirai son compte-rendu. <br /> Le 14 septembre dernier, de bonne heure, à Mimizan, une bande d&#8217;anciens écoliers prend place à bord d&#8217;un car scolaire en direction de Salamanca et du campo charro. Le voyage est inconfortable mais joyeux, l&#8217;hôtel est luxueux et la ville en fête.<br /> La Glorieta, la plaza de toros de Salamanca, au très vaste ruedo, reçoit ce jour-là 3 grandes figuras pour combattre les toros de Garcigrande et Domingo Hernandez : El Juli et Cayetano coupent respectivement 4 et 2 oreilles, une fois le vent tombé. Morante de la Puebla ne coupe rien et bâcle les 2 rendez-vous. Heureusement, les coussins n&#8217;étaient pas en plomb car ils pleuvent pour accompagner sa sortie. La bronca s&#8217;entendit jusqu&#8217;en Andalousie ? (et, en bons copains, ils me la firent entendre jusqu&#8217;à Ste Eulalie, au grand désespoir de la morantiste que je suis). Puis, les scolaires s&#8217;égaillent dans la ville, via la belle Plaza Mayor.<br /> Le dimanche 15, six Nuñez del Cuvillo, venant de Cadix, défilent dans l&#8217;arène pour Antonio Ferrera, Jose Mari Manzanares et Juan del Alamo. La corrida est agréable et quelques récompenses tombent, ce qui aide à digérer le copieux repas et la dégustation, après visite des chais de la bodega des vins du terroir de la région de Toro, à cheval sur le Duero. Il fallait bien se désaltérer après la visite, bien guidée d&#8217;ailleurs, de la mignonne plaza de toros de la ville de Toro. La soirée est festive bien sûr, certains retrouvant des escales connues.<br /> Le lundi matin, Nadette et Francis s&#8217;inquiètent de savoir si Jean Louis (notre chroniqueur, vous l&#8217;avez peut être deviné) avait quitté le karaoké où il avait été vu nuitamment faire une étape. Ah, chanson quand tu nous tiens ! &#8230;Ouf, il est là pour le petit déjeuner. Allez, direction la ganaderia de Pedraza de Yeltes : après le bus, le bros. Nous nous retrouvons dans un désert de pierres en trois lettres&#8230; c&#8217;est ça un reg aride avec quelques arbustes mal venus où l&#8217;arrivée de notre bros fait accourir les cochons et les toros , croyant que c&#8217;est l&#8217;heure de la gamelle; une ganaderia très compartimentée où nous avons pu voir la camade prévue pour sortir dans les arènes en 2021 et 2022. Pas beaucoup d&#8217;explication, PRIERE DE NE PAS PARLER AU CHAUFFEUR n&#8217;était pas écrit mais, comment parler au conducteur d&#8217;un tracteur quand vous êtes dans la remorque ?<br /> Allez, on rentre dans le Born, après tout c&#8217;est là qu&#8217;on est le mieux. Juste un petit arrêt pour manger du boudin dans une cave. Jean-Luc Dufau qui est notre guide du routard gourmand en Espagne, aime bien nous faire manger dans des caves ou grottes. Merci Jean-Luc, sois remercié pour ton aide et tes bonnes adesses.<br /> Voilà un voyage de plus mais, attention, en ce moment le tourisme traverse une mauvaise passe : Thomas Cook Voyage fait faillite et Jean Marc Loby Voyage coupe sa coleta. Mais soyons sûrs que l&#8217;avenir nous réserve de beaux jours ensemble.<br /> Suerte a todas y todos. <br /> <br /> <br /> Mais revenons à Mimizan <br /> <span style="text-decoration: underline;">Corrida du 24 août</span> : « Para todos los gustos », pour tous les goûts comme l&#8217;a écrit Jean Louis Haurat.<br /> Les toros de Maria Loreto Charro Santos bien présentés, mais moins brillants que les 2 années précédentes.<br /> La corrida s&#8217;est déroulée en 2 parties. La première ne présageait rien de transcendant. Les 3 derniers toros ramenèrent de l&#8217;animation et un peu de piment.<br /> Escribano reçut le 4ème toro d&#8217;une afarolada genoux en terre, et l&#8217;assistance se réveilla, confortée par la pose des banderilles par le maestro. Faena honnête se terminant par une estocade efficace qui lui valut 2 oreilles. <br /> Alvaro Lorenzo qui sera passé à côté de son premier, se montra à son second très professionnel, au toreo classique et sérieux au rythme très lent qui lui valut 1 oreille.<br /> Alejandro Marcos, parrainé par l&#8217;Ayuda et dont c&#8217;était seulement la deuxième corrida de la saison, sut imposer son toreo à son adversaire. Il aura laissé une excellente impression aux aficionados. Nous ne pouvons que lui souhaiter de nombreux contrats qui lui permettront d&#8217;affirmer sa place parmi les grands.<br /> En résumé, una buena tarde tauromachique.