Visiteurs: 305203
Aujourd'hui: 11
 

Le « syndicat » des grandes figuras, le G10 dont s’est désolidarisé de longue date José
Tomas et Sébastien Castella, est il allé trop loin ? Après la croissance de leurs honoraires
(au delà de 120 000 euros pour les meilleurs), les exigences sur les élevages combattus
et même le choix des toros au campo par leur « veedor », les caprices de divas : «je ne
veux pas toréer en 1er» ou « pas être au cartel avec un tel »… leur demande de béné-
ficier de «droits d’image» pour être télévisé a créer une situation de blocage avec les
empresas. S’il est légitime que les principaux acteurs du spectacle - après les toros –
touchent une partie du gâteau des droits pour les Ferias télévisées par Canal + Espagne,
le moment de leur demande n’était pas le plus adapté dans un contexte de crise où de
nombreux organisateurs rencontrent des difficultés financières.

Jusqu’à l’annonce des cartels de Valencia, on suspectait le G10 et les empresas de jouer
une partie de poker menteur qui se terminerait par un happy-end. Mais, chacun a campé
sur ses positions. Les figuras sont convaincues que, tels José Tomas, elles peuvent orga-
niser un circuit alternatif aux grandes férias. Les empresas s’arque boutent sur leur survie
économique et stigmatise ses stars qui ne remplissent plus les arènes . En rappelant que
El Juli et Manzanares ont laissé Bayonne à moitié vide pour « ruiner » l’arène basque obli-
gée de réduire sa saison 2012 de 7 à 4 corridas.

Du coup, Simon Casas a du bricoler en urgence une Feria de Valencia où seront seulement
présents les membres du G10 affiliés à des grandes empresas (Manzanares, Talavante) plus
l’incontournable Enrique Ponce qui joue à domicile. Exit, les membres du G10 apoderés par
des « indépendants » comme El Juli, Perera (triomphateur de l’édition 2011) ou Morante de
la Puebla. Résultat, un début de Feria avec quatre premiers cartels qui rempliraient difficile-
ment un tiers d’arènes à Béziers ou le double engagement d’Alberto Aguilar, protégé de Si-
mon Casas, et auteur d’une saison 2011 bien discrète… Après cet électrochoc, l’annonce
des cartels de Séville et Madrid sera vraiment révélateur sur l’évolution de ce rapport de for-
ce. Mais, les figuras largement stigmatisées par la presse spécialisée sont-elles les seules
responsables ? Trois grandes empresas se sont associées en créant un monopole de fait
à Madrid et réduire le montant du bail de Las Ventas de 3 millions d’euros annuels. Cette
société, Taurodelta, ne réalisait pas de pertes… et va augmenter le prix des places de 5%
en 2012 (certes dans l’arène la moins chère d’Europe) dans une Espagne touchée par le
chômage et des déficits importants.

Au delà des honoraires des toreros qu’il faut adapter aux recettes qu’ils génèrent, figuras
et empresas devraient apporter des réponses aux vrais questions. On peut leur proposer
trois pistes pour reconquérir les aficionados :
- Établir une politique de prix qui permettent aux jeunes et aux classes populaires de venir
aux arènes alors que l’âge moyen du public vieilli.
- Soigner la présentation et la bravoure des élevages au cartel pour donner envie aux aficio-
nados de se déplacer.
- A niveau d’honoraire équivalent, mettre des figuras au cartel devant des toros de caste
pour redonner de l’émotion au combat. Leur bagage technique leur permet largement de
triompher devant ce type de bétail. Sans remonter à Manolete face aux Miura ou Ordonez
devant des Prieto de la Cal, Sébastien Castella l’a démontré l’an dernier face aux Fuente
Ymbro et la Quinta.

