Derniers articles http://www.torosenmimizan.fr Derniers articles (C) 2005-2009 PHPBoost fr PHPBoost La légende noire des mois de mai http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=4&id=256 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=4&id=256 <strong><span style="font-size: 20px;">La légende noire des mois de mai</span><br /> <br /> Lors d&#8217;une réunion du bureau nous nous étonnions de la véritable hécatombe de toreros blessés. C&#8217;est alors que, 2 jours plus tard, paraissait un article de Jose Luis Benlloch, directeur de l&#8217;hebdomadaire Aplausos, article intitulé « La leyenda de los mayos negros » qu&#8217;on pourrait traduire par « La légende noire des mois de mai ».<br /> <br /> Ce mois de mai 2019, les cornadas se sont succédées avec une fréquence étonnante&#8230;Gonzalo Caballero, Juan Leal, Luis David Adame, Manuel Escribano, Roman par 2 fois, le colombien Ritter, Pirri, Aguado&#8230;certains très graves et d&#8217;autres, comme Roca Rey avec de brèves visites à l&#8217;infirmerie tombèrent à Madrid, sans compter Rafael Cañada qui fut gravement blessé à Valence. <br /> <br /> Cette liste est assez importante pour ressusciter les fantasmes du passé.<br /> Cette légende affirmait que, en cette saison, l&#8217;herbe du printemps altérait le sang et le caractère des toros. De plus, ceci coïncidait avec une configuration astrale. Pour convaincre les incrédules, il suffisait de produire la liste des grands maestros qui avaient perdu la vie par les cornes des toros, pendant cette période : les deux frères Fabrilo, Granero, le grand Montoliu, Pepe Hillo, El Espartero, Joselito, Curro Puya, Pascal Marquez, El Campeño&#8230;<br /> <br /> De nos jours, on ne soutient plus ce genre de croyance, d&#8217;abord par la démocratisation de la culture et&#8230;parce que les toros ne mangent plus d&#8217;herbe en cette saison mais doivent se nourrir de « piensos » nécessaires pour leur faire atteindre le poids exigé pour être lidiés dans les plazas importantes. Il faut souligner aussi, les progrès de la médecine qui permettent, tel Roman, de revenir toréer 5 jours seulement après une cornada. Sans oublier une partie du public qui en demande toujours plus et des toreros qui prennent des risques pour le satisfaire.<br /> <br /> Mais, soyons optimistes, et parlons seulement d&#8217;une « mauvaise passe » que nous souhaitons tous qu&#8217;elle passe !<br /> Quant aux toreros, rien ne les freine&#8230; LA FIESTA CONTINUE !!!</strong><br /> <br /> <br /> <br /> Fri, 21 Jun 2019 16:15:09 +0200 Romero, un ami d' Antoñete http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=4&id=241 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=4&id=241 <p style="text-align:center"><strong><span style="font-size: 20px;">Romero, un ami de Antoñete</span></strong></p><br /> <br /> <p style="text-align:center"><img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/anto_ete_y_romerito.jpg" alt="" class="valign_" /></p><br /> <br /> <p style="text-align:justify"><strong><span style="font-size: 15px;">Voilà 6 ans que le « divin chauve » a disparu et voici l&#8217;histoire de son ami, le toro « Romero ».<br /> <br /> Ce fut un cadeau de « El Niño de la Capea » et se son épouse au maestro Chenel qui leur avait acheté 25 vaches d&#8217;origine Murube.<br /> Cet animal nommé « Romerito », avait été sélectionné lors d&#8217;une tienta organisée par le couple sur leurs terres de Salamanca, car il présentait d&#8217;excellentes qualités tant au cheval qu&#8217;à la muleta. Quand il débarqua dans la propriété de Antoñete, il surprit par son imposante présence et c&#8217;est ce qui fit que son nouveau propriétaire changea son nom en « Romero ». Et depuis ce moment là, le nouveau pensionnaire s&#8217;acquitta des fonctions de semental parmi la murubeña ganaderia de Chenel.