Derniers articles http://www.torosenmimizan.fr Derniers articles (C) 2005-2009 PHPBoost fr PHPBoost La Catalogne, des toros et une Reine De France ! http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=17&id=247 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=17&id=247 <strong><p style="text-align:center"><span style="font-size: 20px;">La Catalogne, les toros et une Reine de France.</span></p><br /> <br /> <span style="font-size: 15px;">22 septembre 1601, à Valladolid, naquit Ana Maria Mauricia, Infante d&#8217;Espagne, du Portugal, archiduchesse d&#8217;Autriche, Princesse de Bourgogne et des Pays Bas, fille du Roi Philippe III, plus connue en France sous le nom d&#8217;Anne d&#8217;Autriche. Elle épousera le Roi de France Louis XIII, et à la mort de ce dernier avec l&#8217;aide de Mazarin deviendra Régente jusqu&#8217;à la majorité de son fils Louis XIV.<br /> <br /> Voilà pour la Reine.<br /> Et les toros ? et la Catalogne ?<br /> <br /> Revenons en 1601 : C&#8217;est une corrida que la ville de Barcelone choisit d&#8217;organiser pour célébrer la naissance de la future Reine de France. Les toros étaient synonymes d&#8217;allégresse et réjouissances dans la Catalogne (aujourd&#8217;hui antitaurine) de 1601.<br /> <br /> <br /> A cet effet, le dimanche 2 décembre, les Députés du Principado de Cataluña firent construire une grande arène de bois et élever un pavillon pour la joute des chevaliers. Des galeries furent construites pour recevoir les nobles invités tandis que les députés contemplèrent le spectacle depuis une fenêtre<br /> Le lundi 3 , les députés firent courir des toros qui avaient été spécialement amenés à la ville&#8230;<br /> Puis pénétra dans l&#8217;arène un cavalier nommé Pedro Vila y de Clasqueri, à cheval, accompagné de quatre laquais, chacun portant 2 lances et après avoir rendu hommage au Lieutenant général, aux Conseillers et aux Députés, on lâcha un autre toro qui parcourut la place, attaquant le dit Vila qui se défendit avec la lance&#8230;<br /> <br /> Il existe de nombreux exemples de la grande aficion de la Catalogne pour la tauromachie. Et le nombre de corridas qui ont été célébrées en Catalogne était tel qu&#8217;on y célébra les toros à Barcelone, dans trois places à la fois.<br /> Et, aujourd&#8217;hui, les nationalistes, interdisent une tradition qu&#8217;ils déclarent étrangère à la Catalogne !!!!!<br /> Et comme dit Francisco Belmonte : « contre le mensonge, il reste la lecture et la constatation des faits. » <br /> (Lecture du Manual de Novells Ardits qui contient toutes les reseñas de toutes les festivités de l&#8217;époque.)<br /> </span></strong> Tue, 13 Feb 2018 17:00:21 +0100 Des toros à Naples ! http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=17&id=245 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=17&id=245 <p style="text-align:center"><img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/mariage_charles_d_anjou.jpg" alt="" class="valign_" /></p><br /> <br /> <strong><span style="font-size: 15px;">Un peu d'Histoire !<br /> 1280: Pour célébrer le mariage de Charles II d'Anjou dit "le Boiteux", une corrida fut organisée à Naples, royaume dont il hérita ainsi que la Sicile, à la mort de ses parents en 1289.<br /> C'est sous le règne de son père Charles d'Anjou, frère de Saint Louis, que se déroula le soulèvement connu comme "les Vêpres Siciliennes"*, révolte contre la domination du roi d'origine française qui vit le massacre des Français. <br /> Pierre III, Roi d'Aragon, sauta sur l'opportunité de s'emparer de l'île. Il y débarqua pour chasser définitivement les troupes fidèles à Charles d'Anjou. Peu de Français échappèrent au massacre. L'Aragonais se fit proclamer Roi de Sicile.<br /> <br /> Evidemment, ça ne s'arrêta pas là ... mais, ceci est une autre histoire !!<br /> <br /> <em>*Le lundi de Pâques, ce fut à l'appel des cloches, à l'heure des Vêpres, que les Siciliens se rassemblèrent au cri de "<span style="text-decoration: underline;"><span style="color:red;">M</span></span>orte <span style="text-decoration: underline;"><span style="color:red;">A</span></span>lla <span style="text-decoration: underline;">F</span>rancia!<span style="text-decoration: underline;"> <span style="color:red;">I</span></span>talia <span style="text-decoration: underline;"><span style="color:red;">A</span></span>viva!".