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Aujourd'hui: 11
 

Bayonne, dimanche, Lleno de no hay billetes. 6 toros de Vegaheromoso.
Juan Mora en vert et or: silence et salut
José Tomas en sable et or: oreille (avec pétition de la seconde) et salut
Juan Bautista en rouge et blanc: une oreille et une oreille.
Salut de Morenito
Lachepaillet était plein comme une bombonnière, ministres et anciens ministres étaient là ainsi que grands couturiers, acteurs et écrivains... Le feu qui brûle nos âmes n'est donc pas mort il ne demande qu'à renaître et José Tomas est le tison qui allume cette passion et qui fait dire: nous sommes là et bien là et qui peut dire le contraire...
Le lot de toros de Vegaheromos n'étaient pas de la plaisanterie: tous très bien présentés et sèrieusement défendus. Il prirent chacun deux piques avec parfois de la violence. Ils s'avèrèrent par la suite compliqués, partant aux planches, s'arrêtant, se défendant, bref on n'était pas là pour rire...
Dans ce contexte, ce fut une corrida passionnante et ceux qui en furent déçus en attendait sans doute trop ce qui en somme est profondément humain. Ce fut en fait une leçon d'histoire avec trois styles différends, trois époques du toreo réunies en une après-midi. Un grand moment.
Juan Mora c'est l'essence du toreo classique, à l'ancienne, peu de ligazon certes mais des détails qui s'impriment dans la rétine et qui restent dans les mémoires. Dans ce sens le final face à son second aura ravi l'aficionado et notamment des "trincherazos de cartel"... L'arôme du toreo éternel, se dégage de ce miraculé lui aussi, oublié de tous et qui est revenu au plus haut niveau.
José Tomas? On en avait que pour lui, le ressucité d'entre les morts. Il fut, lors de son premier passage, égal à lui-même avec un quite par gaoneras d'anthologie, les jambes écartées, les pieds cloués au sol, immobile et stoïque. Sa faena fut du même tonneau, supportant de loin la charge du toro venu sans jamais céder un pouçe de terrain avec la douçeur et l'autorité nécessaire. Il termina par une grande estocade et coupa une grosse oreille. Un ton en dessous à son second la puerta grande lui résiste toujours. JT c'est JT une borne essentielle dans l'histoire de la tauromachie,
Juan Bautista est vériatablement dans un moment exceptionnel et, c'est dans son caractère, il est là quand il le faut. A son premier, fuyard, il servit une faena dans la querencia conclue par une entière (quel tueur!) bien dans le style du toreo moderne, marquée par l'excellence de la technique et une capacité à toute épreuve. Mais c'est au second, brindé à José Tomas, qu'il impressionna le plus. Comme le Maître l'aurait fait, il raccourcit les terrains se mit entre les cornes et arracha les passes les unes entre les autres se la jouant vraiment. Ce fut un moment de grande intensité qui montra la valeur de l'Arlésien s'élevant ainsi à la hauteur de deux figurons del toreo. Aqui soy yo.
Pierre Vidal




tem40 Le: 08/08/11
Que de pessimisme !!! Espoir para esta tarde à Bayonne !!! 9 août Villeneuve de Marsan
Image aléatoire
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