<br /> Après quelques mois, à la fin de l&#8217;automne, Antonio décida de secouer les chênes verts afin que les glands servent d&#8217;aliment au troupeau de vaches. « Romero » resta indifférent. Il ne montra aucune intention d&#8217;attaquer son ganadero, qui continua ce qu&#8217;il faisait tout en étant en mode alerte au cas où il devrait se mettre à couvert lors d&#8217;une brusque charge du semental. Et ceci pendant plusieurs jours.<br /> Un jour, la routine se changea en imprévu quand un moment de distraction de l&#8217;expert matador lui fit sentir sur son pied gauche le contact d&#8217;un piton. « C&#8217;était Romero ». Impavide, sans regarder le fauve et avec l&#8217;insécurité que pouvait amener un tel dénouement, Antoñete murmura : « Je sais que je n&#8217;ai aucune échappatoire, « Romero ». De plus je ne saurais où aller. Il se peut que tu démarres et que tu me prennes. Dans ce cas je serai perdu, la maison est loin et il n&#8217;y a pas d&#8217;endroit où se protéger. Je resterai ici, en attendant que tu décides pour nous deux. Et arrive ce qui doit arriver. »<br /> Et rien ne se passa. Au bout d&#8217;un moment, l&#8217;animal s&#8217;éloigna doucement et son éleveur put respirer et fumer un cigare. Après cet incident, chaque jour, le ganadero s&#8217;approchait du toro avec précaution, curiosité et peur. Il s&#8217;emplissait les poches de glands et les lançait à quelques mètres pour que « Romero » les mange jusqu&#8217;à ce qu&#8217;il réussisse à les manger dans sa main. <br /> En 1987, son ancien éleveur, Pedro Gutiérrez el Capea, demanda le toro à Antoñete pour couvrir quelques vaches. Chargé dans le camion qui le conduisait à son ancienne maison, le caractériel « murube » démolit la caisse qui le transportait. Ce comportement dura durant les 3 ans qu&#8217;il passa à se reproduire à Salamanca. Le moindre travail dans le campo était un problème pour le personnel de la ganaderia qui devait lutter avec un toro qui avait imposé sa loi.<br /> De retour à Nevalagamella, et après avoir détruit la caisse du camion,, « Romerito » provoquait quelques doutes à son maître Chanel. Redeviendrait-il le toro ami ou ces 3 ans l&#8217;auraient-ils transformé ? On ouvrit la porte du camion et Antoñete lui parla :<br /> « Allons, allons, tu es de retour à la maison ».<br /> <br /> Et « Romerito redevint « Romero » cinq ans de plus, jusqu&#8217;à ce qu&#8217;une tumeur incurable lui enlève la vie et celle du propre Chenel, qui, après sa mort, souffrit d&#8217;une dépression qui lui fit vendre sa ganaderia. <br /> </span></strong></p><br /> <br /> <br /> <br /> <!-- START HTML --> <iframe width="854" height="480" src="https://www.youtube.com/embed/jXxHH8Yxfr8" frameborder="0" allowfullscreen></iframe> <!-- END HTML --><br /> <strong><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: 15px;"><br /> Légendaire faena d'Antoñete avec "Atrevido", le mythique toro blanco.</span></span></strong> Tue, 24 Oct 2017 17:39:01 +0200 Economie taurine : El Cordobes/Jose Tomas http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=4&id=240 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=4&id=240 Economie taurine<br /> <br /> <strong>MANUEL BENITEZ EL CORDOBES ET JOSE TOMAS, LES ROIS MIDAS DE L&#8217;ECONOMIE TAURINE. <br /> <em>De Juanma Lamet économiste dans la revue Tauroeconomia.<br /> En réponse à un article paru dans la revue 6Toros6 qui affirmait qu&#8217;une corrida de Jose Tomas avait plus d&#8217;impact économique qu&#8217;une de Manuel Benitez El Cordobes</em>. <br /> <br /> « Par pitié, par pitié, Manolo, n&#8217;y va pas ! » suppliait Angelita. Lui, s&#8217;inclina, l&#8217;embrassa sur les yeux et lui dit « Ne pleure pas ». Puis, il caressa son costume de lumières et ajouta : « Ce soir, je t&#8217;achèterai une maison&#8230;ou tu porteras mon deuil ». Ce torero, c&#8217;était Manuel Benitez El Cordobes, bien décidé à s&#8217;arracher à la pauvreté, quelque soit le sang que ça coûterait.