<br /> Certains assurent que ce cri de ralliement constituerait le mot MAFIA, mais la plupart des historiens dénie cette interprétation; en effet, l'entité "Italie" ne voit le jour qu'au XIX siècle lors du Risorgimento ( la Réunification).<br /> Beaucoup de musiciens comme Verdi, et d'auteurs s'inspirèrent de cet événement, ainsi Dante dans la Divine Comédie".<br /> </em><br /> <br /> </span></strong> Mon, 15 Jan 2018 13:37:01 +0100 Le toro du V de Manolete http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=17&id=187 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=17&id=187 <p style="text-align:center"><img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/toro_v.jpg" alt="" class="valign_" /></p><br /> <br /> [<strong>Connaissant le geste du V de la victoire de Winston Churchill, Manolete lui offrit la tête de ce toro qui possédait ce même signe sur le front et qu'il avait lidié à Valence en 1944. Ce même Churchill envoya une lette de condoléances à la mère de Manolete après la mort de ce dernier en 1947</strong>.<br /> Source: cultoro Wed, 02 Sep 2015 09:18:01 +0200 Histoire d'amour torera: Manolete et Lupe Sino http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=17&id=184 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=17&id=184 <strong> Histoire d&#8217;amour de Manolete<br /> <br /> <br /> <img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/manolete_lupe.jpg" alt="" class="valign_" /><br /> <br /> Manolete et Lupe : un amour impossible.<br /> Manolete était un des grands personnages des années 40. Des milliers de femmes espéraient qu&#8217;il les remarque et, bien d&#8217;autres que lui, en aurait profité pour être un Don Juan. Lui, non ! Son caractère réservé et sérieux le retenait loin des fêtes et loin de la recherche de la renommée. Il était « très famille » toujours entouré de gens de confiance : ses amis, dont beaucoup composaient sa cuadrilla, et sa mère la señora Angustias. Elle marqua une influence déterminante dans sa vie, même sur le terrain sentimental, comme nous le verrons.<br /> Un soir de 1943, dans le madrilène bar Chicote, son amie Pastora Imperio, la danseuse flamenca la plus importante de tous les temps, présenta à Manolete une femme qui devint l&#8217;unique amour de sa vie. Antoñita Bronchalo Lopesino, plus connue comme Lupe Sino. Cette beauté, aux yeux verts, à la chevelure châtain et ondulée et au sourire parfait, était actrice. Ce fait, ajouté à la réputation de dépensière et « croqueuse de diamants » dans ses relations antérieures avec différents toreros, fut que l&#8217;entourage du torero n&#8217;approuva jamais la relation qui débuta alors. Et tout spécialement doña Angustias qui demandait constamment à son fils de rompre avec Lupe Sino. Dès lors, mille rumeurs coururent sur l&#8217;actrice : elle avait été mariée avec un commissaire politique républicain durant la guerre civile, elle avait fréquenté beaucoup d&#8217;autres hommes, elle s&#8217;était prostituée&#8230;. Ce qui est certain, c&#8217;est que son caractère gai, léger et son amitié avec de nombreux personnages riches et influents, contrastaient avec le style de vie austère de l&#8217;époque<br /> Sans craindre de se tromper, on peut dire que Loupe Sino fut une des femmes les plus décriées en Espagne dans les années 40. Tout cela faisait beaucoup de mal au diester, homme très attaché aux siens, à ses amis et à sa famille, qui souffrait d&#8217;entendre sa cuadrilla surnommer sa fiancée le « serpent ». Lui, qui avait toujours été près de sa mère, supportait comme il pouvait la haine de cette dernière pour l&#8217;unique amour de sa vie. Et, Manolete, qui avait tout, la voulait seulement à elle. Comme cela sonne étrange à nos oreilles, habituées au bruit du superficiel, du passager. Et il peut être difficile de comprendre qu&#8217;une légende vivante qui peut tout avoir, choisisse d&#8217;être heureux avec une seule femme&#8230;<br /> Ainsi, Manolete passait les moments les plus heureux quand il s&#8217;isolait du monde et n&#8217;avait d&#8217;yeux que pour elle. Il n&#8217;oublia jamais les deux étés qu&#8217;il passa dans le village de sa fiancée, Fuentelaencina, petit coin de Guadalajara. Et que pouvait y faire le meilleur torero d&#8217;alors, le symbole de tout un pays ? Et bien, monter à bicyclette et jouer aux cartes, au football et au fronton avec les autochtones. Imaginez-vous, aujourd&#8217;hui, un personnage important, d&#8217;une telle simplicité ? La différence est que le torero resta toujours humble.