Définir un nouveau modèle est indispensable pour les ferias. Le plus grand ennemi de la
Fiesta n’est peut-être pas les anti-taurins mais ses propres acteurs. Karl Marx ne disait-il
pas que le « capitalisme contient les germes de sa disparition »…

http://lotaureroge.canalblog.com/

tem40 Le: 05/02/12



Après les dernières déclarations de Hubert Montagner, « personnalité » à la mode du côté de nos amis antis (pour info, il avait déclaré que la corrida pouvait être traumatisante pour les mineurs, prescrivant ainsi l’interdiction d’accéder aux arènes pour les plus jeunes des aficionados, pour le bien de l’humanité bien évidement), que vois-je ce matin en prenant mon petit déjeuner devant la télé ?

Des images d’une violence extrême, ayant pour scène le stade de Port Saïd, dans le nord de l'Égypte, faisant, à l’heure où j’écris cet article, « au moins » 74 morts et 130 blessés.

Des images d’une violence telle, qu’elles font le tour des télés du monde, après avoir été diffusées en direct par la télévision égyptienne, qui n’a pas daignée interrompre la retransmission, alors même que la partie était terminée.

Même si le contexte politique difficile du pays laisse à penser que ce ne sont pas de simples supporters qui sont à l’origine de ces violences, je me suis « amusé » à penser en me mettant dans la peau d’un bien pensant anti-corrida…

Dans un pays comme le nôtre qui compte plus de deux millions de licenciés à la Fédération Française de Football, comment réagir après avoir vu ces images ? Désinscrire sur le champs nos enfants de leur club? Ne plus les amener au Stade des Costières? Retirer du mur de la chambre du fiston tous les posters de ses idoles ? Bien évidement, cela nous paraît totalement disproportionné comme réaction, mais nous avons pu voir ces derniers mois que les comportements et les déclarations de certains groupuscules animalistes n’ont pas volé bien plus haut que ceux énoncés ici...

Utiliser le ballon rond pour démontrer une nouvelle fois l’incrédibilité des pourfendeurs de nos traditions me touche assez, étant amateur de ce sport, et ne pensant pas que le football soit plus préjudiciable que la corrida pour l’éducation et l’équilibre de nos enfants, quoi que dès fois…

Mais à l’heure où le peuple aficionado est attaqué de toute part, il m’est paru normal de parler de cet évènement, qui j’en suis sûr, ne sera abordé que par très peu de parents soucieux de la bonne santé psychologique de leurs enfants.
A bon entendeur…

A. PARIS
http://lesjeunesaficionadosnimois.blogspot.com/

tem40 Le: 03/02/12



Cette photo a été prise sur le tournage "Les bijoutiers au clair de lune" à Nice en 1957. Le film de Roger Vadim a nécessité que l'on attache les pattes arrières du taureau pour ne pas blesser la star.

Corentin Carpentier

tem40 Le: 03/02/12



Le ministre de la Culture, Jose Ignacio Wert, devant la Commission culturelle du Congrès annonce des mesures pour mettre en valeur la tauromachie, reprenant à son compte la phrase de Federico Garcia Lorca: "Le toreo est, probablement, la richesse poétique et la force vitale de l'Espagne".
Il a pris l'exemple-à suivre- de la France qui a inscrit la tauromachie au patrimoine de l'Humanité.
" Ce ministère s'unira à cet effort et participera activement aux initiatives nationales et internationales qui seront prises à ce sujet"

Source: mundotoro

tem40 Le: 03/02/12
Communiqué des uns, contre-communiqué des autres.

Problème d'images :des droits de celles à diffuser, des traces de celles qu'on laisse dans l'opinion.
Qui manipule qui, qui dirige quoi?
Une vraie pétaudière, j'en ai les oreilles qui sifflent!
Hé les gars si on passait aux choses sérieuses ,aux réalités de terrain pour juger sur pièce.
Du sable, de la sueur et du sang!
Des cornes, des hommes et des capes!
Que la saison commence , vite, que la saison commence!

http://lamonteraquipleure.blogspot.com/2012/02/acouphenes.html?spref=fb

tem40 Le: 02/02/12
 «  1  2  3 ... 602  603  604  605  606  607  608 ... 688  689  690  »
Image aléatoire
Galerie
Recherche