<br /> <br /> </strong><p style="text-align:center"><img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/el_cordobes_82cd1.jpg" alt="" class="valign_" /> </p><br /> <br /> <br /> <br /> <strong>Au retour à la maison, gonflé après le premier triomphe dans son village (Palma del Rio) et brandissant oreilles et queue, Manolo sortit un vieux mouchoir aux coins attachés. Il l&#8217;ouvrit. Il était rempli de monnaie et de billets froissés. Il en prit une partie et la donna à sa s&#339;ur : « Prends les premières 1 000 pesetas que je te donne ». Les premières 1 000 pesetas d&#8217;une grande fortune. En peu de temps, le fils du Renco (le boiteux), le voleur de poules, avec un sourire fripon put s&#8217;acheter un jambon. Il le portait toujours sur l&#8217;épaule, le suspendait aux fenêtres des hôtels et en coupait parfois une tranche, quand il lui en prenait l&#8217;envie. « C&#8217;était plus qu&#8217;un ami pour moi », dit-il (et sûrement il devait sourire en le disant). Il continua à prospérer. Ainsi, très vite, il acheta une voiture. Et, très vite après, il dit à sa s&#339;ur : « Bien, voici la maison que je t&#8217;avais promis ». Il était riche et il était vivant : prophétie accomplie.<br /> <br /> Il n&#8217;était pas destiné à être un grand torero, mais une chance de Roi Midas, un aimant pour l&#8217;argent. En 1963 il prit l&#8217;alternative à Cordoue. Sa carrière fut fulgurante. En 1967 Benitez perçut déjà 2,5 millions de pesetas pour faire le paseillo à Madrid. Plus de 441 000 &#8364; de nos jours. Très vite, il passa à 1,5 millions de pestas par corrida (265 000 &#8364<img src="http://www.torosenmimizan.fr/images/smileys/clindoeil.gif" alt=";)" class="smiley" />.<br /> <br /> En prix constant, le cachet de El Cordobes est moindre que celui de Jose Tomas qui touche lui de 300 000 à 400 000 &#8364; par après-midi. Mais on ne peut comparer les 265 000&#8364; de El Cordobes aux 300 000 de Tomas. « Avec ce que gagnait El Cordobes en un après midi, on pouvait acheter un appartement de 300 mètres carrés en plein Barrio de Salamanca de Madrid » remarque Lozano. Aujourd&#8217;hui, avec les 450 000 &#8364; que pourrait toucher Tomas, dans ce même quartier, on pourrait acquérir un logement de 80 à140 m2. Il en est de même pour les fincas , ces propriétés qui « fin 1960 coutaient 8 à 9 millions de pesetas (dans les 270 millions actuels) valent maintenant plus de 1 000 millions de pesetas». Sans compter que de nos jours, les cuadrillas sont mieux payées et que les impôts ponctionnent beaucoup plus lourdement les artistes.<br /> <br /> Mais le torero de Galapagar a réussi ce que personne ne pouvait imaginer : multiplier les ventes. Alors que le Cordobes s&#8217;engageait pour 100 corridas, le madrilène se fait rare. Ainsi, en un après-midi, Jose Tomas génère en moyenne 2,2 millions d&#8217;euros à l&#8217;économie locale comme l&#8217;a calculé J.Medina, professeur de Théorie Economique de l&#8217;Université de Extramadura.