<br /> Jusqu&#8217;au jour du 28 août 1947. Linares, Islero, l&#8217;hémorragie&#8230;la mort. Beaucoup affirment que le torero avait décidé de prendre la retraite le mois d&#8217;octobre suivant, loin des rumeurs de ce monde, et se marier ce même mois avec sa fiancée. Lupe, qui, cet après-midi là, avait été le voir toréer à Linares, descendit en courant pour le voir à l&#8217;infirmerie dès que la cornada eut lieu. Mais, l&#8217;apoderado Camara et certains membres de la cuadrilla lui refusèrent l&#8217;entrée. Conscients que la fin du maestro était proche, et craignant qu&#8217;il veuille se marier avant de mourir, ils s&#8217;interposèrent entre les amants leur interdisant ainsi la possibilité de se dire adieu.<br /> Elle, derrière la porte, pleurant de peur, de rage et de frustration, lui, sur le lit, s&#8217;amenuisant, anxieux de ne pas voir son amour.<br /> Dans l&#8217;épopée du héros abattu, dans les chansons louant la figure du mythe, nul ne mentionna le nom de la femme qui le rendit heureux, alors que la copla « Angustias Sanchez, que pena, que pena&#8230; » dédiée à sa mère devint très populaire. Lupe Sino, dès lors, tomba dans l&#8217;oubli. Sa carrière d&#8217;actrice chutant en flèche elle décida de partir à Mexico. Elle refit sa vie en épousant un avocat mais très rapidement ils divorcèrent et elle revint en Espagne. Seule, oubliée de tous, elle mourut subitement à Madrid en septembre 1959.</strong><br /> <br /> Eva Espinosa<br /> Traduit par TEM Tue, 30 Jun 2015 14:08:01 +0200 Domingo Dominguin: personnage hors du commun. http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=17&id=183 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=17&id=183 <p style="text-align:center"><img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/domingo_dominguin.jpg" alt="" class="valign_" /></p><br /> <br /> <strong>10 juin 1920: naissance de Domingo Dominguin, frère aîné de Pepe et Luis Miguel.</strong><br /> <br /> <p style="text-align:center"><img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/dominguines.jpg" alt="" class="valign_" /></p><br /> <br /> <strong> Personnage hors du commun, torero, impresario et apoderado des plus grands toreros de l'époque comme "Cagancho", Ordoñez, Ortega, Miguelin, Piles, Curro Romero et ses deux frères Pepe et Luis Miguel.<br /> Il fut l'ami de grands artistes et intellectuels Ortega y Gasset, Pio Boroja, Juan Benet, Picasso, Che Guevara ou Juan Antonio Bardem avec lequel il produisit le film "Viridiana" qui fut interdit en Espagne.<br /> Il finança de ses deniers le journal Mundo Obrero, publication du Parti Communiste qui, publié en exil était distribué clandestinement dans les prisons et les groupes dissidents.<br /> Franco demanda un jour à Luis Miguel Dominguin:<br /> -Dis-moi... des trois frères, lequel est communiste ?<br /> -Les trois, mon Général répondit le torero.<br /> Domingo fut toujours soutenu par son frère Luis Miguel qui usa de son influence pour lui éviter d'être accusé d'activités contraires au régime qui, à cette époque, pouvaient valoir la peine de mort.<br /> Domingo mourut à Quito le 13 octobre 1975.</strong><br /> <a href="http://www.tauroweb.es/efemerides-taurinas.php">http://www.tauroweb.es/efemerides-taurinas.php</a> Wed, 10 Jun 2015 08:30:01 +0200 Un espontaneo de protestation ! http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=17&id=182 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=17&id=182 Madrid 18 mai 1968. Un espontaneo de protestation.<br /> Le diestro Miguel Mateo "Miguelin" saute dans l'arène en costume-cravate lors de la faena de "El Cordobes" en protestation contre la décision de l'empresa de faire toréer les toros qui avaient été refusés et prouver ainsi que le toro de "El Cordobes" son grand rival était ridicule et ne présentait aucun danger.<br /> Arrêté, condamné à une très forte amende il fut menacé de ne plus pouvoir toréer. Mais Miguelin était le torero à la mode en 1968 et l'empresa de Madrid le contacta pour la corrida du 6 juin suivant. Il coupa 6 oreilles battant un record à Las Ventas toujours inégalé.<br /> <br /> <br /> <br /> <!-- START HTML --> <iframe width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/4dAX0jnaji8?