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Jose Tomas, vainqueur pour la 3ème fois du prestigieux Prix Paquiro 2011, a décidé d'y renoncer par "simple cohérence personnelle". Le diestro, qui en son temps avait déjà renoncé à La Médaille d'Or des Beaux Arts du ministère de la culture, a déclaré: "Il ne me semble pas convenable d'exalter de cette manière mon retour depuis la cogida de Aguascalientes pendant que, durant cette même temporara, il y a eu un torero comme Juan Jose Padilla qui est passé à quelques millimètres d'une mort horrible et quand, il y a eu des toreros comme David Mora et Yvan Fandino qui ont toréé dans tant de ferias demandant plus d'engagement et face à des toros présentant plus de risques. Moi, je suis venu passer du bon temps avec des toros commodes et donner de la joie à mes fans; mais, actuellement cela n'est pas comparable à ces toreros"

source Mundotoro
traduit par tem

tem40 Le: 08/01/12




Le voilà le grand méchant loup, celui par qui le naufrage arrive, le Tio Picsou des ruedos, le patron du G10, le Big Boss, le Dirlo, le Grand Manitou, le Number One, the Sachem.
Grand torero et encore plus grand homme d'affaire, beaucoup de pouvoir sur les toros et encore plus sur le mundillo.
Ce que Julian veut, Dieu le veut.
Droits de télé plein pot, cachets full top, bétail choisi, cartels filtrés, voilà la tauromachie Juli.
Pourquoi Juli?
Parce qu'il aime les toros et qu'il aime l'argent et que, dans sa situation de suprématie, toro rime avec euro.
Parce qu'il incarne parfaitement la tauromachie de 2012 en matière de toreo et en matière de profit économique.
Le petit Julian est un surdoué. Pour toréer, pour plaire et pour gagner du fric.. Il sait comment fonctionne le système et il en profite. La carrière d'un torero est courte et il faut battre le fer tant qu'il est chaud ...
Et s'il le faut, il n'hésite pas, Julianito: il n'hésite pas à sacrifier l'intégrité à l'efficacité, tout en sauvant les apparences, et il invente le "julipied". Il a la culture du résultat, Julianitito.
Mais voilà, ils sont allés trop loin, le Juli et ses copains friqués; les empresas, qui veulent continuer à mener la danse, se fâchent et menacent: "Soyez raisonnables, les scintillants! Qu'est-ce que c'est que ces cachets qui nous mettent à plat? Allez, 20% de moins et on en parle plus! Et cette All Sports Media qui veut nous piquer vos droits télé? Vous allez nous foutre ça à la poubelle et en vitesse!"
Qui va céder?
Les deux, mon général.
Car c'est bien à la fin d'un système que nous assistons. Qui risque d'emporter dans sa chute toute la baraque corrida et notre passion avec.
Il en est de la tauromachie comme du reste de notre société. Le capitalisme est à l'agonie. Pour lui survivre, il va nous falloir inventer la suite.


Publié par PAPA GATO
http://lesclameurs.blogspot.com/

tem40 Le: 08/01/12
La tauromachie par Le Piéton du Roi sur le lien articles-autour des toros

tem40 Le: 07/01/12
Melun
Les activistes anti-taurins n’ont rien à envier à leurs ancêtres…

Deux passages très significatifs de ce qui s’est passé à Melun le 29 mai 1930, lors d’une corrida organisée au profit de la caisse des écoles, (il y a donc 82 ans !), tirés du livre d’Emmanuel de Monredon « Le regard des choses, histoire française de la taurophobie » (UBT 2007)…

« Ce qui s’est passé à Melun ce 29 mai est connu par d’autres témoins plus bavards. Un spectateur raconte : Au moment du paseo, une trentaine de jeunes gens, parmi lesquels deux jeunes filles, sous les ordres de la présidente et un monsieur, sautent dans l’arène accompagnés des coups de sifflet de 400 manifestants, qui de plus lancèrent des bombes fumigènes. La police fit évacuer l’arène par des mesures qu’il fallait… »

« Le maire de Melun ne cache pas sa colère contre les perturbateurs, devant des incidents qui ne peuvent que nuire aux intérêts de la commune. Selon lui, les énergumènes qui ont répondu à l’appel agressif de Mme Du Gast étaient pour la plupart des barbares, démontrant à l’égard des humains une véritable férocité. Ils ont essayé de créer une panique en simulant des foyers d’incendie, et ils n’ont pas hésité à retirer deux supports qui renforçaient la solidité des arènes… »

Voilà, comme quoi il n’y a pas grand-chose de nouveau sous le soleil, et ce qui s’est passé à Rodilhan n’était vraiment pas une première. La leçon qu’on peut retirer de ce récit ? Il y en aurait plusieurs, mais celle que je retiendrai en premier lieu, c’est que quatre-vingt-deux ans après… les corridas sont toujours là !!!

http://www.torofiesta.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1451:melun&catid=68:chroniques&Itemid=67


tem40 Le: 07/01/12
Semblant surpris par la polémique qui enfle au sujet des droits d'image et par les propos de Simon Casas qui s'est dit prêt à se passer des figuras à Valence s'il ne peut négocier leur engagement avec leurs apoderados - droits d'images compris - le Juli a balancé sur twitter une série de réflexions acides dans lesquelles il n'hésite pas à dénoncer la désinformation dont on suppose que lui et ses compañeros seraient victimes.