<br /> </strong><br /> <br /> <p style="text-align:center"><img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/josetomasgrande.jpg" alt="" class="valign_" /> </p><br /> <br /> <strong>De l&#8217;énorme capacité que possédait Manuel Benitez pour créer de la richesse, un oreiller peut en témoigner : fin janvier 1967, dans sa finca de Villalobillos, le diestro rêva qu&#8217;un énorme toro noir le tuait. Il appela Madrid et annonça qu&#8217;il se retirait du toreo. A cette annonce, des dizaines de sévillans se précipitèrent à La Maestranza pour demander le remboursement de leur abonnement pour la Feria de Avril. Les économistes calculèrent que cette retraite coûterait plus de 300 millions de pesetas aux hôtels, restaurants, taxis et revendeurs. Quant aux impresarios, les 100 après-midi sans El Cordobes leur coûteraient « plus de 250 millions de pesetas. »<br /> Ainsi, 6 jours plus tard, le 6 février, se présentèrent à la finca les impresarios les plus importants d&#8217;Espagne pour le faire changer d&#8217;avis. Ils le supplièrent pendant 47 longues minutes. De plus, ils soulignèrent que sa décision pouvait lui coûter plus de 100 millions de pesetas en procès. Le diestro revint sur sa décision et la « paix » fut signée par tous sur l&#8217;oreiller sur lequel Manuel avait pris sa décision.<br /> <br /> </strong><br /> <p style="text-align:center"> <img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/almohada.jpg" alt="" class="valign_" /><br /> </p><br /> <br /> <strong>Ainsi, nous avons appris que l&#8217;impact des 100 corridas de El Cordobes atteignit 550 millions de pesetas d&#8217;alors, soit 74 millions d&#8217;euros. Chaque apparition de Benitez se traduisait en 0,74 million d&#8217;euros, juste le tiers de Jose Tomas. <br /> <br /> El Cordobes, populiste et cabotin ne restera pas dans les annales de la tauromachie comme un grand torero, mais comme un mythe. Le critique taurin Don Ventura disait « les mythes apparaissent pour satisfaire les instincts et non pour servir les intelligences ».<br /> Oui, peut-être, mais c&#8217;était avant que n&#8217;arrive Jose Tomas ! <br /> </strong><br /> <br /> <strong><em>Depuis, El Cordobes a cédé le fameux oreiller au musée de sa ville, comme en témoigne la photo ci-dessous </em></strong>:<br /> <br /> <p style="text-align:center"><img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/museo.jpg" alt="" class="valign_" /></p> Wed, 20 Sep 2017 17:01:01 +0200 17 juin 2017: mort de Fandino http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=4&id=239 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=4&id=239 <strong>Apprendre à être mortel<br /> <br /> Javier Goma, écrivain et philosophe est entre autres, l&#8217;auteur de « Achille dans le gynécée ». Il y explique l&#8217;aventure d&#8217;apprendre à être mortel en se basant sur nos propres expériences mais en n&#8217;y puisant que ce que nous partageons avec tous les êtres humains. Assumer sa mortalité est la condition indispensable pour être héroïque dans notre vie quotidienne. Ainsi, Achille, fils d&#8217;un homme et d&#8217;une déesse, choisit de mettre en jeu sa propre vie en prenant part à la Guerre de Troie au lieu de garder sa naturelle immortalité à l&#8217;intérieur du gynécée.<br /> <br /> <p style="text-align:center"><img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/achille.jpg" alt="" class="valign_" /></p><br /> <br /> <br /> Tous les toreros ont un Achille à l&#8217;intérieur. Chaque après-midi de corrida, tous se rendent au ruedo assumant les conséquences et les dangers que peut libérer la lutte contre un toro bravo. Ils nous enseignent à « être mortel ». Je frémis aujourd&#8217;hui en lisant les paroles d&#8217;Yvan Fandino quelques jours avant de lidier 6 toros à Las Ventas : « J&#8217;ai rendez-vous avec l&#8217;Histoire, si je dois mourir, je mourrai libre ».