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen></iframe> <!-- END HTML --> Wed, 20 May 2015 12:45:01 +0200 Le Toro de Phalaris http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=17&id=170 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=17&id=170 <strong>Le Toro de Phalaris<br /> <br /> Un des instruments de torture que les esprits macabres et pervers de l&#8217;Antiquité furent capables d&#8217;inventer est le très connu « Toro de Phalaris ». Un instrument de torture dont l&#8217;invention est attribuée à Phalaris, un tyran de l&#8217;actuelle Agrigente en Sicile qui mourut en l&#8217;an 554 avant JC.<br /> Il s&#8217;agissait d&#8217;un toro en bronze évidé dans lequel le condamné était introduit par une petite porte latérale. Sous le toro, un grand brasier transformait l&#8217;intérieur en un véritable four<br /> <br /> <p style="text-align:center"><img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/phalaris_1.jpg" alt="" class="valign_" /></p><br /> <br /> <br /> Au fur et à mesure que la chaleur intérieure augmentait, les cris et hurlements des <br /> condamnés devenaient plus déchirants. Le son sortait de la bouche du toro donnant l&#8217;impression que le toro de bronze mugissait.<br /> Ce fut un sculpteur nommé Perilo qui construisit et offrit au Tyran le premier toro de bronze. La tradition raconte que Phalaris ordonna, pour faire le premier essai, de jeter dans le toro le même Perilo à qui il devait cette construction. Dante nomme le toro de Phalaris dans un passage de la « Divine Comédie » : « Le premier à être introduit dans le toro fut son inventeur, sur ordre du tyran, pour le punir d&#8217;avoir occupé son talent à concevoir un aussi terrible engin.<br /> <br /> Plus tard, le toro de Phalaris fut présent dans de nombreuses salles de torture de l&#8217;Inquisition aux XVI, XVII et XVIIIèmes siècles.<br /> <br /> Les Romains aussi, se servirent du « toro de Phalaris », spécialement contre les chrétiens et de nombreux saints y furent martyrisés comme Saint Eustache. Celui-ci, nommé Placidus avant son baptême, fut général des armées romaines sous Trajan. Converti au christianisme, il fut martyrisé à Rome au moment des persécutions d&#8217;Adrien. Selon la légende, sa conversion se produisit un jour qu&#8217;il chassait. Un troupeau de cerfs se dirigea vers lui. Le plus grand portait un crucifix entre ses bois. Placidus entendit une voix : « Placidus, pourquoi me persécutes-tu ? Tu vas beaucoup souffrir pour le Christ. »<br /> <br /> <p style="text-align:right"><img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/eustaquio.jpg" alt="" class="valign_" /></p> <br /> <br /> Converti au christianisme, il fut poursuivi, martyrisé, torturé et sacrifié dans la « toro de Phalaris » avec son épouse et ses deux fils.<br /> Sa fête se célèbre le 20 septembre, il est le saint patron de Sanlucar la Mayor (Séville) et patron des chasseurs.<br /> <br /> Dans le Musée de la Torture de Santillana del Mar (Santander) une réplique du « Toro de Phalaris » est exposée.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <em>Placido Gonzalez Hermoso<br /> Traduit par TEM</em></strong> Wed, 18 Mar 2015 13:13:26 +0100 Torero par amour !! http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=17&id=169 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=17&id=169 <p style="text-align:center"><img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/ponce_par_amour.jpg" alt="" class="valign_" /></p><br /> <br /> <strong>Jose Maria Ponce naquit à Cadiz le 31 mars 1830.<br /> Beaucoup de toreros sont issus de cette terre, mais aucun, que l'on sache, devint torero pour l'amour d'une femme.<br /> Charpentier de profession, il tomba éperdument amoureux d'une s&#339;ur des fameux banderilleros El Lillo et El Cuco. S'il voulait l'emporter et l'épouser, les frères exigèrent qu'il devienne torero. C'est ainsi qu'il adopta cette profession et épousa sa belle. Torero fier, courageux et calme, il fit une carrière respectable.<br /> Le 2 juin 1872, à Lima, il fut blessé apparemment sans gravité. La gangrène se déclara et c'est ainsi qu'il mourut par amour le 14 juillet 1872.