Indignation feinte ou réelle surprise ? On touche là sans doute aux limites de la bulle virtuelle dans laquelle les figuras du G10 vivent toujours enfermés, en dépit des coups de semonce qu'ont signifié les prises de position des arènes françaises d'abord, puis de diverses autres empresas qui n'ont pas hésité à remettre en question leurs prétentions jugées démesurées.

Il fallait pourtant s'attendre à ce que cette stratégie impulsée peut-être par l'entourage de Cayetano dont la valeur "image" est largement supérieure à la valeur taurine, butte à un moment donné sur l'intérêt économique des empresas et que celles-ci, comme on est en train de le vérifier, n'hésitent pas à évoquer des ferias alternatives construites autour du toro, ce qui peut faire sourire quand elles viennent de "producteurs d'arts" ayant toujours revendiqué le contraire. Mais nécessité faisant loi, quand on touche au porte-monnaie, il est peu de consciences qui ne soit à vendre.

Le bras de fer déjà engagé sur le terrain médiatique trouvera donc son prolongement la semaine prochaine lors des discussions que l'empresa All Sports Media débutera donc enfin avec les arènes de Valence, discussions dont le résultat fera probablement jurisprudene pour le reste de la temporada.

La situation est finalement assez simple : Canal Plus paye jusqu'à présent des droits que l'empresa perçoit globalement, à charge pour elle de les répartir entre les différents acteurs du spectacle, toreros, ganaderos et subalternes, en conservant bien sûr sa propre quote-part.

Ce que contestent les toreros est ce mode de répartition qui, selon eux, fait la part belle aux empresas. Leur souhait initial était donc de négocier leurs propres droits avec la télévision, ce qui ne semble pas possible dans l'état actuel des contrats déjà signés. Raison pour laquelle All Sports Media discutera avec les empresas, en essayant d'obtenir d'elles une part plus importante du gateau.

Lorsque l'on sait que l'équilibre financier de ferias comme Valence ou Séville ne peut s'obtenir que grâce aux droits télévisés répartis comme ils le sont aujourd'hui, on peut prévoir une empoignade sévère et craindre que, faute d'accord, les empresas, qui ont déjà vendu l'image de leurs ferias, se soient contraintes de ne pas engager les toreros dont les prétentions seraient jugées inacceptables.

Dans tous les cas quelqu'un perdra la face, car on imagine mal qu'après avoir mis les empresas au pied du mur, les toreros du G10, liés entre eux par un pacte de moins en moins secret et qui prévoit un droit de sortie à 1 million d'euros, puissent reculer. Pour les autres, même en ayant confié leurs droits d'image à la même société, les choses sont tout de même plus simples, puisqu'il leur suffit de signifier à leur mandant une limite acceptable par les empresas pour pouvoir être engagés, ce que ne peuvent pas faire les autres qui sont liés entre eux par des honoraires minimum.

Dans cette situation, faute de scénario original qui laisserait à chacune des parties une sortie honorable, des Fallas sans Juli, Ponce, Morante, Perera, Cayetano, Fandi, Manzanares ou Talavante ne sont pas inenvisageables. Ce qui explique peut-être au passage pourquoi, seul rejoneador à avoir intégré le G10, Pablo Hermoso de Mendoza a préféré différer son retour en Europe et rester au Mexique pour participer à la feria d'Aguascalientes.

En tout état de cause, l'accord, ou le clash, qui sanctionnera les négociations au sujet des Fallas fera probablement jurisprudence lors de la négociation suivante qui concernera la feria de Séville. Et il influera aussi sur la programmation de Madrid où, grâce à cet appel d'offres en forme de gâteau des rois mages qu'elle vient de remporter, l'empresa Taurodelta part avec un moins à payer de plus de trois millions d'euros par an, ce qui lui permet, comme son représentant - Manuel Martinez Erice "Choperita" - l'a déjà déclaré, d'envisager de ne pas téléviser sa temporada. Ce qui impliquerait donc bien sûr de revoir à la baisse les cachets de tous les toreros.

Comme le twitte si bien le Juli, "l'ambiance est devenue un peu rare". Mais à qui la faute pourrait-on lui demander.


André Viard


http://www.terrestaurines.com/forum/actus/edit.php

tem40 Le: 07/01/12
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