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Diverses atteintes à la liberté culturelle des aficionados s’étant produites ces derniers jours, et ayant abondamment été relayées dans la presse parisienne, l’ONCT tient à rappeler quelques principes fondamentaux qui s’appliquent pareillement dans le cas des attaques contre divers ministres ayant assisté des corridas à Mont de Marsan, Bayonne et Dax, contre des écoles taurines et contre une association d’aide aux enfants malades de l’hôpital de Dax, agressée pour avoir organisé une tombola taurine dont les recettes permettent d’égayer le quotidien de ces derniers.
Face à l’intégrisme animaliste, l’Observatoire national des cultures taurines ne peut laisser sans réponse les propos caricaturaux proférés à l’encontre de notre culture, trop souvent relayés sans examen par certains médias et responsables politiques.
Non, les arènes ne sont pas des mauvais lieux et les centaines de milliers d’aficionados qui s’y rendent chaque année ne sont pas des pervers et des sadiques. Il suffit pour s’en convaincre de s’interroger sur leurs motivations, dont la principale est l’admiration au spectacle de l’affrontement entre le taureau brave et l’homme, qui se transforme en quelques minutes en une harmonie poignante parce qu’éphémère. S’il en était autrement la tauromachie n’aurait pas intéressé des créateurs et des intellectuels tels que Picasso, Orson Welles, Leiris, Camus, Sartre, Simone de Beauvoir, Claude Lanzmann, Francis Bacon, Barceló, Vargas Llosa…
Parler de torture à propos d’un animal indompté, qui combat et dont les réactions sont jusqu’à sa mort redoutables pour le torero est une insulte pour les victimes réelles de cet acte odieux. Le bien-être animal est une notion relative et différente pour chaque espèce. Pour le taureau de combat, élevé en liberté et dans de vastes espaces préservés durant au moins quatre ans, alors que les autres bovins élevés pour leur viande sont abattus beaucoup plus tôt, on peut parler de bien-être ; sans compter les étalons et vaches braves élevés avec le même soin et respect dus à cette race exceptionnelle qui disparaîtrait aussitôt si la corrida était prohibée. N’est-il pas plus urgent de veiller au bien-être de certains animaux de compagnie confinés dans des espaces inadaptés et, trop souvent dans notre pays, abandonnés et condamnés à l’euthanasie ? Une culture et une tradition vivantes, déclarées légales en France, en Espagne, au Mexique et dans quatre autres pays, ne peuvent être prohibées pour satisfaire les pulsions totalitaires d’une minorité agissante et manipulatrice dont le comportement s’inspire du funeste maccarthysme qui fractura la société américaine dans les années cinquante. Ces attaques indignes sont contraires à l’esprit de la Convention de l’UNESCO sur le patrimoine culturel immatériel, signée et ratifiée par la France. À l’encontre de la liberté et de la diversité des cultures garanties par l’UNESCO, ces ONG et groupuscules prétendent restaurer la censure dans le champ culturel.
Ils n’y parviendront pas.




tem40 Le: 22/08/19
Alvaro Lorenzo Emilio de Justo à Dax
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