<br /> L'histoire ne dit pas s'il ne regretta jamais sa décision <br /> Moralité: l'amour mène à tout même devant les cornes de toros</strong> Sun, 08 Mar 2015 11:19:01 +0100 Comment Belmonte devint torero grâce à un professeur d'anglais http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=17&id=151 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=17&id=151 <p style="text-align:center"><img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/belmonte_times.jpg" alt="" class="valign_" /></p><br /> Le père de Belmonte tenait une quincaillerie à Triana et Juan l&#8217;aidait dans son commerce, mais, vues les mauvaises bandes qui rôdaient dans le quartier, il décida de l&#8217;envoyer à Huelva, chez un oncle qui tenait aussi une quincaillerie mais &#8230;laissons la parole au principal intéressé :<br /> <strong>« &#8230; mon père décida de m&#8217;envoyer à Huelva chez un oncle qui tenait un commerce (&#8230;.) mon oncle découvrit mes exceptionnels dons pour le commerce et imagina m&#8217;envoyer à Buenos Aires pour succéder à un autre de nos parents qui y avait fait fortune. Mon oncle décida qu&#8217;il me serait très profitable d&#8217;apprendre l&#8217;anglais et prit contact avec un pittoresque sujet britannique qui traînait dans Huelva. C&#8217;était un sujet extravagant et sympathique souvent ivre et fan enragé de l&#8217;Andalousie et de ses coutumes. Il venait tous les soirs me donner sa leçon d&#8217;anglais mais, en réalité, il passait son temps à apprendre des expressions flamencas et de voyous, des phrases en argot de gitans que je lui apprenais avec beaucoup de plaisir. Il découvrit mon aficion à toréer et nous ne fîmes rien d&#8217;autre. Il m&#8217;avançait une chaise et, pendant une heure, j&#8217;exécutais des véroniques et des passes. D&#8217;autres fois, il me chargeait, meuglant et imitant le toro d&#8217;une manière grotesque. Au final, l&#8217;anglais apprit à toréer et dire des « chulerias » et moi je n&#8217;appris pas un seul mot d' anglais et mon oncle ayant perdu ses illusions à mon sujet me retira sa protection. Mon brillant avenir d&#8217;indien s&#8217;étant ainsi envolé. »</strong><br /> <br /> Heureusement le « trianero » ne persévéra pas dans le commerce car, nous aurions perdu l&#8217;un des plus grands de l&#8217;histoire, un révolutionnaire qui grâce à un professeur d&#8217;anglais abandonna la quincaillerie pour la cape et la muleta.<br /> <br /> <a href="http://huelvabuenasnoticias.com/2014/01/26/juan-belmonte-y-el-profesor-ingles-en-huelva/">http://huelvabuenasnoticias.com/2014/01/26/juan-belmonte-y-el-profesor-ingles-en-huelva/</a> Fri, 31 Jan 2014 13:16:01 +0100 Paco le chien aficionado http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=17&id=150 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=17&id=150 La jolie histoire de Paco, le chien aficionado <br /> <br /> <br /> <strong><img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/paco_chien.png" alt="" class="valign_" /></strong><br /> <br /> Aux alentours de 1870, au centre de Madrid, le luxueux Café de Fornos était fréquenté par les aristocrates, les écrivains, les artistes, espions, toreros et chanteurs flamencos. On écrivit de ce café, "qu'il avait beaucoup d'un théâtre et quelque chose d'un église" car il mélangeait une ambiance distinguée avec une touche de bohême.<br /> Mais le client le plus assidu et qui venait chaque soir, était un chien noir, le chien des rues "Paco" qui avait été baptisé au champagne par le Marquis de Bogaraya le jour de la Saint François d'Assise. Le chien Paco était un aficionado des toros et, selon ce que racontent les chroniques avait une place au tendido 9 de l'ancienne Plaza de Madrid.<br /> Lors d'une corrida, en juin 1882, un novillero était en train de se payer un retentissant échec et, Paco, indigné, se jeta dans le ruedo entre les mollets du diestro. Celui-ci, visiblement en colère, estoqua le chien qui mourut peu après. Cet incident énerva encore plus le public qui lyncha pratiquement le novillero "mataperros". Le corps de Paco fut embaumé et exposé avant d'être enterré selon la légende Al Retiro.<br /> <br /> <br /> <p style="text-align:center"><img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/paco3.jpg" alt="" class="valign_" /></p><br /> <br /> <a href="http://contraquerencia.blogspot.com.es/2014/01/la-aficion-los-toros-del-perro-paco.html">http://contraquerencia.blogspot.com.es/2014/01/la-aficion-los-toros-del-perro-paco.html</a> <br /> Wed, 29 Jan 2014 12:09:33 +0100