Toros en Mimizan

C'est quelque chose d'immense, la récompense de tant d'efforts, tant de travail ! Un rêve fait réalité. On rêve beaucoup, on imagine mais ça arrive très rarement. Grâce à Dieu, aujourd'hui a été un de ces jours-là. Les toros m'ont permis de profiter et je suis très heureux... Merci à Séville qui me donne la vie... Toréer à Séville est ce qui peut arriver de plus beau à un torero.

source: mundotoro

Photo P.Hermé

Aujourd'hui était le jour de MANZANARES. Plutôt que de vous détailler ses Faenas je voudrais vous expliquer pourquoi son toreo a un tel impact. D'abord MANZANARES respire la classe dans toute sa gestuelle naturelle. Ensuite il est capable de transposer cette classe, dans son toreo, magnifiée à des degrés inhabituels. Face au toro il pense. Il teste les distances et sait exactement celle qu'il va mesurer pour lier comme il le souhaite les séries si personnelles que sont les siennes . Comme tous les grands toreros il sait où laisser le toro à la sortie d'une passe pour pouvoir le reprendre dans la muleta et lier. Et parce qu'il maitrise cela, il toréé dans les passes, mais il toréé aussi entre les passes. Ce qui amplifie l'impact de son toreo c'est le naturel et la lenteur avec lesquels il se retourne à la fin de chaque passe pour préparer la suivante et commencer à déplacer la muleta pour la suivante avant que le bicho ne se soit totalement livré. L'effet est immense et c'est extrêmement difficile à réaliser. Il termine ses séries en remplaçant les sempiternels double pechos par des cambios de mano ou des trincherillas. Et quand il pratique le pase de pecho c'est au ralenti et en toréant le pecho. Les caractéristiques de son second opposant ont données plus de valeur à sa prestation. Il a tué ses deux opposants al recibir avec une aisance et une efficacité époustouflantes, en donnant le pecho pour le cite. MAZANARES a été fêté aux cris de Torero ! Torero ! et porté en triomphe, par la porte del Principe, par les élèves des écoles taurines de Séville. Grand moment de communion des générations pour l'avenir de la Fiesta. Et s'il fallait encore en rajouter disons que MANZANARES a tout d'un homme d'une immense classe.
http://www.terrestaurines.com/forum/actus/actu.php

Le 30 mars la majorité, de droite, du conseil municipal de Séville a voté le classement de la corrida comme «patrimoine immatériel de la ville». Les conseillers de Izquierda Unida et des Verts ont voté contre, ceux du PSOE, au début favorables, se sont abstenus. Explication : ils ont, depuis les élections régionales de mars, besoin du vote de IU et des Verts pour garder le pouvoir en Andalousie. Avant Séville, Cordoue avait voté pour. Les socialistes là aussi s’étaient abstenus. Le parti Izquierda Unida est contre le classement mais, à la différence de ses alliés verts, contre l’interdiction de la corrida.

http://www.liberation.fr/sports/2012/04/18/la-corrida-entre-au-patrimoine-sevillan_812654

... De ces quelques moments d’exception, comme une étincelle, je retiendrai la prestation de Tito Sandoval, un picador qui tente le plus souvent de donner un peu de relief au premier tercio, ou ce qu’il en reste. Par ses cites, sons sens du placement, son adresse, sa monte, sa faculté à doser la piqûre.

Hier, au troisième, il a quitté la Maestranza sous une belle ovation, ce qui nous a quelque peu réchauffés. Comme une lueur dans un océan d’ennui. Petite consolation car évidemment, c’est ce qu’on aimerait voir plus souvent. Mais là, apparemment, faut pas rêver…

http://www.torofiesta.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1689:tito&catid=68:chroniques&Itemid=67

Une belle délégation de Mexico Aztecas y toros revient de Sevilla où elle a vu triompher Joselito Adame, devant le 6eme du Comte de la Maza: maturité, profondeur, planta torera de bout en bout, capeador exceptionnel, grave et pesant sur son toro dans les bons terrains, comme totalement engagé à l'épée: une très grande oreille, sans aucun doute.

J.F.Neviere