<br /> <br /> <p style="text-align:center"><img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/fandino_barrera.jpg" alt="" class="valign_" /></p><br /> <br /> L&#8217;après-midi de la tragédie, dans le callejon de la plaza d&#8217;Aire sur Adour, il y avait un enfant, un enfant à qui Fandino offrit la dernière oreille qu&#8217;il coupa de sa vie. Le torero s&#8217;approcha de la barrera, enlaça l&#8217;enfant par les épaules et, tendrement, lui offrit le trophée encore chaud. Une fois l&#8217;heureuse vuelta al ruedo terminée, à peine quelques minutes plus tard, pendant un quite, un toro tua Ivan d&#8217;une cornada dans le côté, comme Achille tomba à Troie blessé par une flèche. Sacrifiant une vie longue et tranquille (c'est-à-dire-abandonnant la protection du gynécée), les deux héros atteignirent la gloire.<br /> <br /> <p style="text-align:center"><img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/fandino_et_l_enfant.jpg" alt="" class="valign_" /></p><br /> <br /> Quelques jours plus tard, ce même enfant, témoin muet de la fatalité, revint dans le ruedo d&#8217;Aire, où une photo en noir et blanc rappelait le torero mort. L&#8217;enfant observa, sérieux mais serein, l&#8217;image du héros tout en posant sur le verre, la paume de sa main droite, la même main qui recueillit l&#8217;ultime laurier d&#8217;une bataille perdue d&#8217;avance selon l&#8217;oracle. L&#8217;enfant anonyme, en pantalons courts, sans le savoir, en cet instant abandonnait prématurément la protection du gynécée pour regarder, pour la première fois la mort en face. Peut être que demain, lui aussi sera un héros.<br /> <br /> <p style="text-align:center"><img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/l_enfant_et_la_portrait.jpg" alt="" class="valign_" /></p><br /> <br /> D'après un article de Gloria Sanchez Grande.</strong> Sat, 24 Jun 2017 17:12:01 +0200 Ordoñez http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=4&id=227 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=4&id=227 <!-- START HTML --> <iframe width="854" height="480" src="https://www.youtube.com/embed/RNGlueJIxGc" frameborder="0" allowfullscreen></iframe> <!-- END HTML --> Sun, 22 Jan 2017 11:12:01 +0100 Antonio Bienvenida, grand parmi les grands ! http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=4&id=190 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=4&id=190 <br /> <br /> <!-- START HTML --> <iframe width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/_sk45qT5I-U?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen></iframe> <!-- END HTML --><br /> <br /> Mundotoro Thu, 08 Oct 2015 08:00:01 +0200 Histoire d'amour torera: Manolete et Lupe Sino http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=4&id=186 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=4&id=186 <strong>Histoire d&#8217;amour de Manolete</strong><br /> <br /> <p style="text-align:center"><img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/manolete_lupe_281f4.jpg" alt="" class="valign_" /></p><br /> <br /> <br /> <strong>Manolete et Lupe : un amour impossible.<br /> Manolete était un des grands personnages des années 40. Des milliers de femmes espéraient qu&#8217;il les remarque et, bien d&#8217;autres que lui, en aurait profité pour être un Don Juan. Lui, non ! Son caractère réservé et sérieux le retenait loin des fêtes et loin de la recherche de la renommée. Il était « très famille » toujours entouré de gens de confiance : ses amis, dont beaucoup composaient sa cuadrilla, et sa mère la señora Angustias. Elle marqua une influence déterminante dans sa vie, même sur le terrain sentimental, comme nous le verrons.