
"Dans son regard, j’ai compris que le taureau voulait me tuer. J’aurai dû sauter, trouver un endroit pour me protéger mais je suis resté pétrifié, incapable de bouger. »
« J’entends encore son souffle rauque et le bruit effroyable de ses cornes qui déchirent le bois. Ensuite, juste la sensation de me retrouver en l’air puis plus rien. Ce que je sais, c’est que 15 cm plus haut, j’aurai été déchiqueté », poursuit Dominique Perron. Bilan : double fracture tibia-péroné à chaque jambe et quarante-cinq jours d’immobilisation avant une très longue rééducation.
Je crois que je revivrai longtemps cette scène. Comme si j’avais pris un autobus en pleine face. Un autobus avec des cornes. »
Paru dans le Parisien
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Le: 08/08/15