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Aujourd'hui: 12
 
Castelnau-Rivière-Basse, samedi, 2/3 d'arène novillada concours sans picadors. Novillos de Gallon (applaudissements), Astarac (ovation), Lartet (applaudissements), Piedras Rojas (applaudissements), Alma Serana (silence) et Dos Hermanos qui remplaçait un Yonnet, blessé à l'embarquement (applaudissements) ).
Le novillo de Dos Hermanos gagne le concours

Dorian, bleu ciel et azbache: silence et salut.
Alvaro Sanlucar, nazareño et or: salut après deux avis et silence après deux avis.
Brandon Campos, rose du Mexique et or: une oreille et deux oreilles.
Brandon Campos gagne le trophée du meilleur novillero.

Encore une belle après-midi à Castelnau, passionnante d'un bout à l'autre, dans l'esprit de cette terre gasconne pétrie d'aficion. Le concours a été de qualité. Noble, le Gallon d'ouverture a sans doute manqué de jus pour faire la différence. L'Astarac, très bien présenté, a été le plus spectaculaire; c'est le vainqueur moral de ce concours. Compliqué, le Lartet a donné de l'émotion. Le Piedras Rojas s'est laissé faire avec une pointe de danger. Trop fort et trop armé pour ce genre de spectacle l'Alma Serana a mis la panique. Le novillo de Dos Hermanos, moins bien présenté, a eu de la fixité et de la noblesse.

De bons moments chez Dorian qui ne manque pas de classe. Muleta en main il a eu de bonnes séries mais sans se croiser beaucoup et il a eu des difficultés à tuer. Alvaro Sanluca a touché les deux malabars de la journée et il a souffert. Il s'est bien accordé avec l'excellent Darré mais il a échoué lamentablement à l'épée. Visiblement impressionné par le mastodonte de chez Alma Serana, il renonça rapidement et connut encore des problèmes avec l'acier.
Excellent de bout en bout le jeune Brandon Campos de Quéretaro, en pension à l'école du Juli: il fut pris à trois reprises par le retors de chez Lartet, avec un sérieux hématome au genoux, mais revint avec fermeté. Il le tua en deux temps. Il réalisa un festival à la cape et une faena allurée, bien dans le style mexicain face au novillo de Dos Hermanos, emballant les tendidos par sa vibration et son enthousisame. De la classe, jamais de vulgarité et surtout beaucoup d'aguante. On sent que ce gosse a faim. Il fera son chemin.
Pierre Vidal

A noter que le novillo de l'Astarac avait les mêmes origines que ceux qui seront combattus à Mimizan.

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PV Le: 07/07/11
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