<br /> Un soir de 1943, dans le madrilène bar Chicote, son amie Pastora Imperio, la danseuse flamenca la plus importante de tous les temps, présenta à Manolete une femme qui devint l&#8217;unique amour de sa vie. Antoñita Bronchalo Lopesino, plus connue comme Lupe Sino. Cette beauté, aux yeux verts, à la chevelure châtain et ondulée et au sourire parfait, était actrice. Ce fait, ajouté à la réputation de dépensière et « croqueuse de diamants » dans ses relations antérieures avec différents toreros, fut que l&#8217;entourage du torero n&#8217;approuva jamais la relation qui débuta alors. Et tout spécialement doña Angustias qui demandait constamment à son fils de rompre avec Lupe Sino. Dès lors, mille rumeurs coururent sur l&#8217;actrice : elle avait été mariée avec un commissaire politique républicain durant la guerre civile, elle avait fréquenté beaucoup d&#8217;autres hommes, elle s&#8217;était prostituée&#8230;. Ce qui est certain, c&#8217;est que son caractère gai, léger et son amitié avec de nombreux personnages riches et influents, contrastaient avec le style de vie austère de l&#8217;époque<br /> Sans craindre de se tromper, on peut dire que Lupe Sino fut une des femmes les plus décriées en Espagne dans les années 40. Tout cela faisait beaucoup de mal au diestro, homme très attaché aux siens, à ses amis et à sa famille, qui souffrait d&#8217;entendre sa cuadrilla surnommer sa fiancée le « serpent ». Lui, qui avait toujours été près de sa mère, supportait comme il pouvait la haine de cette dernière pour l&#8217;unique amour de sa vie. Et, Manolete, qui avait tout, la voulait seulement à elle. Comme cela sonne étrange à nos oreilles, habituées au bruit du superficiel, du passager. Et il est peut être difficile de comprendre qu&#8217;une légende vivante qui peut tout avoir, choisisse d&#8217;être heureux avec une seule femme&#8230;<br /> Ainsi, Manolete passait les moments les plus heureux quand il s&#8217;isolait du monde et n&#8217;avait d&#8217;yeux que pour elle. Il n&#8217;oublia jamais les deux étés qu&#8217;il passa dans le village de sa fiancée, Fuentelaencina, petit coin de Guadalajara. Et que pouvait y faire le meilleur torero d&#8217;alors, le symbole de tout un pays ? Et bien, monter à bicyclette et jouer aux cartes, au football et au fronton avec les autochtones. Imaginez-vous, aujourd&#8217;hui, un personnage important, d&#8217;une telle simplicité ? La différence est que le torero resta toujours humble.<br /> Jusqu&#8217;au jour du 28 août 1947. Linares, Islero, l&#8217;hémorragie&#8230;la mort. Beaucoup affirment que le torero avait décidé de prendre la retraite le mois d&#8217;octobre suivant, loin des rumeurs de ce monde, et se marier ce même mois avec sa fiancée. Lupe, qui, cet après-midi là, avait été le voir toréer à Linares, descendit en courant pour le voir à l&#8217;infirmerie dès que la cornada eut lieu. Mais, l&#8217;apoderado Camara et certains membres de la cuadrilla lui refusèrent l&#8217;entrée. Conscients que la fin du maestro était proche, et craignant qu&#8217;il veuille se marier avant de mourir, ils s&#8217;interposèrent entre les amants leur interdisant ainsi la possibilité de se dire adieu.<br /> Elle, derrière la porte, pleurant de peur, de rage et de frustration, lui, sur le lit, s&#8217;amenuisant, anxieux de ne pas voir son amour.<br /> Dans l&#8217;épopée du héros abattu, dans les chansons louant la figure du mythe, nul ne mentionna le nom de la femme qui le rendit heureux, alors que la copla « Angustias Sanchez, que pena, que pena&#8230; » dédiée à sa mère devint très populaire. Lupe Sino, dès lors, tomba dans l&#8217;oubli. Sa carrière d&#8217;actrice chutant en flèche elle décida de partir à Mexico. Elle refit sa vie en épousant un avocat mais très rapidement ils divorcèrent et elle revint en Espagne. Seule, oubliée de tous, elle mourut subitement à Madrid en septembre 1959.<br /> <br /> <em>Entre capotes y monteras.</em></strong> Fri, 28 Aug 2015 07:28:01 +0200 El Fandi http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=4&id=148 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=4&id=148 <!-- START HTML --> <iframe width="640" height="360" src="//www.youtube.com/embed/eeo7mubdIFM?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen></iframe> <!