<br /> <br /> On parle actuellement d&#8217;un projet de loi visant à interdire l&#8217;entrée des arènes aux enfants de moins de 16 ans. J&#8217;ai retrouvé une<span style="text-decoration: underline;"> parution du Docteur Joël Pons, </span>psychiatre réputé de Toulouse et Vice Président de l&#8217;Observatoire National des Cultures taurines s&#8217;adressant à sa petite fille qu&#8217;il avait amenée à une corrida. Rien de mieux qu&#8217;un psychiatre pour juger des traumatismes éventuels dont pourrait souffrir les enfants.<br /> Je vous en lis quelques passages.<br /> « Je viens ici te demander pardon. Oui, pardon, car voilà que l&#8217;on m&#8217;accuse d&#8217;avoir été un mauvais grand-père et d&#8217;avoir égaré ton âme sur des chemins périlleux. Vois-tu, je n&#8217;avais pas conscience de cela, en t&#8217;accordant que tu m&#8217;accompagnasses &#8211;alors que tu n&#8217;avais pas 14 ans- à une corrida de la Feria de Béziers où notre Sébastien national côtoyait le fabuleux Centaure Pablo Hermoso de Mendoza. <br /> Je pensais alors, que chaque aîné avait le droit de proposer à ses enfants et petits-enfants les modèles culturels que sa tradition lui a légué, et que son bon sens lui inspire. Ah bien non, c&#8217;est à Paris ou au siège Européen, là-haut, que ton avenir culturel se décidera. Si cet après-midi là, je t&#8217;avais abandonnée à la maison, engluée dans un canapé, gavée d&#8217;images débiles, <br /> personne n&#8217;aurait trouvé à redire.<br /> Je pensais t&#8217;apprendre à vivre et maîtriser tes émotions, à assumer des sentiments difficiles et douloureux comme l&#8217;angoisse, la peur, la tristesse. Car cette palette d&#8217;émotions difficiles fait partie de la dure réalité de la vie et leur apprentissage est bénéfique sinon nécessaire. <br /> Je pensais aussi t&#8217;inviter à un spectacle où se cultive l&#8217;authenticité, la noblesse d&#8217;âme où se décline un certain nombre de valeurs positives. Ici, pas de playback, pas de maquillage.<br /> Je savais aussi en t&#8217;emmenant avec moi que ta sagesse candide retiendrait 2 leçons. La première nous vient du torero qui nous livre que l&#8217;adresse et l&#8217;intelligence prennent toujours le dessus sur la violence aveugle, sur l&#8217;agressivité primaire. L&#8217;homme qui observe, qui réfléchit, qui analyse, qui s&#8217;adapte , qui esquive parfois, sort vainqueur de son affrontement avec un toro, comme il sortira vainqueur des joutes avec ses semblables. La deuxième leçon nous est donnée par le toro, et nous invite à vivre et mourir en harmonie avec nous-mêmes. Car le toro est un fauve respectable qui aime les grands espaces et les combats. L&#8217;homme lui donne, au moment de mourir, l&#8217;occasion de révéler les vertus de sa race en se montrant ce qu&#8217;il est vraiment. Non, sincèrement, je ne pense pas qu&#8217;un toro préférerait mourir, d&#8217;un seul coup, d&#8217;un seul, derrière la tête, au fond d&#8217;un couloir obscur sans avoir pu révéler son c&#339;ur. <br /> Oui, je sais que ton c&#339;ur saigne devant la souffrance du toro, comme le mien peste et compatit devant une mort qui tarde à venir. Mais je t&#8217;invite un instant à une petite leçon de calcul. Un toro a près de cinq ans lorsqu&#8217;il meurt. Avant, tu sais toute la vigilance et tous les soins attentifs dont il est l&#8217;objet. C&#8217;est un petit roi dans son élément naturel, dans un environnement écologique. Il a l&#8217;eau fraîche des étangs pour étancher sa soif, les mille fleurs du campo pour calmer ses appétits, l&#8217;ombre des chênes verts pour l&#8217;abriter des ardeurs du soleil, un large espace pour déambuler. Cinq ans d&#8217;une vie douce et paisible où le seul risque est représenté par l&#8217;agressivité de ses congénères. Cinq ans de farniente et vingt minutes de souffrance à la fin de sa vie. Rapporté à la vie d&#8217;un humain dont l&#8217;espérance de vie moyenne est de près de 80 ans, cela fait cinq heures et demi. Et là, je pense à tous ceux qu&#8217;une terrible maladie fait souffrir des années durant, à tous ceux que la famine taraude longtemps avant de les emporter, à tous ceux qu&#8217;une mort violente fauche en nombre après une vie de misère, à tous ceux qu&#8217;un joug totalitaire empêche de parler, empêche de penser des années durant<br /> Ainsi, il faudrait que je m&#8217;excuse d&#8217;avoir perdu ton âme alors que je pensais moi, la construire et l&#8217;élever en te proposant des étayages forts et nobles : l&#8217;authenticité, la sincérité, le courage, la dignité. Alors que je pensais l&#8217;éveiller à une certaine idée de la culture où la tradition , l&#8217;esthétique, le respect, la convivialité avaient leur mot à dire ? C&#8217;est décidé : si loi il y a un jour, je la