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Conscientes d'avoir été débordées par leur base, diverses associations anti taurine ont entamé hier un exercice de rétro pédalage, non parce qu'elles dénoncent les actions commandos qui ont été menées, mais parce qu'elles ont compris que les suites judiciaires pouvaient leur être fatales.

La loi anti bande fait peur. Dame, 15.000 euros d'amende et un an de prison, cela ne fait reie personne. C'est exactement le tarif applicable à un commando acheminé depuis la Belgique et Paris en TGV jusque dans le Midi, avec pour objectif d'empêcher la tenue d'une manifestation culturelle.

Après l'euphorie des premiers instants et les cris d'orfraie poussés par les martyrs de la cause, les avocats des associations concernées leur ont conseillé de faire disparaître de leurs divers medias en ligne toutes les menaces que l'on a pu y lire et qui ont bien sûr été enregistrées.

En outre, alors qu'une vingtaine de plaintes devaient être déposées, pour l'instant le procureur de Nîmes n'en a reçu aucune, depuis qu'il a été dit ici que les plaignants seraient immédiatement l'objet de poursuites pour violence en bande. À condition bien sûr que les organisateurs prennent leurs responsabilités et portent plainte contre ceux qui ont voulu empêcher la tenue de leur spectacle.

De son côté, le maire de Nîmes a publié le comuniqué suivant : "Je ne puis accepter de laisser publier dans la presse que je serais resté inactif lors de la manifestation du collectif anti corrida qui s’est déroulée samedi dernier dans les arènes de Rodhillan. J’ai en effet réagit immédiatement en faisant contacter le Préfet du Gard pour qu’il mobilise la Gendarmerie afin que la situation puisse être gérée sans débordements. Je regrette bien évidemment que les moyens mis en œuvre par l’Etat n’aient pu éviter des actes de violence que je condamne avec vigueur. Attaché au maintien de nos traditions je poursuivrai mon engagement pour la liberté de la pratique des activités taurines qui forgent notre identité et qui je le rappelle sont inscrits au patrimoine immatériel et culturel de la France. Je suis également attaché à la liberté d’opinion qui est un pilier de la démocratie. Ces deux libertés doivent pouvoir s’exercer dans le respect de tous. Cela signifie aussi que l’on ne doit accepter aucune forme de violence, d’où qu’elle vienne, et que les opposants à la corrida doivent, eux aussi, adapter leur moyen d’expression à cet impératif de respect envers les nombreux aficionados qui vivent de moins en moins bien les multiples provocations dont ils sont la cible.des communiqués dans lequel on lit : "

Aurement dit : demander l'autoristaion de manifester et le faire dans le cadre qui leur est proposé. Faute de quoi, ils sont hors la loi, et il faut sanctionner. Aux dernières nouvelles, quelques enragés voudraient bien récidiver le 16 à Garons ou Béziers. Mais là, le plan est éventé.


André Viard


http://www.terrestaurines.com/forum/actus/edit.php





tem40 Le: 14/10/11
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