-- END HTML --> Thu, 12 Dec 2013 10:22:32 +0100 Jose Tomas: comment tout a commencé http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=4&id=118 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=4&id=118 <strong>Il avait 10, 11 ans, et ce jour là il n&#8217;y avait pas école. C&#8217;est ainsi que tout commença.<br /> Tu veux toréer ? Ce jour là il n&#8217;y avait pas école, il avait 10,11ans, il avait commencé à supporter l&#8217;Atlético de Madrid et plus tard il voulait être footballeur. Il l&#8217;était déjà avec l&#8217;équipe de son village, le Galapagar, un club de troisième division dont les catégories inférieures benjamins ? alevins ? junior ? jalonnèrent le parcours de son enfance. Au début, il jouait avant-centre puis centre et il courait beaucoup, tellement qu&#8217;il s&#8217;en souvient avec un sourire lumineux , contenu, et une lueur espiègle dans les yeux. Il courait beaucoup et progressait de catégorie en catégorie, il avait des ambitions mais ce jour là il n&#8217;y avait pas école et sa famille décida de le passer al campo, dans la propriété de son oncle Victorino Martin, le ganadero qui avait réussi que son nom soit aussi réputé ou même plus que celui des matadors qui se risquaient dans ses corridas. Alors, quelqu&#8217;un qui passait par là lui posa une question qui devait changer le cours de sa vie : « Tu veux toréer ? »<br /> Il ne sait pas pourquoi il répondit oui, mais il se souvient que quand il fut face à sa première vache, il ne savait même pas armer une muleta. Il la prit comme un capote et son grand-père était là et le regardait.<br /> Celestino lui cachait les ballons, les lui enlevait, les crevait et lui donnait une muleta à la place : « Prends et torée ». Lui, il était taxi mais pas n&#8217;importe lequel, jusque sur sa carte de visite il avait mis : Celestino Roman taxi de toreros. Rien ne lui plaisait plus au monde que de se louer pour une tournée, ou plutôt oui, il préférait aller à Las Ventas avec son petit-fils Jose, l&#8217;initier sans parler à la liturgie profane et solennelle d&#8217;une fête qui célèbre la vie dans le présage serein de la mort, l&#8217;incomparable émotion d&#8217;un fil tendu qui vibre dans la gorge et se transmet au c&#339;ur, ce monde petit qui contient pourtant le monde entier. Cela lui plaisait davantage à lui et à l&#8217;enfant qui l&#8217;accompagnait et regardait et s&#8217;imprégnait de toros en silence, car dans l&#8217;arène on parle peu et jamais trop, car aux arènes on se tait et on écoute ceux qui savent, et on apprend à respirer.<br /> Tout cela, Jose Tomas le savait ce jour de vacances, en el campo, quand quelqu&#8217;un lui demanda s&#8217;il voulait toréer. Lui, il aspirait à devenir footballeur, il ne savait même pas armer une muleta, mais il dit oui, fit un pas en avant et &#8230;toréa.<br /> Jose Tomas : « Vivre sans toréer, ce n&#8217;est pas vivre »<br /> « Il faut compter avec la possibilité de mourir ; il faut avoir peur et apprendre à la surpasser »<br /> « Je brinde dans des occasions très spéciales, quand ça me vient de l&#8217;intérieur. Et parfois, simplement avec le regard »</strong><br /> <br /> <em>Extraits du texte de Almudena Grandes <br /> El Pais 27 mai 2007</em> Mon, 04 Mar 2013 18:55:01 +0100 Robert Felix premier torero français http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=4&id=28 http://www.torosenmimizan.fr/articles/articles.php?cat=4&id=28 <p style="text-align:center"><img src="http://www.torosenmimizan.fr/upload/alias_felix_robert.jpg" alt="" class="valign_" /></p><br /> Pour en savoir plus : <a href="http://landaisdanslhistore.blogspot.fr/2009/12/felix-robert.html">http://landaisdanslhistore.blogspot.fr/2009/12/felix-robert.html</a> Sat, 24 Sep 2011 14:50:01 +0200