transgresserai, et plagiant le bon Victor Hugo, j&#8217;affirmerai après lui : « Eh bien moi, je t&#8217;irai mener aux corridas »<br /> Voilà ce qu&#8217;un grand-père peut justifier à sa petite fille qui n&#8217;a pas 14 ans pour l&#8217;avoir amenée, un jour, à las cinco de la tarde, voir un homme et un toro révéler leurs âmes au travers du plus beau des duels complices. <br /> Pour ceux qui sont intéressés, vous pouvez trouver l&#8217;intégralité de cette parution sur le site du club sur le lien « les articles » « autour de la tauromachie »<br /> <br /> <br /> Enfin, pour terminer, nous aimerions vous présenter <span style="text-decoration: underline;">quelques jeunes passionnés </span>qui viennent nous rejoindre, et qui représentent l&#8217;avenir de la tauromachie en général et de Mimizan en particulier. Tout d&#8217;abord, Maylis Laborde Lezer qu&#8217;il est inutile de vous présenter, Jean Costarramone étudiant à Bordeaux et qui a de solides attaches à Ste Eulalie. Sébastien Lafon, le plus « vieux », professeur d&#8217;Education Physique. Son père, maire de Rimbez possède un domicile à Mimizan et j&#8217;ai l&#8217;impression que Sébastien est plus souvent à Mimizan qu&#8217;a Rimbez&#8230;<br /> Sébastien, veux-tu dire un mot au nom de tes camarades ? <br /> Et, comme les 3 mousquetaires qui étaient 4, le d&#8217;Artagnan de la bande, avec son épée, le novillero Samuel Koppé.<br /> <br /> <br /> La jeunesse appelant la jeunesse il ne nous reste plus qu&#8217;à souhaiter que votre groupe de jeunes aficionados mimizannais s&#8217;étoffe et atteigne un jour la parité. <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> .<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> </strong><br /> <br /> <br /> Mon, 02 Dec 2019 13:02:16 +0100 Corrida 2019 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=8&id=257 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=8&id=257 <!-- START HTML --> <iframe title="vimeo-player" src="https://player.vimeo.com/video/355821529" width="640" height="360" frameborder="0" allowfullscreen></iframe> <!-- END HTML --> Sun, 27 Oct 2019 17:14:31 +0100 La légende noire des mois de mai http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=4&id=256 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=4&id=256 <strong><span style="font-size: 20px;">La légende noire des mois de mai</span><br /> <br /> Lors d&#8217;une réunion du bureau nous nous étonnions de la véritable hécatombe de toreros blessés. C&#8217;est alors que, 2 jours plus tard, paraissait un article de Jose Luis Benlloch, directeur de l&#8217;hebdomadaire Aplausos, article intitulé « La leyenda de los mayos negros » qu&#8217;on pourrait traduire par « La légende noire des mois de mai ».<br /> <br /> Ce mois de mai 2019, les cornadas se sont succédées avec une fréquence étonnante&#8230;Gonzalo Caballero, Juan Leal, Luis David Adame, Manuel Escribano, Roman par 2 fois, le colombien Ritter, Pirri, Aguado&#8230;certains très graves et d&#8217;autres, comme Roca Rey avec de brèves visites à l&#8217;infirmerie tombèrent à Madrid, sans compter Rafael Cañada qui fut gravement blessé à Valence. <br /> <br /> Cette liste est assez importante pour ressusciter les fantasmes du passé.<br /> Cette légende affirmait que, en cette saison, l&#8217;herbe du printemps altérait le sang et le caractère des toros. De plus, ceci coïncidait avec une configuration astrale. Pour convaincre les incrédules, il suffisait de produire la liste des grands maestros qui avaient perdu la vie par les cornes des toros, pendant cette période : les deux frères Fabrilo, Granero, le grand Montoliu, Pepe Hillo, El Espartero, Joselito, Curro Puya, Pascal Marquez, El Campeño&#8230;<br /> <br /> De nos jours, on ne soutient plus ce genre de croyance, d&#8217;abord par la démocratisation de la culture et&#8230;parce que les toros ne mangent plus d&#8217;herbe en cette saison mais doivent se nourrir de « piensos » nécessaires pour leur faire atteindre le poids exigé pour être lidiés dans les plazas importantes. Il faut souligner aussi, les progrès de la médecine qui permettent, tel Roman, de revenir toréer 5 jours seulement après une cornada. Sans oublier une partie du public qui en demande toujours plus et des toreros qui prennent des risques pour le satisfaire.<br /> <br /> Mais, soyons optimistes, et parlons seulement d&#8217;une « mauvaise passe » que nous souhaitons tous qu&#8217;elle passe !<br /> Quant aux toreros, rien ne les freine&#8230; LA FIESTA CONTINUE !!!</strong><br /> <br /> <br /> <br /> Fri, 21 Jun 2019 16:15:09 +0200